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  • pour écrire à plusieurs 👥
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  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

446 auteur·rice·s inscrit·e·s
561 chapitres coécrits
243562 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (125) Concours (114) Nouvelle (99) Héros (99) Fantasy (95)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


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Quelques Chapitres à ne pas oublier

— Bon… Je résume. Donc… tu es en train de me dire qu’on a un fils dans une autre réalité et que tu dois le retrouver dans cette réalité où il n’existe pas pour… sauver ta réalité où il existe ? C’est bien ça ?       Ashley avait rarement eu l’air aussi inquiète qu’aujourd’hui. Dans ses yeux, je voyais qu’elle me prenait pour un fou. Avais-je eu raison de lui raconter toute l’histoire ? Elle l’avait écoutée sans m’interrompre une seule fois mais, de toute évidence, elle ne me croyait pas. Normal. Qui croirait une histoire pareille ? J’étais définitivement seul et ma réalité cesserait d’exister, Yves avec.        Déchiré par cet inéluctable, je hochai la tête. Mon regard s’arrêta sur le verre de whisky que j’avais avalé avant l’arrivée d’Ash, faute d’un meilleur soutien pour encaisser la situation. Je ne bois pas beaucoup mais, parfois, ça s’impose. Vide, il reflétait la lumière du plafonnier qu’elle avait allumé. Si elle n’était pas rentrée, je serais resté dans le noir, la tête entre les mains, incapable de démêler la multitude qui m’étouffait. Je relevai les yeux vers elle. J’avais désespérément besoin d’elle. Si elle m’abandonnait…       Adossée à sa chaise, elle me dévisageait d’un air mi-perplexe mi-affolé. Envisageait-elle d’appeler mon psy ? Avais-je seulement un psy, dans cette réalité ? Je n’étais plus sûr de rien. Aucun de mes souvenirs n’étaient fiable, ni ma rencontre avec Ash, ni aucun des moments que nous avions passés ensemble, ni le nom de mes voisins. Il n’y avait plus haut ni bas et je tournoyais dans le vide. Par pitié, donne-moi un repère ! Un ancrage. J’avais juste besoin d’un point d’ancrage, si petit soit-il.       Elle soupira d’un air résigné et posa ses coudes sur la table, menton posé sur ses poings joints. Elle me fixa avec gravité et mon cœur s’accéléra. Me… croyait… elle ?       — Tout d’abord, assure-moi d’une chose : as-tu fumé ou pris quelque chose ? Quelque-chose d’autre que le whisky, j’entends.        Je secouai vigoureusement la tête.— Non, je n’ai rien pris.       En étais-je vraiment sûr ? Je veux dire, moi, je n’avais rien pris, mais le moi de cette réalité-là ? Et si mes souvenirs de ma réalité n’étaient que l’effet d’un bad-trip qui aurait mal tourné ? Mais je vis dans les yeux d’Ash qu’elle me croyait. Elle hocha la tête et croisa les bras sur la table.— Bon, ça doit être grave, alors.       Silence. Elle réfléchissait. Je n’osais pas l’interrompre. De toute manière, pour dire quoi ? Je n’avais pas la moindre foutue idée du plus petit début de piste ! Je la regardais comme le messie, je me voyais la regarder, j’étais ridicule mais incapable d’en avoir honte. De fait, c’était bien ce qu’elle était : mon unique espoir. Aussi le temps s’étira-t-il en silence tandis qu’elle se frottait pensivement la lèvre inférieure, le regard perdu dans le vague. Je n’osais même pas cligner des yeux – de peur de la distraire ? Crétin ! Mes yeux me brûlaient. Je dus me résoudre à les faire cligner, pour les réécarquiller aussitôt. J’étais douloureusement conscient du filet de respiration qui s’engouffrait dans ma gorge resserrée. Ma bouche était sèche bien que je n’ai pas dégluti depuis plusieurs secondes. Ou minutes ? Ou années ? Comment garder la moindre notion du temps quand votre réalité s’effondrait ? Le temps avait-il seulement un sens ? Pourquoi étais-je incapable d’arrêter de mouliner ma cervelle ?— Une chose est sûre, murmura-t-elle soudain. Yves n’existe pas dans cette réalité. Pourtant, pour le trouver, il faut bien qu’il existe quelque part…       Elle aurait tout aussi bien pu crier, l’effet n’aurait pas été différent. Je lui répondit du tac au tac, bien plus acide que je ne l’aurais souhaité :— Effectivement, tu vois où est le problème !       Je le regrettai aussitôt. Elle essayait de m’aider, pourquoi passais-je mes nerfs sur elle ? Elle reporta soudain son regard sur moi.       Vous avez déjà fait tomber le vase préféré de votre mère ? C’était juste une maladresse, une seconde d’inattention. Sauf que voilà, le vase tombe. Il tourne au ralenti, vous en voyez le moindre détail. Vous tendez les mains pour tenter de le rattraper, vous êtes désespérément lent. Tout est si lent que le vase semble ne jamais devoir atteindre le carrelage, rester toujours en suspension alors que vos doigts si proches sont incapables de l’effleurer. Et tout à coup, le vase explose. Et le temps reprend son cours. Et le seul mot qui vous vient à l’esprit, c’est : merde.       Le regard d’Ashley était exactement comme le vase qui tombait. Je le regardai se river sur moi, impuissant. J’avais envie de disparaître, car je pressentais déjà l’impact. Tout ça pour un coup de coude malheureux, une seconde d’inattention… Une seconde d’inattention peut condamner votre réalité tout entière.— Je sais où il est.— Hein ?       Quoi, pas d’énervement, pas d’éclat de voix ? Elle ne balayait pas tout d’un revers de bras, ne me disait pas de me démerder vu que je me sentais obligé d’être désagréable, elle… Quoi ?!— Je sais où il est, répéta-t-elle.       Le vase avais repris sa place sur l’étagère, le coup de coude n’avait jamais existé. Et… Le sens de ses paroles me percuta soudain et je me levai d’un bond, incapable de rester assis une seconde de plus.— Où est-il ? m’écriai-je.       Elle pencha sa tête sur le côté, un geste interminable.— Calme-toi, me dit-elle. Rassied-toi. Tu ne vas nulle part.        Je n’y comprenais plus rien. Vous êtes-vous déjà pris une baie vitrée dont vous n’aviez pas capté l’existence ? Je retombai sur ma chaise, sonné, les membres flasques. — Où est-il ? répétai-je, au bord des larmes.Elle se pencha en avant, le visage le plus proche du mien que le permettait la table entre nous, l’air si sérieux que je ne pus contenir un mouvement de recul.— Au seul endroit où il existe dans cette réalité : la tienne.— Hein ?       J’avais bien entendu tous les mots mais elle aurait tout aussi bien pu parler mandarin ! Elle reprit en parlant lentement – un peu comme si elle s’adressait à un attardé mental :— Tu es l’unique personne au monde pour laquelle Yves a une existence quelconque. Cela signifie que le seul endroit où il existe, c’est en toi. Inutile de courir.       En moi. Yves, en moi. Sauf que ça ne m’aidait pas du tout !— Mais où ? m’écriai-je. Je ne sais pas où il est, moi ! Je… je… (Je palpais mon corps frénétiquement, comme quelqu’un qui cherche ses clefs alors même qu’il n’a aucune poche.) Aide-moi ! Tu dois m’aider à le trouver !       Mais elle s’était reculée, l’air peinée. Elle secoua la tête.— Je ne peux pas.— S’il te plaît !       Je voulais pleurer, l’étrangler, la supplier à genoux… Tout, tout sauf la laisser m’abandonner. Elle n’en avait pas le droit !— Je ne peux pas ! répéta-t-elle, le ton plus haut.       Elle se leva d’un coup, la chaise racla le carrelage. Elle soupira profondément, les mains sur les hanches, fixant le plafond quelque part au fond de la pièce. Silence. Elle finit par baisser les yeux sur moi. Ils brillaient de larmes.— Je voudrais tellement t’aider, balbutia-t-elle. Mais… Je ne peux pas ! Tu comprends ?       Une larme coula sur sa joue et elle l’essuya du revers de sa main, tout en reniflant. Elle regarda ailleurs puis revint à moi. Quand elle parla, sa voix était un peu plus ferme, plus posée :— Je ne connais pas cet enfant. Il n’existe pas pour moi. Comment pourrais-je le trouver ? Et en toi, par-dessus le marché ? Je… (Un rire nerveux la secoua.) Je n’y ai pas accès, à ton intérieur !        Ses yeux étincelaient. Ma mâchoire pendait bêtement mais je n’avais pas la présence d’esprit de la remonter, à la fois dévasté et fasciné. Elle secoua la tête.— Non. Je suis désolée. Mais tu devras le trouver seul.       Et elle tourna les talons pour gagner la porte d’entrée. Où allait-elle ? La question me vint naturellement mais me parut aussitôt futile. La seule chose qui comptait, c’était qu’elle s’en allait. Qu’elle me laissait. Seul. Déjà, sa main était sur la poignée. Elle allait l’abaisser… Soudain, elle se ravisa et tourna la tête vers moi, sans pour autant lâcher la porte.— Ulysse ? Je t’aime.       Je t’aime. Trois mots. On se les était dits des centaines de fois. À quoi pensions-nous ? À l’affection que nous avions l’un pour l’autre, sans doute. Je n’avais jamais réalisé à quel point j’étais à côté de la plaque. À quel point l’est tout le monde quand ils disent ces trois mots.       Je t’aime. Trois mots qui me clouèrent sur place. Et je sus pourquoi elle devait s’en aller.       La porte s’ouvrit, se referma avec douceur. Et Ash n’était plus là.         C’était ici. L’endroit exact où j’avait perdu Yves. L’endroit idéal pour le retrouver. En tous cas, je n’avais pas de meilleure idée.       J’eus beau chercher, la rue était en tous points semblable à celle dont je me souvenais. Si on exceptait qu’il faisait nuit, bien sûr.        La porte se trouvait juste deux pas devant moi. Enfin, l’endroit où avait été la porte. Je respirai à fond, rejetai les épaules en arrière pour me donner du courage et fis deux pas. Qu’avais-je à perdre ?— Waaaaaaaaah… !       Le cri était sorti tout seul dès l’instant où j’avais commencé à tomber. Il s’interrompit sous l’effet conjoint de mon manque de souffle et du sol que je percutai durement. Je me relevai en gémissant, endolori, palpant mon corps à la recherche d’une fracture.       Autour de moi, tout était noir, aussi noir que dans l’antre du ‘‘loup’’ qui était dans la chambre d’Yves tout à l’heure.        Je n’avais apparemment rien de cassé, même si j’aurais quelques beaux bleus. Ce n’était pas mon problème le plus urgent ; je n’avais absolument aucune idée de l’endroit où je me trouvais !— Ainsi, tu es arrivé jusqu’ici.       La voix, féminine, hérissa tous les poils de mon corps. Je me tournai vers son origine, yeux écarquillés sur une obscurité muette. — Qui êtes-vous ? questionnai-je.— On m’a donné de nombreux noms. Nyx est bien resté. As-tu retrouvé ta clef ?— Vous savez ?— Mon petit frère est bavard. Et un peu blasé, aussi. Trop. J’étais curieuse de te rencontrer.— C’est flatteur. Mais pourquoi ?       La ‘‘femme’’ éclata de rire en retour. — Flatteur ? Tu n’y est pas du tout ! Mais, vois-tu, les créatures égarées m’inspirent toujours pitié, c’est ma faiblesse. J’en ai guidé tant et tant, tu n’imagines pas !— Guider ? Vous pourriez me… guider ? vers Yves ?— Pas exactement. Héméra ! Ma puce !       Une voix répondit, douce est lointaine. — Suis Héméra, m’ordonna Nyx. Et garde bien ta clef, sans quoi personne ne pourra rien pour toi.        La voix douce et lointaine me tirait. Droit vers Nyx. La présence de cette dernière était de plus en plus forte. Elle bourdonnait, me prenait aux tripes, menaçait de me faire voler en éclat. Elle devenait si forte qu’elle m’étouffait, visqueuse. Elle me broyait ! Yves. Yves ! Mon seul point d’accroche. Mon fils, en moi. La voix chantait toujours alors que je traversais la nuit.  — Papa !— Monsieur, tout va bien ?— Papa, réveille-toi !       Kssss ! Il est temps de te réveiller…

Chapitre 4 :
La clef

de l'histoire
L'Univers
par saule
Rêve Réalité Dilemme

Elle crut plus d’une fois être sur le point de rendre l’intégralité de son déjeuner sur les baskets de ce pauvre Lucien. Sans trop savoir comment ni pourquoi, elle se retrouvait désormais lovée dans ses bras, tremblante comme une feuille sans raison apparente. Il sentait l’essence. Elle en aimait bien l’odeur. Lucien se crispa presque à son contact, et davantage en entendant la terrible menace qui planait juste au-dessus d’eux, là-haut sur la colline. Leyla jeta un regard par-dessus l’épaule du gaillard et il lui sembla voir quelque chose dégringoler du petit mont ; quelque chose ou plutôt quelqu’un, d’énorme et de rougeâtre, visiblement plongé dans une colère noire. Ses petites mains vinrent accrocher le tee-shirt de Lucien, conscientes qu’il devenait leur dernier point d’encrage. La chose se rapprochait, et plus sa course venait les rencontrer, plus la brunette parvenait à discerner sur quoi elle se déplaçait : le sol se tapissait de cartes à jouer au fur et à mesure de son avancée. -C’est pas possible, pensa-t-elle à voix haute, on nage en plein délire. Elle ferma les yeux si fort que ses paupières blanchirent d’effort, mais en les rouvrant, le « délire » continuait de la noyer. -Lucien, c’est ça ? osa-telle d’une petite voix terrorisée, on devrait peut-être déguerpir en vitesse… Enfin, toi tu devrais y aller, j’arriverai pas à suivre ton rythme. Emmène Alice. Leyla se résigna à lâcher le jeune homme pour venir fourrer ses mains dans ses poches, presque courageuse. Ses yeux d’ambre ne quittaient plus la tempête qui s’approchait d’eux. Elle crevait de peur, et ça se lisait dans les frémissements de ses lèvres. Au moins, songea-t-elle, ils auront plus de temps pour fuir. Un soupir sur sa gauche la détourna une seconde de sa concentration. -Pas très maline toi, j’me trompe. Comme si c’était mon genre de m’barrer en laissant une nana assurer mes arrières. Il croisa les bras sur son torse, fixant lui aussi l’horizon. -Alice, attrape la Marcheuse et cassez vous. Lulu va gérer. La blondinette, toujours plongée dans une folle inquiétude, se jeta sur lui pour déposer une légère marque d’affection dans le creux de son cou. Puis, elle reporta son attention sur Leyla, un petit sourire en coin, avant de lui attraper l’avant-bras et de la tirer dans la forêt qui se dressait derrière eux. Cette dernière n’eut même pas l’occasion de protester, le souffle coupé par la force soudaine d’Alice. Elles disparurent à travers les épaisses cimes. Lucien, à présent seul, encra davantage ses pieds dans le sol. -C’est bien beau de vouloir jouer les héros, mais me voilà dans une sauce monumentale moi… La cavalcade pris brutalement fin la seconde qui suivit, le monstre s’arrêta aux pieds du type au blouson de cuir. La vision de cet énergumène n’avait rien de désagréable, mais l’odeur entêtante de fleurs pouvait écœurer n’importe qui. Il se trouvait désormais nez à nez avec ce qui ressemblait le plus à la Reine de cœur qu’il connaissait. La belle se planta devant lui dans un nuage de poussière et de cartes, sa longue chevelure écarlate flottant derrière elle. Ses petits yeux perçants s’injectèrent de sang et ses lèvres carmin se pincèrent. -Où est-elle, pouilleux ? Eructa-t-elle, obligée de lever la tête pour s’adresser à Lucien. Car si elle n’était pas déplaisante à regarder, contrairement à l’image affreuse qu’en avait le garçon, elle ne devait pas dépasser le mètre cinquante. Lui, il se contenta d’hausser un sourcil, sûrement vexé par le « pouilleux ». -Qui donc ? La reine n’apprécia guère l’ironie dont il venait de faire preuve. Elle fourra la main dans un tas de carte, lequel venait tout juste d’apparaître à ses pieds, et en ressortit une gigantesque faux, ornée de dorures et de roses. Quelques pétales s’échouèrent d’ailleurs au sol. La demoiselle fixa son arme juste sous la gorge dudit écuyer, une goutte de sang perla de celui-ci, mais il ne recula pas. -Petit impertinent, si tu ne me dis pas tout de suite où ta copine est passée, je te coupe la tête. -On n’a pas élevé les cochons ensemble, vieille peau, repose ton bâton où tu risques de le regretter. Lui-même ne savait pas d’où lui venait cette audace soudaine, alors que la faux lui brûlait les cordes vocales. Il avait confiance en ses mots et en son assurance, suffisamment pour dérouter son adversaire. Et son intimidation fonctionna avec brio puisque la reine devint aussitôt toute cramoisie de colère ; Lucien put même entendre un grognement bestial s’échapper de sa bouche. Elle appuya un peu plus sa lame sur la peau claire du jeune homme. -Est-ce ton dernier mot ? -Oui Jean-Pierre. Alors qu’elle fronçait les sourcils d’incompréhension, Lucien afficha un sourire satisfait. D’un geste d’une précision chirurgicale, il saisit la faux et profita de la surprise pour la subtiliser à la reine, puis, dans son mouvement, il s’accroupit et la faucha en utilisant le manche. Lorsqu’elle tomba à la renverse dans un nuage de carte, l’écuyer fit aussitôt volte-face. L’air frais pouvait bien mordre son visage, il s’enfonçait à toute allure dans la même forêt que ses congénères un peu plus tôt. Les branches lui fouettaient le visage et il préférait ignorer tous les petits murmures qui sillonnaient entre les arbres. Impossible de savoir où ses deux ladys avaient pu filer, si bien que quand il s’estima hors de portée des « Qu’on lui coupe la tête ! » de la reine, il s’arrêta net. Un arbre renversé lui fournit un merveilleux instant de répit, sans s’en rendre compte, il ne trouvait plus son souffle. Il faut dire qu’en plus de cela, la faux fleurie n’était pas des plus maniable pour courir à en perdre haleine. D'autant plus que la blessure à sa tête, dernier souvenir du Chapelier, commençait à se rappeler à lui. -J’vais jamais les retrouver… lâcha-t-il en passant le dos de sa main sur son front plein de sueur. Un brusque crépitement devant lui le surprit dans sa réflexion. Comble des rencontres du jour : il tomba sur un énorme chat, qui venait tout juste d’apparaître ici, aux yeux rieurs, au large sourire carnassier et aux étonnants reflets violacés.

Chapitre 5 :
Ils courent, ils courent

de l'histoire
Le livre dont vous êtes le...
par MadBlackHands

Après avoir lancé mon sac sur le lit, je m'étale à côté en fixant le plafond. Je laisse mon esprit s'égarrer à essayer de comprendre comment cette journée a pu être encore plus désastreuse que je l'avais imaginé.  Je prend quelques minutes pour me la repasser en tête.  A quel moment me suis-je senti le plus à part ? Le moins lycéen d’entre tous ?  Est- ce au moment où les portes ce sont ouvertes devant moi et que j'ai pénétré dans ce bâtiment qui deviendra à mes dépends ma seconde demeure pour le reste de l'année. Ou peut-être, est-ce lorsque le professeur de français, Mr Pinel, a commencé son cours, et que malgré mes nombreux efforts, mon esprit n’a cessé de se perdre dans mon tourbillon perpétuel de pensées ? Les 15 minutes de pauses ont été aussi un instant fort de cette journée. Assis seul, à observer les gens passer, leurs comportements me questionnent. Tel un spectateur assis sur mon banc, j’ai l’impression d’assister à un pièce de théâtre, à laquelle je n’y comprendrai rien. Précisément, à cet instant, je me sens comme le spectateur de ma propre vie ; et cette question qui en ce moment ressors parmi toutes les autres, me frappe à nouveau au visage «  et si la mort me fauchait, qu’est ce que ça changerai ? » Cette journée m’a tout l’air d’en être un bref aperçu : les minutes semblaient interminables, je suis devenu invisible aux yeux des gens. Mon existence ne me semble pas être indispensable, je ne comprend pas mon but et mes objectifs, et d’ailleurs, quel est le but de l’existence de chacun ? Tant de questionnements qui agitent mon esprit, et pour lesquels je ne trouve pas la réponse.   - Chéri, le repas est prêt, tu viens manger ?   Déjà, l’heure du repas est là, je me suis encore perdu, allongé seul sur mon lit.   - Je suis là, maman.   - Alors cette première journée mon chéri, comment s’est-elle passée ?

Chapitre 2 :
Sans réponse

de l'histoire
Et si on mourrait demain?
par Canelle
Début Écriture Collaboratif

— Oui, quelqu’un vient de commettre un crime ici et cherche à me faire porter le chapeau ! Sophia vous regarde avec suspicion, ses yeux plissés. — Ou alors, vous l'avez juste assassiné... Vous choisissez de ne pas répondre à son insinuation. Vous savez que cela n'a aucun sens. Vous réfléchissez rapidement, conscient que la police pourrait facilement tirer la même conclusion erronée, surtout étant donné votre proximité avec Erik lors de la soirée précédente. — La police tranchera. Monsieur le majordome, pourriez-vous les contacter ? — Bien entendu, monsieur, répond-il en s'inclinant. Par contre, je tiens à préciser que le manoir de Purplesang est assez éloigné de tout. — Je le sais bien. Du coup, vous calculez qu'il leur faudra au minimum la journée entière, voire plus. La police arrivera dans la nuit. Vous regardez discrètement votre montre. 9h07. Cela vous permettra de vérifier l'heure exacte à laquelle la police a été réellement prévenue. — Et avant qu'elle n'arrive, à moi de mener ma propre enquête ! Vous frémissez intérieurement. Votre ami vient d’être assassiné, et malgré l'horreur, une part de vous est captivée par le mystère à résoudre. Vous décidez de commencer par les longs cheveux blonds.   Vous convoquez Ben dans un endroit isolé du manoir, peut-être la bibliothèque, pour éviter les oreilles indiscrètes. En entrant, vous remarquez le désordre : chaises renversées, livres éparpillés. Le lieu semble avoir été quitté précipitamment ou fouillé. Vous fixez Ben, qui semble légèrement mal à l'aise. — Où étais-tu cette nuit, Ben ? À quelle heure t'es-tu levé et couché ? Ben prend une profonde inspiration, fixant le sol un instant avant de répondre. — Je me suis couché tôt, juste après notre petite fête... Je... je ne me suis levé qu'au bruit des gens qui couraient dans le couloir ce matin. — Comment étaient tes relations avec Erik ? Y avait-il des tensions entre vous ? Après avoir posé votre question sur ses relations avec Erik, vous observez attentivement Ben. Il prend un moment pour répondre, ses yeux dérivant vers la fenêtre avant de rencontrer à nouveau les vôtres. — Erik et moi, on se connaissait à peine. On s'est juste parlé quelques fois pendant le dîner hier soir, rien de plus. Pas de tension, vraiment. Son ton est calme, mais quelque chose dans sa manière de détourner brièvement le regard vous met en alerte. Vous soupçonnez qu'il minimise leur interaction ou qu'il cache un détail crucial.   C’est à ce moment précis qu’un hurlement retentit à travers tout le manoir, un cri déchirant que vous reconnaissez comme celui de Sophia. Ben parait presque soulagé. — Mince, murmurez-vous en vous levant brusquement. Vous n’avez eu le temps de poser que deux questions.

Chapitre 4 :
Vous interrogez Ben

de l'histoire
Séjour au manoir Purplesand
par Bat.Jacl
Cluedo Huis Clos Enquête

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