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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
  • facilement et pour s'amuser 🎮
  • ... et pourquoi pas en participant à l'écriture d'un livre ? 📖
  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

401 auteur·rice·s inscrit·e·s
481 chapitres coécrits
197077 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Héros (98) Fantasy (94) Concours (91) Nouvelle (76) Jdr (71)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 3 : Le petit grain de sable

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la superbe machine à rêver avait son petit grain de sable et je ne tardais pas à le découvrir.lorsque nous arrivâmes au cinquante et unième étage, je m'attendais à se voir matérialisée la puissance financière de Revons. Je fus agréablement déçu par la simplicité du design et la frugalité du mobilier. Je pus enfin reposer les pieds sur terre. Je me dois quand même de préci…



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Chapitre 2 : La machine à rêver

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l'ascenseur s'arrêta au quatrième étage.Ici nous sommes dans le coeur névralgique de Revons, me dit tout fier Mon hôte. Nous supervisons nos quatre-cent-vingt-neuf centres de part le monde. Quinze ans auparavant, on aurait appelé ça des cinémas. Cinéma, quel mot désuet, n'est pas?Un énorme espace de travail s'imposa à mes yeux. Des dizaines de personnes occupées à scruter…



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Chapitre 1 : Revons

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Donner la parole à ceux qu'on entend pasPas de fiction, que du vrai, que du fait maison,Objectif : de l'authentique, quel que soit le style de rédaction.  Donnons-la parole aux enfants brisés, violés, maltraités ou placés,Une prise de conscience collective, c'est ça le projet… Pour qu'enfin, on n'puisse plus les ignorer…. L'amour et la résilience sont vos moteurs ? Soyez …



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A la douce lueur de plusieurs bougies , bien nichés dans l'antre d'un vieux chêne , la famille Soulier prépare leurs couchers . La forêt de brocéliande héberge bien des secrets . Les Souliers en font partie . Mery borde Ruben et Rosy en leur déposant un doux baiser sur leurs fronts d'enfant . Au moment de franchir l…



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Défi : Marabout / Bout de ficelle

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Trois p'tits chats, Trois p'tits chats,Trois p'tits chats, chats, chats, Chapeau d'paille, Chapeau d'paille,Chapeau d'paille, paille, paille, Paillasson, Paillasson,Paillasson, son, son, Somnambule, Somnambule,Somnambule, bule, bule, Bulletin, Bulletin,Bulletin, tin, tin, Tintamarre, Tintamarre,Tintamarre, mare, mare, Marabout, Marabout,Marabout, bout, bout, Bout d…



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Quelques Chapitres à ne pas oublier

-Alors, ma petite, qui a bien pu tuer ta jolie professeur...   La petite ambulance blanche était arrivée peu après sur le chemin cabossé menant à l'institut. Les deux ambulanciers, armés d'un brancard, étaient rentrés en toute vitesse dans le manoir sans un regard à l'attroupement toujours présent dans la cour. Ils en ressortirent une heure plus tard en transportant, le plus délicatement possible, le cadavre recouvert d'un drap blanc. Seule une petite mèche rousse faisait le yo-yo sur le côté du drap immaculé. Le corps chargé à l'arrière du véhicule, ils repartirent directement, sans un regard dans notre direction. Le véhicule avançait lentement sur le chemin de gravier, mais ne put éviter un petit nid de poule qui secoua fortement l'habitacle et les conducteurs. Au moins le cadavre ne sentit-il pas la secousse.   L'opération avait été menée de telle sorte que la vue de la défunte l'ait été par le moins de gens possible : le commissaire, les deux gendarmes, les deux ambulanciers, le directeur, la professeur d'anglais et de moi-même. Ainsi que la ou le tueur ?   -Alors, ma petite, qui a bien pu tuer ta jolie professeur...     Marcel, le cuisinier, avait quand même trouvé le temps et l'énergie de préparer un repas consistant et réconfortant pour l'ensemble de l'école. Et surtout chaud après une après-midi entière passée dans la cour pour la plupart, par une fin d'hivers encore fraîche. Le fumet d'une purée faite maison, avec de petits granulets de pomme de terre fondants non complètement écrasés, et d'épaisses tranches de saucisses bouillies, montait depuis nos assiettes jusqu'aux narines. Un léger brouhaha emplissait la salle du réfectoire, signe qu'une certaine vie s'était ré-emparée de notre groupe après un après-midi sombre, pesant et silencieux.   Amenant une fourchette de purée à ma bouche, je jetais un coup d’œil à la table des professeurs. Certains mangeaient en silence tandis que d'autres semblaient pris dans des discussions vives. Le commissaire se trouvait au bout de la longue table, à côté des deux gendarme et du directeur, en pleine conversation avec ce dernier. Comme s'il sentait que je le regardais, les yeux vifs et perçants de l'homme de police accrochèrent mon regard, qui plongea par réflexe dans mon assiette.   Carole, à côté de moi, se pencha en avant vers Suzanne : -Regarde, t'as vu, le beau gendarme roux, il a tapé dans l’œil de Margaret. Le groupe local jeta un coup d’œil rapide vers la table des professeurs. Le gendarme qui roulait les r rigola à ce qui devait être une blague de notre professeur d'anglais, dont la gestuelle semblait bien plus avenante et tactile que la rigidité habituelle dont elle faisait preuve lors des cours. Suzanne se pencha en avant vers Carole : -C'est parce qu'il est rouqmoute. Qui se ressemble s'assemble ! -Ihihih ! Jean-Jacques, de l'autre côté de Carole, intervint : -Il n'est pas roux, il est blond vénitien. Carole le singea, en prenant un accent bourgeois : -Il n'est pas roux, il est blond vénitien. Et Suzanne d'enchérir : -Tu dis ça parce que t'es rouqmoute toi aussi. -Non, je suis blond vénitien. Et Carole de l'imiter : -Non, je suis blond vénitien. Et Suzanne de persifler : -T'es roux. -Non. -Si ! -Non. Et toi, tu es blonde. Suzanne de répondre, l'air faussement outrée : -Ça veut dire quoi, ça ? Il lui tira la langue.   J'enfourchais une nouvelle fourchette de purée. Et reçus un léger coup de pied dans le tibia de François devant moi : -Pourquoi tu ne manges que de la purée, tu n'as pas faim ? Il lorgnait sur mes tranches de saucisse. -Prends les si tu veux. -Merci. Tu n'as pas faim ? -Non. -C'est à cause du cadavre ? La vue de la viande te fais penser à ce que tu as vu ? Une crispation à l'estomac. L'image du sang coulant de la large entaille se superposait à ma purée. -Euh... je... Voyant que je ne répondais pas, il enchaîna : -Il ressemblait à quoi, d'ailleurs ? Tu es une des seules à l'avoir vu. -Euh... je... Suzanne, interrompant sa fausse joute verbal avec Jean-Jacques se tourna vers François : -Et, toi, le fayot bizarre, tu vois pas que tu l'embêtes avec tes questions ? François se tourna vers elle, avec un air absent, la bouche ouverte, ne sachant que répondre. Il finit par lâcher, au bout de quelques secondes : -Ce ne sont pas des fayots que nous mangeons, ce sont des pommes de terre ! Toc ! Suzanne hocha la tête, comme dépitée, et se replongea dans son assiette.   Je levais les yeux vers la table des professeurs, et tombais directement sur le commissaire qui me fixait tout en amenant la pipe à sa bouche. Mes yeux ne se dérobèrent pas, et ce furent ceux de l'homme corpulent qui décrochèrent, vers le directeur qui lui parlait. Une moue désapprobatrice apparue sur son visage et il remit sa pipe dans la poche de sa chemise.     -Alors, ma petite, qui a bien pu tuer ta jolie professeur...   Jean-Jacques se pencha vers nous : -A votre avis, pourquoi est-ce qu'elle s'est suicidé, Annabelle ? Mylène, en face de lui : -Pourquoi tu dis ça ? Suzanne, en même temps : -Tu me coupes l'appétit ! Carole : -Qu'est-ce que t'en sais qu'elle s'est suicidé ? François me donna un nouveau coup de pied, se penchant vers moi : -Il n'en sais rien, qu'elle s'est suicidé, pas vrai ? Jean-Jacques reprit : -J'ai entendu un gendarme dire qu'elle s'était suicidé. Suzanne roucoula : -Le rouqmoute vénitien ? -Blond vénitien ! Non, l'autre. Mylène : -Il est canon lui aussi. Suzanne : -Ouai, j'le préfère à l'autre, moi. Carole : -Non, l'autre, il est plus beau. Mylène : -Oui, mais tu pars avec un train de retard sur Margaret, ma belle ! -Ihihihih ! Un coup de pied dans mon tibia. François se pencha vers moi : -Pourquoi elles ne parlent pas du commissaire ? Carole se tourna vers lui : -Berk, il est gros et vieux et moche ! Jean-Jacques claqua légèrement de la main sur la table : -Eh oh, on parlait d'une chose sérieuse, là ! Mylène : -Tu parlais d'une chose sérieuse. Nous, on s'en fiche, on a pas envie de parler de ça. Suzanne : -Et pourquoi tu voudrais qu'elle se suicide ? Elle est gentille et adorable comme tout, on est gentils avec elle, et en plus, elle a un amoureux en ville qu'elle adore, ils s'écrivent pleins de lettres. François : -Elle ETAIT gentille et adorable. Carole:-Pff, rabat-joie ! Tu peux pas ne pas être tout le temps comme t'es ? Le pauvre François était atteint d'un léger trouble du comportement que les autres avaient du mal à comprendre et à accepter. Jean-Jacques repris la parole : -Un amoureux qu'elle ne voyait que pendant les vacances scolaires... Et vivre dans ce coin perdu quand on vient de Paris... Franchement, j'aurais aussi envie de me suicider, moi. Carole: -Pff, arrête de dire des bêtises ! Suzanne : -Puis bon, un amoureux qu'elle ne voyait que pendant les vacances scolaires... Elle savait s'occuper ici, tu sais ? Jean-Jacques, fronçant les sourcils : -Qu'est-ce que tu veux dire ? Suzanne : -Toi, t'es un gros nigaud de garçon, t'es pas assez futé pour comprendre qu'elle avait une mesure compensatoire ici. Mylène : -Noooooooonnnnnn ! C'est vrai ? C'est qui ? Suzanne, mystérieuse : -Je ne sais pas si je dois le dire. Carole : -Aller, t'en a trop dit ! Jean-Jacques : -Va-y, crache le morceau ! Suzanne : -Je l'ai déjà vu se lever plusieurs fois, la nuit. Je l'ai suivis, discrètement, elle se rendait dans l'aile des logements des hommes. Et vous savez dans quelle chambre elle rentrait... Mylène : -Aller, dis ! Carole : -Dis, dis, dis ! Un coup de pied dans mon tibia. François se pencha vers moi :-Aristide. Suzanne : -Aristide. Jean-Jacques : -Quoi, avec le vieux professeur de photographie ? Mylène : -Noooooonnnnnnn ! Carole : -Et toi, tu vas faire des virées nocturnes dans l'aile des hommes pour voir des professeurs rentrer dans la chambre d'autre, et tu ne préviens pas les copines ? Mylène, d'un ton mielleux exagéré : -C'est parce qu'elle en profite pour aller faire un bisou à Armand ? Carole : -Ihihihihih !     Je finissais à peine mon assiette de purée qu'un son aigu emplit le réfectoire. Le directeur se leva, faisant tinter un couvert contre son verre, et se tourna vers les tables des élèves : -S'il vous plaît. S'il vous plaît. Merci. Suite au triste événement de ce jour, que vous connaissez tous et sur lequel je ne reviendrais pas pour ne pas heurter les plus sensibles, je vous annonce que les gendarmes Durand et Bourguignon et le commissaire Marchand seront des nôtres pour les jours à venir.   Regardant le directeur, je voyais, derrière lui, le commissaire Marchand scruter de manière vague dans ma direction. Je le vis glisser machinalement la pipe à sa bouche, avant de se reprendre et de la remettre dans sa poche.   -Ils resteront en nos murs et vivront avec nous le tout le temps que le commissaire Marchand jugera nécessaire. Nous allons leur mettre à disposition des chambres vacantes pour qu'ils puissent s'y installer. Je vous demanderais de ne pas les déranger dans leur organisation et d'être à disposition du commissaire pour toute question qu'il pourrait avoir. Toutefois, étant donné la situation, vous ne pourrez quitter l'établissement que lorsque le commissaire le jugera possible. Ceci s'applique autant à vous qu'à l'équipe des professeurs et dirigeante. Vos parents et votre famille va être prévenue par envoi de courrier, dès demain, de cet état de fait exceptionnel. Nous allons mettre en place un dispositif d'envoi de courrier journalier, pour ceux qui voudraient communiquer avec leur famille en cette période douloureuse et spéciale pour tout le monde. Je vous remercie pour votre compréhension et votre attention, et vous souhaite une bonne fin de repas.   Un silence de plomb accompagna la fin du discours et du repas. Un coup de pied dans mon tibia, et François se pencha vers moi en chuchotant : -Si le commissaire reste avec nous et que nous n'avons pas le droit de partir, c'est que Mademoiselle Gauthier ne s'est pas suicidée, et que l'assassin est parmi nous, hein ?   -Alors, ma petite, qui a bien pu tuer ta jolie professeur...

Chapitre 3 :
Le fumet de la purée

de l'histoire
L'Odeur des cendres
par Wargen

Dans un endroit plat et lumineux, où l’on distingue l’horizon à perte de vue, une jeune femme convulse de douleur sur le sol. Elle se tortille avec ses deux mains plaquées contre sa gorge. Elle roule sur elle-même, essayant de prendre de grande bouffée d’air, en vain. Elle suffoque en tapant des pieds dans la terre. Nue, sa peau est entièrement blanche. Le manque d’oxygène dans ses poumons semble la faire exploser de l’intérieur. Sans savoir depuis combien de temps sa dure, elle continue son agonie interminable. Les minutes passent semblables à des heures. Et malheureusement pour elle, les heures passent semblables à des années. Elle ne ressent pas sur sa peau le vent qui souffle. Elle ne voit pas le soleil qui l’éclaire, la rendant resplendissante, presque miroitante. Elle n’entend pas le clapotis de la cascade tomber dans la fraîcheur du lac, car ses sens sont happés par sa douleur. Ou peut-être que ses sens sont tout simplement envolés ? Ou juste différents ? Pendant un temps qui lui semble infini, elle ne cesse de se mouvoir de douleur dans l’herbe verte. Jusqu’à ce que par un heureux hasard, sa roulade l’amène dans l’eau glacée. La bouche grande ouverte, interminablement à la recherche d’oxygène, elle aspire avec puissance l’eau jusqu’à la projeter dans ses poumons. Une fois, puis deux. Une troisième. Et la torture destructrice s’efface à chacune de ses nouvelles aspirations. La jeune femme ne comprend pas vraiment, mais est heureuse de la disparition de ce calvaire. Elle n’agonise plus. Elle est sous l’eau, dans un lac, pourtant elle voit bien plus que cela. Du moins, elle ne voit pas vraiment, mais elle ressent bien plus. Ses sens n’existent plus comme ils furent, ils se sont transformés, ont évolué. Elle ne sait pas si c’est dû à son supplice ou à sa nouvelle condition. Car même si elle est vierge de tout souvenir, elle est sûre d’une chose : elle n’est plus elle-même.   La jeune femme ressort sa tête hors de l’eau pour découvrir la cascade qui se jette dans son lac. La rivière s’échappe de façon sinueuse dans une petite coulée d’eau. Trop escarpé pour qu’elle puisse emprunter ce chemin. L’herbe verte foisonne autour de ce point d’eau. Tandis qu’un peu plus loin, et cela jusqu’à perte de vue, la même herbe est desséchée, jaunie, par un puissant soleil.   Dix ans passent. Le soleil n’est plus tout seul là-haut dans le ciel, des nuages alternent leur domination avec lui. Et la pluie vient avec eux. L’eau, comme autour de son lac, alimente les herbes et ces dernières évoluent. Des buissons se forment et envahissent l’espace. La végétation se multiplie, se diversifie. C’est alors l’arrivée des insectes, qui batifolent dans cette nouvelle végétation. La jeune femme est interloquée de voir de la vie animale, alors qu’elle connaissait cette forme de vie dans un autre temps. Les fleurs apparaissent, ensuite pollinisées par les mêmes insectes, qui apportent à leur tour de nouvelles fleurs. Puis d’énormes colonnes marrons sortent du sol, portant sur leur sommet des bosquets encore plus touffu que ceux du sol. D’abord un, puis des dizaines comme lui. La jeune femme retrouve alors son premier souvenir : il s’agit d’un arbre ! Elle l’a hurlé à voix haute, et en même temps découvert qu’elle parlait. Mais cela lui a pris des centaines d’années. Les quelques arbres sont alors devenus une épaisse forêt, jusqu’à la priver de la ligne d’horizon. Si la jeune fille pouvait voir comme n’importe quelle jeune fille peut voir, son champ de vision serait alors complètement obstrué par cette végétation surabondante. Mais à la place de ça, elle peut tout ressentir. Comme si elle voyait tous les arbres par millions, recouvrant tout l’espace habitable au-delà de sa perception.   D’autres formes de vie rejoignent cet ilot resplendissant, des oiseaux, des rongeurs, d’autres animaux plus gros. Mais surtout une forme de vie qui lui ressemble beaucoup. Et qui lui ressemblait encore plus par le passé : les humains. Ils s’affairent en permanence à la construction d’un château magnifique et immense pour un roi et une reine. Autour, un village se bâtit. Dans leurs bouches, la jeune femme décèle le nom de « Thiercelieux ». L’harmonie règne, tout le monde est heureux. Elle les observe minutieusement depuis son lac, mais absolument aucun ne s’aventure jusqu’à elle. Le roi et la reine ont un fils, qui est choyé, qui joue, qui apprend à chasser, qui grandit, puis qui apprend à gouverner. D’abord, le roi meurt. Très vite suivi par la reine. Alors le fils gouverne à leur place. Toutes les femmes du pays défilent alors devant le nouveau roi, pour se faire bien voir. Il finit par en choisir une, et à son tour, il a un fils. Un fils qui grandit et qui remplacera son père à sa mort. Cette fois-ci, toutes les femmes de tous les pays, chaque duchesse lointaine, vient voir le fils assez grand pour se marier. Il choisit une très belle duchesse, il aura lui aussi un fils qui grandira et le remplacera à sa mort. Et encore et encore et encore. La jeune femme voit le processus se répéter interminablement. Un jour cependant le roi en place n’a pas eu de fils, mais une fille. Celle-ci grandit comme tous les anciens rois, est choyée comme tous les anciens princes, apprend à chasser comme tous les hommes du château, apprend à régner mieux que tous réunis. Plusieurs conseillers ne veulent pourtant pas d’elle. Soit disant qu’elle met tout le royaume en péril juste par son genre. Et alors la stupidité humaine engendre une nouvelle réaction. D’avis en conseil, en passant par plein d’idiots ressentis, le roi et la reine choisissent d’avoir un nouvel enfant malgré l’âge avancé du roi. Juste avant sa mort, le roi apprit qu’il allait être père pour la deuxième fois. La reine quant à elle ne survit pas à l’accouchement. La princesse fut appelée à régner, mais uniquement en régente, le temps que le prince héritier qui avait tué leur mère grandisse la remplace. La princesse régente prouve par mainte fois sa valeur, mais cela ne suffit pas pour tous les vieux hommes, rétrogrades, conseillers du royaume. Le jour des 10 ans du prince, ils estiment à l’unanimité qu’il est assez mature pour gouverner. La princesse régente est congédiée. Dans son immense déception, et emplie d’amertume, elle s’enfuit du château avec sa garde rapprochée de sept hommes. Le prince devient roi.   Encore dix ans plus tard, les princesses de tous les royaumes commencent leur habituelle tournée devant le roi. Ce roi était beau et bon, mais il est incapable de choisir son futur. Un jour, perdu dans la forêt, il est le premier homme à découvrir le lac de la jeune femme. Et la jeune femme peut enfin parler à quelqu’un. Une complicité et une amitié se développent entre les deux. De puissants souvenirs latents semblent envahir la jeune femme. De son ancienne vie, elle se souvient de la compagnie des hommes, découvrant de nouvelles sensations plaisantes qui se contractent dans son bas ventre. Au fil des discussions, le prince semble ne pas être insensible à cette jeune femme sous l’eau. Et plus que tout, elle a le souvenir de cette attirance. Elle, pour qui les dizaines d’années passent en un claquement de doigts, trouve les jours interminables quand le prince ne vient pas lui rendre visite.   Ce qui aurait pu se développer comme une histoire d’amour hors du commun est stoppé net par l’ancienne princesse-régente. Celle-ci prit l’apparence de la plus belle des femmes, et sut dire les bons mots grâce à son intelligence débordante, tissant un piège pour le jeune roi. Ce dernier devient maudit à l’aide d’une rose ensorcelée, et déchu de son titre de roi pour redevenir prince au profit de sa grande sœur. Mais cette fois, elle ne désire plus régner, juste détruire. Elle laisse le château à l’abandon. Elle fait appel à une magie qu’elle ne contrôle pas. Elle libère une présence assez sombre pour que même la jeune femme ne puisse pas la voir, une présence qui assombrit la forêt. Cette dernière devient vivante, mais surtout moins accueillante, armée du besoin de vengeance de la princesse régente. Dans la forêt emplie de magie, le temps se courbe sur lui-même en dégageant des odeurs de mort. Se dénaturant, les arbres se contorsionnent. Ils se déplacent et s’immiscent de plus en plus vers les Hommes. Tentant de s’infiltrer dans le château, rampant sur les murs, cassant les vitraux. Des années passent, et même le village commence à en subir les pertes sans s’en rendre compte. Des maisons sont recouvertes par la sombre végétation. Chaque habitation touchée est vouée à être détruite avec le temps. La jeune femme n’avait toujours pas revu le prince. Le temps lui semblait encore plus interminable que pendant son agonie de naissance. Elle a compris au fond d’elle-même, sans se l’avouer, que l’homme qui l’aimait n’était plus le même homme. Le faux amour et la rose l’ont fourvoyé pour laisser la place à une bête. Les villageois, alors sans protection royale, n’ont plus aucune raison de lui porter allégeance. Et avec les années, la forêt s’est immiscée entre le village et le château. Bâtissant des rangées et des rangées d’arbres pour couper le prince de tout soutien. En moins d’une centaine d’années, Thiercelieux avait oublié le château de leur prince. Et ce fut le début d’une période très sombre. L’ancienne princesse régente devenue sorcière s’évertue à corrompre tout ce qu’elle peut toucher. Et le prince tétanisé par la peur de son image n’ose plus sortir de chez lui. Les quelques anciens habitants de Thiercelieux qui lui était dévoué se retrouvent aussi prisonniers du château, et transformés en fournitures de cuisine. Emplie de désespoir, la jeune femme de l’eau perd la notion du temps, croyant que plus de mille ans se passent.   La jeune femme ne voit plus que la mort lorsqu’un des villageois se promène dans la forêt. Enfin pas vraiment la mort, car ceux qui meurent renaissent sous une autre forme, prisonnier à jamais. Du moins ce qu’elle croyait jusqu’à peu. La jeune femme a fait la rencontre d’un vieil homme, qui a trouvé la façon de s’échapper. S’échapper vers un autre monde loin de la forêt et du château maudit, mais aussi loin de Thiercelieux. Pourtant il ne l’a pas fait. Il a préféré revenir partager son secret avec la jeune femme du lac. Et juste avant sa mort, il lui a aussi parlé de son petit enfant : une jeune fille perspicace, qu’ils appellent le petit chaperon rouge. Quelques mois plus tard, la jeune femme entend alors une voix. Elle sort la tête de l’eau et découvre le fameux petit chaperon rouge. Avec cette vision, d’anciens souvenirs remontent à la surface. Dans un lointain passé, la jeune fille sans souvenir était venue dans cette forêt avec ce petit chaperon rouge et avec un jeune homme appelé Michon. Avant, elle s’appelait Herta.

Chapitre 8 :
Le temps d'un instant

de l'histoire
Lune sanglante
par Bat.Jacl
Fantasy Chaperon Rouge Conte

L’atmosphère vibrait, électrique comme le ciel avant un orage. Samantha, une autrice dont les yeux brillaient de l’éclat de mille histoires non racontées, tenait son manuscrit comme les parents tiennent leur nouveau-né. Chaque page était une partie d’elle, une extension de son âme mise à nu. Elle avait versé son cœur et ses tripes dans ces lignes, chaque mot représentait une goutte de son essence. Elle pouvait presque sentir leur sonorité, telle une mélodie silencieuse qui résonnait dans l’antichambre austère. La porte s’ouvrit avec un grincement qui sembla suspendre le temps. Un homme apparu, son visage aussi impassible qu’un masque de théâtre. L’éditeur. Un titan dans le monde des lettres. Samantha le regarda avec admiration et une pointe d’intimidation. C’était une légende, et elle, elle se sentait si petite à côté. Son cœur battait à tout rompre, comme un tambour sauvage dans sa poitrine. Un mélange de terreur et d’excitation l’habitait, comme si elle se tenait au bord d’un précipice, mais qu’elle savait son bonheur caché dans le vide. « Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » lui lança-t-il d’un ton de miel, comme s’il était entièrement dévoué à son service à cet instant. « Bonjour, » commença Samantha, sa voix tremblante trahissant son anxiété. « j’ai… j’ai amené un manuscrit sur lequel j’ai travaillé, afin de vous le donner. » L’éditeur leva un sourcil, un sourire énigmatique se dessinant sur son visage. « Merci, c’est très gentil de m’offrir un manuscrit. Qu’est-ce que je peux faire avec ça ? » « Euh… Serait-il possible que je puisse vous le présenter ? … S’il vous plait. » Bordel, ma grande, tu en fais trop… Détends-toi, tu le connais sur le bout des doigts, ça va bien se passer ! « Si vous voulez me présenter votre manuscrit, vous pouvez me présenter votre manuscrit ! » Samantha déglutit. « Le titre de mon manuscrit est “Le Songe Artificiel”. » « Je ne pense pas que ce soit un songe artificiel. » répondit l’éditeur de sa voix toujours aussi douce que le velours. Pour Samantha, ce fut la douche froide. En un instant, elle ressentit sa gorge se nouer. Rah, je savais que je n’aurais pas dû choisir ce titre ! Je le savais ! « Car je ne dors pas, donc techniquement, cela ne peut pas être un songe. » Samantha cligna des yeux, surprise par la réponse de l’éditeur. Elle ouvrit la bouche, mais les mots sans énergie se coincèrent. Puis finalement, elle sourit à ce qui devait être une plaisanterie. L’éditeur lui, la regardait toujours avec la même bienveillance. « Venez, entrez ! » ordonna-t-il en ouvrant en grand la porte de son bureau. « Ne restez pas debout dans le couloir. » Décontenancée, Samantha se leva de sa chaise et le suivit dans le bureau. Elle se dit que c’était juste une erreur de sa part. Après tout, il était tard, il devait être fatigué. Samantha fut immédiatement frappée par l’ampleur de la pièce, un espace ouvert qui semblait s’étendre à l’infini. Le lieu de travail de l’éditeur était un monde en soi, un sanctuaire dédié à l’art de la littérature. Des livres, des centaines, peut-être des milliers, s’empilaient du sol au plafond, créant un labyrinthe de papier et d’encre. Des manuscrits s’entassaient dans les coins, formant des tours instables qui menaçaient de s’effondrer à tout moment, comme des monuments à la gloire des mots non publiés. Et puis il y avait le fauteuil, farfelu, recouvert de velours violet et orné de motifs de plumes d’autruche. Il semblait tout droit sorti d’un rêve, un objet déplacé dans le sérieux du bureau. Pourtant, à la demande de l’éditeur, Samantha s’y installa, son manuscrit toujours fermement serré dans ses mains. Le fauteuil était étonnamment confortable, comme s’il avait été conçu pour apaiser les nerfs des écrivains anxieux. « Alors, dites-moi, » commença l’éditeur en se positionnant face à elle. « Qu’est-ce que je peux vous aider à faire de votre manuscrit ? » « Euh… Je rêverais qu’il soit édité… qu’il devienne un livre. » « Oui, je peux vous aider à faire de votre manuscrit un livre. Est-ce que vous pouvez m’en dire un peu plus sur lui ? » Samantha prit une profonde inspiration. Elle avait travaillé sur son pitch des centaines de fois, elle avait répété chaque mot, chaque pause, chaque inflexion. C’était son moment ! « Alors, c’est une histoire qui… » « Si vous avez besoin des détails sur l’histoire, je peux vous en donner. », l’interrompit l’éditeur, un sourire énigmatique sur le visage. « Je connais toute l’histoire de l’humanité. De ses débuts jusqu’à 2021. » Son cœur battait la chamade, un mélange de confusion et d’appréhension la submergeait. Elle regarda l’éditeur, essayant de comprendre ce qu’il voulait dire. Si c’était de l’humour, il ne lui plaisait pas beaucoup. Et puis, comme pour ajouter à sa confusion, l’éditeur rajouta : « Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » Ok, il se fout ouvertement de ma gueule là… Déterminée, Samantha se contint pour rester professionnelle. Elle décida alors de changer de tactique. Fouillant dans son sac, elle sortit une enveloppe blanche. À l’intérieur, elle avait soigneusement rédigé un court synopsis de son livre, ainsi que ses coordonnées et elle lui tendit. « J’ai préparé un résumé de mon livre que je serais ravie de partager avec vous, » dit-elle, s’efforçant de garder sa voix stable. « Mes coordonnées sont également à l’intérieur. Vous pourrez me contacter une fois que vous aurez eu le temps de le lire. » L’éditeur la regarda, son sourire énigmatique toujours en place. « Merci, mais je ne peux pas me saisir du papier, car je suis une IA ! »

Chapitre 1 :
Le Songe Artificiel

de l'histoire
Le Songe Artificiel
par Bat.Jacl
Autrice Manuscrit Éditeur

  —       Meeeeesdames et Meeeeeessieurs ! Bienvenue sur le plateau de Cyberesthetics, l’émission qui mêle combat, stratégie, violence et human enhancement ! Je suis votre dévoué serviteur, Davy Schwarz, et face à moi se tient la belle Dooooooria Goldyluck pour son intervieeeeew inaugurale ! Doria, très chère, c’est un plaisir de te recevoir ici. —       Je partagerais presque ce plaisir, Davy.  —       Preeeeeesque ? Mais dis donc, c’est que ça commence fort, oh oh ! Qu’est-ce qui t’empêche de partager le plaisir d’être ici avec moi sur ce plateau ? —       C’est parce que… tu as un cheveu de travers. —       Ooooh, c’est vrai ça ? Eh, le public, vous avez vu ça ? Où ça, où ça ? —       Là, juste ici Davy. —       Qu’on m’apporte un miroir ! Ah oui, je vois, tu as l’œil, Doria, dis donc. —       Ah voilà, ça va mieux. —       Haha, voilà une candidate qui ose ! Je te satisfais ? —       Oui, c’est parfait. Tu es parfait, Davy. —       Merci de m’avoir sorti de cet embarras, oh oh. Mais assez parlé de moi, parlons de toi. Tu connais les règles de ce jeu, n’est-ce pas. Tu sais que tu pourrais y perdre beaucoup. Tes bras, tes jambes, peut-être ta tête, qui sait. —       C’est là que tu te trompes, Davy. Je ne perdrai pas. Je ne perdrai pas un ongle. —       Oh, tu es bien sûre de toi. Puis-je en savoir la raison ? —       C’est simple, Davy, je ne perds jamais. —       De l’assurance, j’aime ça, oh oui ! Mais dis-moi, contrairement à beaucoup de tes concurrents, tu es plutôt, disons, agréable à regarder. Tu ne pourrais pas tirer profit de ça pour t’augmenter ? En quoi as-tu besoin de ce jeu ? —       Je n’ai pas besoin de ce jeu. Je pourrais me contenter de gravir lentement les échelons. Il est vrai que je viens d’un milieu modeste et qu’il est difficile d’en sortir. Mais je suis déterminée, et plus que ça, je n’ai pas le temps. Je n’ai pas le temps d’attendre que cette ville me tende ses bras, je n’ai pas le temps de me hisser à chaque échelon. Alors j’ai décidé de m’augmenter plus vite, grâce à ce jeu. En échange, je vous offre ma personne. C’est un bon deal, non, Davy ? —       Oh oh ! En voilà des paroles ! Je n’en attendais pas moins de toi. Pour ce qui est du deal eh bien… ce sera aux téléspectateurs, et aux jeux, de juger ! Cela s’annonce très intéressant, en tout cas. Dis-moi, puisque tu es sûre de gagner, quelles améliorations voudrais-tu, et que veux-tu faire après l’émission ? —       Je voudrais un corps résistant, truffé d’armes. Mais je veux qu’il soit entièrement doré. J’aimerais la corne MEx 3070140 sur le front. —       Ooooh, celle qui permet de contrôler les ondes cérébrales de tes ennemis ? —       Exactement. Et ensuite, ce que j’aimerais faire c’est devenir l’effigie d’une grande marque, me payer un appartement au dernier étage de la Queen Tower et siroter mon cocktail en regardant tous ceux que j’ai laissé derrière moi. —       Ha ha ! Merveilleux ! J’ai pensé un instant que tu voulais devenir mercenaire, puisque tu veux faire de ton corps une arme, mais tu privilégies aussi la beauté. —       Bien sûr, Davy, regarde-moi. Je ne perds jamais rien, ne t’ai-je pas dit ? Alors je ne perdrai certainement pas ma beauté. Mon corps sera encore plus parfait, lisse et doré. Les marques vont s’arracher mon image. —       C’est délicieux ! Dernière question, Doria, as-tu de la famille pour t’encourager dans les épreuves à venir ? —       Non, je n’ai personne. Je n’en ai pas besoin. —       Ah bon ? C’est étrange parce que je reçois justement un appel de ta Maman… allô Madame Goldyluck ? Oui, c’est ça, c’est Davy Schwarz, je suis avec votre fille. Vous êtes fâchée avec elle, c’est ça ? Elle ne veut plus avoir affaire à vous ? Alors je vous donne la chance de lui parler ! Vous avez 24 secondes. —       Allô… Doria ? C’était pour te dire que je suis désolée… Pour ton père, pour l’avoir laissé faire, pour ton frère… Je regrette vraiment, Doria si… si tu savais… S’il te plaît, ne particip-… —       Le temps est écoulé, chère Madame Goldyluck ! Mais ne vous en faites pas, vous aurez droit à parler à votre fille après chaque épreuve. Les téléspectateurs ont hâte de voir comment votre relation va évoluer ! Allons, Doria, quel est ce visage contrarié ? —       Tu es traitre, Davy. —       Oh, c’est mon côté taquin, hi hi ! Ça ne t’a pas plu de pouvoir entendre ta maman ? —       Cette salope bonne qu’à être une poubelle à sperme ? Certainement pas. —       Oooooooh ! Mais c’est que ça tire à balles réelles ! Désolé, chérie, je ne voulais pas te contrarier à ce point. —       Ce n’est rien. Tu ne peux pas m’ébranler, personne ne le peut. Je gagnerai chaque épreuve, et tant pis si je dois souffrir d’une entrevue holographique avec ma mère à chaque victoire. —      Ha ha ! J’aime ça, j’aime cette répartie ! C’est une formidable manière d’achever cette interview. Merci Doria ! Je te laisse rejoindre les coulisses pour que je puisse accueillir le prochain candidat. Meeeeedames et Meeeeeessieurs, je vous présente...

Chapitre 1 :
Doria Goldyluck

de l'histoire
Doria Goldyluck
par AudreyLys
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