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The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

484 auteur·rice·s inscrit·e·s
673 chapitres coécrits
576676 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (187) Écriture (162) Début (131) Concours (127) Nouvelle (112)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 1 : La bibliothèque

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Entre les rayons infinis, silencieusement, se déplaçait une grande silhouette aux allures sombres.Elle était drapée d’étoffes blanches, légères, et lâches.Ses mains étaient découvertes, de même que ses pieds, et sa tête. Ses bras, cachés si baissés, se découvraient quand elle les levaient.De long cheveux blanc lui tombaient au milieu du dos et en cascade sur ses épaules, …



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Chapitre 4 : Les vents contraires

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Défi : Les points sur les i

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Beaucoup d'histoires ici commencées restent malheureusement sans lendemain, ce qui chagrine un tantinet mon faible esprit qui abhorre les conclusions trop ouvertes.Et si, même si cela nécessite de sauter quelques chapitres, qui seront complétés par la suite, nous imaginions des fins pour ces histoires ? Une, deux, pourquoi pas trois afin que les autres puissent choisir la…



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Je vous propose un petit défis, auquel je vais moi-même me soumettre ce mois-ci.L'idée, c'est d'écrire un poème par jour pendant un mois.La poésie est au final presque inexistante ici, alors que ça peut être très sympa à lire, et un exercice intéressant je trouve.Concernant les poèmes, il n'y a aucune règle. Que vous soyez un.e habitué.e de la poésie, ou que vous n'en aye…



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Défi : Vers le Silence

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Si un ou deux personnes sont intéressées, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu “Vers le Silence” de Craig Duffy, éditions DidasKalie (Association). Dans la mesure où je ne décris pas tout,  je ne pense pas que ça posera des problèmes de droit, mais si vous pensez que oui, merci de supprimer la page et je trouverai un autre moyen de jouer. C'est un jeu de rôle épistolair…



776 lectures
1 suite
4 ramifications




Quelques Chapitres à ne pas oublier

          Le choix est vite fait : vous détestez ces bois. Non pas que vous y ayez déjà posé les pieds, mais les histoires à leur sujet étaient bien suffisantes pour vous faire trembler comme une feuille. De plus, il était bien connu que la vision des chats leur permettait de voir ce que l'œil humain ne pouvait percevoir. Comme les esprits et les fantômes, par exemple. Et vous n'avez absolument pas envie de vous réveiller en pleine nuit et de trouver Crachat en train de fixer le vide, cela suffirait à vous faire tourner les talons.           Ne restait donc que le Désert des Murmures. Vous ouvrez votre bourse pour en examiner le contenu et grimacez. C'était peu. Sachant qu'il vous fallait un moyen de vous abreuver et de vous protéger des températures, ces jolies pièces sonnantes et trébuchantes allaient vite disparaître. Tout en vous dirigeant vers la meilleure boutique du quartier magique avec Crachat coincé sous le bras, toujours aussi aimable, vous vous lancez dans un tas de calculs et de prévisions pour essayer d'organiser et d'optimiser votre voyage à travers l'étendue de sable. Si vous aviez plus d'argent, vous pourriez même louer un dromadaire ou un chacal de monte, ce qui vous faciliterait énormément la tâche.           Au moment où vous vous arrêtez devant le magasin, une explosion le secoue, secouant le panneau à l'entrée dont l'une des chaînes lâcha. Le panneau se balança quelques instants à la verticale tandis que les lettres dessus clignotaient dans un triste effort avant de s'éteindre, comme épuisées. Sans ces lumières, Le Bazar Fabuleux devenait presque illisible. Vous poussez la porte sans faire attention au panneau accroché dessus et dont vous connaissez déjà toutes els mises en garde et grimacez en entendant la cloche surpuissante qui émit un air aléatoire et discordant qui fit feuler Crachat.          Vous commencez à fouiner dans les rayons désorganisés en évitant au mieux tous les objets vivants et les créatures qui auraient définitivement plus leur place dans une animalerie ou un zoo, d'autres initiés en vert qui s'empressaient de faire leurs emplettes et les jeunes mages et sorciers qui se tenaient au milieu des allées pour discuter avec leurs amis. Vous sentez que trouver votre bonheur va être plus difficile que prévu.

Chapitre 4 :
Vous choisissez le désert

de l'histoire
Arcania
par Athelard
Arcania Magicienne Héroïne

Les mains enfoncées dans les poches, mon coeur, bien que relativement lent, battait puissamment, si bien que j'étais persuadé que le chat l'entendait. Nous marchions dans les couloirs, le vieux en tête, Alice et moi côte à côte, et le chat derrière. Je me répétais cette phrase "Ne jamais tourner le dos à un démon plus âgé, jamais". Je l'avais, dans mon jeune âge, appris à mes dépends. Seulement, Alice ne semblait pas inquiétée, ce qui me rassura un peu. À vrai dire, elle ne montrait presque rien, si ce n'était un peu d'agacement. Je me disais que j'aurais pu être plus tendre avec elle tout à l'heure. Je voulais engager la conversation, mais la présence du chat derrière moi ne me le permettait pas. Tous mes sens étaient en alerte constante, au cas où il déciderait de faire quoi que ce soit. Le vieux continuait de nous traîner le long du QG, pour finalement arriver sur le parking de l'entrée. Cela me permit enfin de faire face au démon, je ne savais pour autant pas si je préférais ça.   - Attendez moi là, je vais prendre des documents dans mon bureau et je reviens.   Avant même qu'Alice ou moi ayons le temps de dire quoi que ce soit, le vieux s'était de nouveau engouffré dans le bâtiment.   Le silence régna pendant quelques secondes qui me parurent bien trop longues. Je m'adossais alors à la voiture du vieux. Alice s'assit sur le trottoire, en face de moi, et son chat vint se lover autour d'elle, ne me lâchant pas du regard une seule seconde. La tension monta en moi, et je devais m'empêcher de transformer ma main, afin de ne pas créer de provocation. Je ne savais pas si Alice avait remarqué cette tension dès le début, ou si elle venait de s'en rendre compte, mais elle rappela son démon à elle, s'ouvrant le doigts avec sa bague. Le démon disparu, la tension dans mon corps se relâcha, ce que sembla noté Alice tout de suite.   - Merci, disais-je, le souffle irrégulié. - Hum - Désolé pour tout à l'heure.   Alice leva le regard vers moi, visiblement étonnée de me voir m'excuser. Je m'avançai vers elle, et lui tendai ma main.   - Enchanté de travailler avec toi.   Alice, visiblement très surprise, se leva, et prit ma main.   - De même. Elle s'assit de nouveau sur le sol.Tu peux t'assoir si tu veux. Hésitant quelque peu, je décidai finalement de m'assoir à ses côtés.   - Alors comme ça, ton démon est un chat ? - Ches' pour les intimes, Cheshire pour les autres. C'est un démon sigma. - Et toi, c'est Alice c'est ça ?   La question la fit réagir, comme si quelque chose n'allait pas avec ça, puis elle se reprit.   - C'est ça. Et toi ?   Je restai interloqué, ne sachant que répondre.   - Comment tu t'appelles ?   Je ne savais toujours pas que dire. Je dus prendre une inspiration, et du courage, pour lui répondre.   - Je ne sais pas.   Alice sembla interloquée.   - Tu ne sais pas ? - Non, je ne me souviens pas de ma vie avant... avant maintenant. - Et tu ne t'en est pas donné un nouveau depuis ? - Non. - Le vieux non plus ? - Non plus. - Lui alors...   Alice sembla agacée.   - Tu es de quelle catégorie ? - Delta.   Alice eu un frisson.   - J'ai fais beaucoup de victimes. J'ai perdu la chance de pouvoir me racheter un jour. Mais j'ai quand même fini par vouloir donner à d'autres cette chance que je n'ai plus.   Après une dizaine de secondes, Alice reprit la parole.   - Il te faut un nom.   Je ne savais que dire, et je n'eus pas le temps d'y réfléchit, car le vieux sortit du bâtiment.   - Je suis là !   Il était particulièrement enjoué. Nous voyant assis côte à côte, il sourit, mais ne fit pas de commentaire.   - Tout le monde en voiture. - On va où ? Alice demanda - À l'église !   Après presque 30 minutes de trajets, nous arrivâmes au pied d'une petite église de quartier. Faite de vieux bois et de pierres mal taillées, elle accusait les années. L'intérieur avait une odeur vraiment particulière, surtout pour moi. Je détestais entrer dans des églises, à cause des odeurs. Je pouvais discerner les odeurs du vieux bois, de la pierre, de l'humidité, de l'encens, de l'eau bénite, et des odeurs rémanantes de peur, d'envie, de tristesse, d'amour, et d'autres traces trop peu présentes pour être déduites. Il était cependant ironique de noter que l'apparition des démons semblait n'avoir aucun lien avec quelconque religion, ce qui rendait ces dernières totalement inutiles à mes yeux.   - Qu'est ce qu'on fou là, tu sais très bien que ce déteste ces endroits. - Je sais bien, mais on a une bonne raison de venir. Suivez-moi.   Au fond de l'église, près d'un temple, un prêtre était en train de prier. S'il s'avait qu'un démon allait se présenter à lui dans une église, il ferait sûrement un arrêt cardiaque. Le vieux lui adressa la parole.   - Bonjour mon père. - Ho, bonjour inspecteur. - Je vous présente mes associés.   Le prêtre sembla choqué de voir Alice. Fallait dire que la différence d'âge entre elle et le vieux était flagrante.   - Serait-il possible de s'isoler quelque part pour parler ? - Bien sûr, veuillez me suivre.   Le prêtre nous emmena dans un petit bureau mal rangé.   - Veuillez excuser le bazar, je n'ai pas l'habitude de recevoir du monde ici.   Une fois tout le monde assis, il reprit.   - J'ai effectivement contacté les autorités, concernant la série de crimes odieux qui a récemment eu lieux. - Pourquoi donc appeler la police ? Alice posa la question un peu sèchement. Elle ne semblait pas très à l'aise. - En fait, toutes ces personnes sont venus dans cette église au moins une fois. - Pourquoi ? - Majoritairement, pour se confesser.   Le vieux prit la parole afin de nous parler directement.   - Certaines des personnes étaient des habituées du lieu, d'autres ne sont venu qu'une seule fois. Le point commun entre elles toutes est qu'à un moment donné, toutes ces personnes sont passées par le confessionnal. Alice reprit.   - Un même confesseur les a donc toutes rencontrées.   Elle était décidemment très vive d'esprit.   - Savez vous qui a été leur confesseur ? Demandais-je. - Malheureusement non. Nous avons bien un registre de toutes les personnes travaillant avec notre église, mais il s'avère que la personne dont il est question nous a trompé avec une fausse identité.   Le prêtre sortit un dossier de son bureau.   - Voici une copie de nos dossiers. Ce sont toutes les traces que nous avons de lui. Malheureusement, nous n'avons pas de photo de son visage. - Merci beaucoup pour votre temps.   Le vieux prit le dossier.   - Est-il possible de voir le confessionnal ? - Bien sûr. Cependant, je doute que vous y trouviez quoi que ce soit.   Nous sortîmes tous du bureau. Alice semblait de plus en plus agitée. Le vieux le remarqua aussi, et d'un regard, elle comprit et quitta les lieux.   - Vient avec moi. Tu penses pouvoir t'en sortir ? - Je vais faire de mon mieux.   À mesure que nous nous approchions du confessionnal une odeur se distinguait des autres, à tel point qu'une fois arrivés, je devais me retenir de vomir.   - C'est atroce. J'en ai la nausée. - Qu'est ce que tu sens ? - L'envie de meurtre. Je suis pas qui est ce type, mais c'est un malade. - Bien, ça confirme donc mes soupsçons. - Je sors.   Je sortis en vitesse afin de prendre l'air et de ne pas vomir. Le vieux sortit peu après.   - Bon, on rentre au bercail. Vous allez bien ? - Ca va passer répondais-je. - Ca va aller aussi.   Le retour se fit dans le silence. Une fois arrivés, le vieux nous dit au revoir et rentra chez lui. Mon seul logement était au sein même du département pour des raisons de sécurité, et je ne me sentais pas d'aller me balader en ville. Aussi, je décidai de rentrer "chez moi".   - Je vais me rentrer aussi. À la prochaine alors. - Alors que je m'apprêtai à fermer la porte principal, Alice m'interpella. - Tu vas où ? - Chez moi. - Tu vis ici ? - Yep. J'ai pas trop le choix.   Un silence se fit pendant quelques secondes.   - Il te faut un nom.   Je me tournais vers Alice, et la regardais dans les yeux.   - Je te laisse en trouver un.   Ses yeux s'écarquillèrent.   - Au revoir.   Je fermai la porte derrière moi.

Chapitre 7 :
Duo

de l'histoire
Cheshire
par Laurent
Démon Enquête Horreur

Je revint sur notre plage. Encore une fois, encore un soir à l’attendre depuis mon départ de la grande ville. Le soleil avait déjà cédé sa place à la nuit, mais Séléné guidait ma route de son plus bel éclat. Tel un oeil qui regarde le monde me criant “je sais”, la lune me narguait, ajoutant à la détresse engendrée par l’absence de celui que je cherchais. Celui dont j’avais besoin.Chaque pas me rapprochait de l’endroit où nous nous étions vus pour la dernière fois. Là où nous nous étions quittés sans un mot après des années et des myriades de souvenirs construits ensemble. Des souvenirs dont j’avais besoin aujourd'hui. De la joie, pour recommencer à respirer après ce qu’ils m’avaient fait dans la grande ville. Loin de lui.Pourtant les autres enfants s'étaient toujours montrés jaloux, prétendant qu'il n'existait pas, que personne ne l'avait jamais vu et que je devais être folle. Pourtant, chaque détail de ses écailles, la sensation de ses palmes sous ma peau et les souvenirs de nos chevauchées à dos de dauphin restaient gravées dans le marbre de ma mémoire, dans la chaleur de mon sang et dans le moindre de mes choix de vie.Si tristes choix de vie. J'aurais eu besoin de lui ce soir là. Malgré toutes ces années, je pensais toujours à lui et il aurait dû venir me sortir de là. Mais non, j’avais du vivre la violence de chaque instant, de chacun de leurs actes.Enfin, j’arrivai à la petite grotte au fond de la crique. Les forces quittaient mes jambes à tel point que chaque grains de sable semblait me retenir plus fortement. Des sables mouvants pour poursuivre les tourments et les chaos emprunté à chaque aspect de ma vie depuis ce jour. Celui où nous nous étions quittés.Là petite chambre demeurai comme dans mon souvenir, aussi étroite que froide. Le sablier du temps avait emporté un par un les grains de sables qui composaient sa tombe. Celle que mes parents m’avaient demandé de construire pour grandir, bien que ce concept m’ait toujours paru vide de sens et effrayant. Je le revit allongé là, dans le froid et l'humidité et l'écho de mon pauvre discours d’enfant qui ne comprenait rien résonna à nouveau dans ma tête.“Papa et maman m’ont dit ce matin que nous allions partir. Pour mon bien. Les autres enfants me traitent de folle, car ils disent que tu n’existe pas. Papa et maman ne veulent pas que je t’emmène et ils disent que tu es mort ce matin. Dommage. Je t’aimais bien. Quand tu te réveilleras, viens me voir, je serai dans la grande ville.”Mais il devait m’en vouloir, car jamais il n'était venu. Ni pour mon bac, ni pour mes diplômes, ni pour cette parodie de mariage arrangé et aujourd'hui, il était trop tard.Je quittai la chambre funéraire plus vide qu’à mon entrée. Devant moi le monde riait et se moquait de moi. L'énergie des vagues me trempa les pieds jusqu'au chevilles et l’œil blanc de ma nuit m’examinait avec toute sa condescendance. Je me pris à hurler à la nuit.“Alors je ne pose pas les bonnes questions ? Hein ? Pourquoi ? Pourquoi n’est-il pas venu quand j’avais besoin de lui ? Pouquoi ?”Aucun autre écho que celui des rouleaux des vagues ne répondit à mon appel. Une larme couru sur ma joue pour me fuir elle aussi et se fondre dans l'océan parmi les milliers de pleurs de ceux qui avaient ressenti ce vide avant moi. Ultime cri d'un cerveau qui comprenait que rien ne serait plus comme la simple vie expérimentée jusque là, mais le premier mouvement vers l’avenir et ce que je m’apprêtai à en faire.Je ne retint pas l’océan, comme mon ami, j'étais morte ce soir là et le lendemain il me faudrait trouver le moyen de renaitre de mes cendres si cela était encore possible.

Chapitre 3 :
Une goutte dans l'océan

de l'histoire
Le vent sur la peau
par R.Th
Début Écriture Collaboratif

« Votre cible se trouve à l’ouest des plaines du Gras Gosier. Il vous suffira de suivre l'ancienne rivière des Gardons, et vous serez à l'entrée de leur territoire en une journée à cheval. Mais vous devrez faire preuve de vigilance... L'objectif est particulièrement bien gardé. Ils connaissent la valeur d'une telle marchandise et sont prêts à tout pour garder la main dessus... Évidemment, je compte sur votre discrétion. Mes concitoyens ont les nerfs rongés depuis les dernières pertes que nous avons essuyées dans cette affaire et je... » Alphonse Le Dodu, maire de Triste Vallon, cherche à sauver les apparences avec son choix de mots polis, pour ne pas dire que les villageois sont prêts à l’exécuter sur la place publique s’il ne cesse pas de les envoyer à l’abattoir pour tenter de récupérer ce foutu bétail. Il s’entraîne, répète son discours pour son public. Il me donne l'impression d'être figé dans une autre époque, celle de l'ancienne modernité et des belles lois à respecter, oubliant que la grande majorité de nos semblables d'aujourd'hui sont prêts à toutes les bassesses pour survivre. Cette dorure politique est une relique qui n'intéresse que lui, et je finis par lui signifier mon impatience afin qu'il cesse de cracher cette pluie de mots dans le vide. Pas besoin de tant d'enjolivures, je ne suis qu'un Mercenaire, après tout. « Combien sont-ils en face ? » Le maire mâche ses mots et son regard traîne un peu derrière moi. Il guette Pierrot qui le trouble. Il fait toujours son petit effet. Ce n'est pas courant pour un ogre de sa stature d'être si docile. Nous sommes dans une bâtisse fermée depuis quinze minutes et il n'a pas commis le moindre dégât. « Pas d’inquiétude, c’est un benêt comme tous les autres, mais j’ai quelques atouts dans ma manche pour l’apprivoiser. » J’imagine que les petits-bourgeois de son espèce sont plus à l’aise quand ils restent cloîtrés dans les champs à travailler, là où se trouve leur place de monstruosité de l’évolution. Qui aurait pu croire que les retombées de la grande catastrophe nous replongeraient au temps de l'esclavage ?  De son côté, l’œil vague, Pierrot observe l’aquarium verdâtre à l’entrée du bureau. Un cimetière marin où seuls les plus microscopiques créatures parviennent encore à survivre dans ce marasme aride d’oxygène.  « La dernière éclaireuse revenue n’a pas su nous donner de chiffre exact. Elle tremblait et continuait de délirer plusieurs heures après son retour. Mais les informations saisies entre les crises laissent entendre qu’il y a une diminution de leurs effectifs depuis quelques semaines. Cela expliquerait pourquoi ils ne nous ont pas envoyé d’escouade pour riposter en dépit de nos intrusions répétées. Nous pensons également que d’autres bourgades sont sur le coup ce qui a dû amoindrir leurs forces à la longue… Une dizaine… Du moins, nous l’espérons. »  « Alors pourquoi faire appel à moi pour un tel travail ? Pourquoi ne pas vous allier aux communautés environnantes ? » « La diplomatie n’est plus le fort des dirigeants depuis bien longtemps. J’ai bien tenté de parlementer avec certains chefs, mais l’appât du gain leur retire toute réflexion tactique… » Alphonse ment, aucun doute. Il cherche à camoufler la misère de sa situation. J’ai fait route depuis le nord et j’ai constaté l’ampleur des dégâts. Les champs sont rouge sang avec ce soleil qui fait fondre le paysage, et la pluie brûlante qui s’abat en rafales à répétition depuis une semaine a dû annihiler leurs récoltes. On peut entendre le sol se fissurer et expirer la poussière après chaque pas.  La plupart des villages doivent traverser la même situation, et garder le contrôle sur la population doit être de plus en plus ardu. Celui qui raflera la mise dans cette histoire gagnera un avantage stratégique sans équivoque sur le territoire, s’il n’est pas visé par une coalition qui anéantira la totalité de ses habitants avant. De la prudence est nécessaire pour ne rien laisser transparaître, une aubaine pour Triste Vallon que je passais dans le coin. « De quelle quantité parle-t-on concernant le troupeau ? » « Une trentaine de têtes… Au moins. » J’arque le sourcil, malgré moi, mais tâche de rester impassible. Les questions se bousculent sur mes lèvres : « Et cette exploitation existe depuis seulement deux mois ? Comment expliquez-vous autant d’ogres en si peu de temps ? Et qu’une si petite équipe soit capable de les garder dans leurs enclos ? Je ne vous parle même pas de la quantité de nourriture pour les conserver en bonne santé… Avez-vous une idée de leur projet ? » Alphonse fait mine de réfléchir et s’éponge le visage. Il ne semble pas vraiment supporter les quarante-deux degrés actuels qui lui cuisent les neurones.  « Lever une armée ? »  Je réfléchis à l’hypothèse puis l’évacue bien vite.  « Trop dangereux avec le risque d’une rébellion s’ils leur fournissent des armes. Et la première ville qui pourrait être intéressée se trouve à des centaines de kilomètres… Or, un seul d’entre eux nécessite déjà beaucoup de vigilance. L’écart de force est trop important pour être pris à la légère. »Le regard du maire ricoche sur Pierrot qui continue de rêvasser, l’œil rivé sur un goujon mort qui se fait ronger par ses chétifs colocataires aux nageoires frétillantes. Cette simple remarque a fait grimper son niveau de tension, sa main tapote nerveusement sur le bureau.  « Malheureusement, nous n’en savons pas plus. Ils ont des fusils, c’est une certitude, ce qui doit faciliter la sécurisation du périmètre. Mais il m’est impossible de vous donner plus d’informations. Aucun n’est parvenu à s’approcher suffisamment pour savoir ce qui se passe dans leurs ateliers. Mais nous sommes persuadés qu’il y a des Botanistes parmi eux, et nous soupçonnons la présence d’un Chasseur depuis peu. » « Pour quelle raison ? » L’attention du maire survole les documents, photos et esquisses en pagaille sur son bureau. Je remarque un cliché particulièrement graphique et comprends le fruit de ses conclusions. « Les éclaireurs étaient au nombre de quatre lors de la dernière expédition… Seule une est revenue… Sans son œil droit et son bras gauche… À l’apogée de ses divagations, elle ne cessait de parler d’une ombre… D’une ombre avec de longues griffes argentées ». Une image me revient à cette énonciation. Une réminiscence d’un croquis examiné quelques semaines plus tôt dans la petite ville de Poivré Bleu. Sur un tableau d’affichage, une silhouette avec des lames acérées capable de trancher la chair comme des brins d’herbe. Une merveille d’ingéniosité à partir de métaux rares. Rien que cet outil pourrait rapporter gros. Sans compter la capture de ce Chasseur. Si je fais abstraction du fait que je ne survivrais probablement pas à une confrontation directe. Mon dos pousse une légère plainte me confirmant que l’âge a fait son œuvre. Et pourtant…  « Alors… Est-ce que vous acceptez de nous aider ? »

Chapitre 1 :
Proposition à Triste Vallon

de l'histoire
Proposition à Triste Vallon
par MathieuScernain
Début Écriture Collaboratif

✍️ Participation à la vie du site :
🌿 Quand les jours rallongent en 2025 🌞

R.Th est en tête de la course avec un impressionnant total de 2616 🌳 !



Laurent est à ses trousses avec 1161 🌳 !



Shadowlight fait une belle performance avec 136 🌳. Continue comme ça !



_Aniro_ et ses 130 🌳 se battent pour une place sur le podium.



Plume atteint un score honorable de 29 🌳.


La légende raconte que les "🌳" sont des points TRB, précieux comme des carats pour un diamant sur The Root Book. Curieux de savoir comment en gagner ?
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Ton total de points TRB est visible sur ton profil, où tu peux également les utiliser pour débloquer des avantages exclusifs tels que des liens vers ton site web, tes livres ou tes réseaux sociaux.

Si tu veux découvrir les anciens classements.





Les auteur·ice·s en vogue

Ceux et celles à la limite du flood



Bat.Jacl

a publié 99 chapitres.


Wargen

a publié 63 chapitres.


R.Th

a publié 62 chapitres.

Les commentateur·euse·s



Bat.Jacl

a écrit un total de 554 commentaires.


Lyn

a écrit un total de 222 commentaires.


Laurent

a écrit un total de 139 commentaires.

Les semeur·euse·s de graines



Les chapitres de

Bat.Jacl

ont engendré 77 suites.


Les chapitres de

Wargen

ont engendré 63 suites.


Les chapitres de

R.Th

ont engendré 49 suites.

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