The Root Book

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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
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  • ... et pourquoi pas en participant à l'écriture d'un livre ? 📖
  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

492 auteur·rice·s inscrit·e·s
674 chapitres coécrits
609469 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (188) Écriture (163) Début (132) Concours (127) Prologue (113)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 2 : Une page parmi des milliers

de l'histoire La bibliothèque
par R.Th
Début Écriture Collaboratif

La fatigue accumulée lors des cinquante jours de marche la clouèrent au sol. Enfin devant elle se tenait le lieu de légendes où le sommet de la montagne semblait toucher les constellations du ciel étoilé. Le rouge des oxydes de la montagne ferrugineuse contrastait avec la blancheur des neiges eternelles immaculées que nul n'avait osé fouler. Sanctuaire millénaire qu'elle …



61 lectures
0 suites

Chapitre 1 : La bibliothèque

de l'histoire La bibliothèque
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Entre les rayons infinis, silencieusement, se déplaçait une grande silhouette aux allures sombres.Elle était drapée d’étoffes blanches, légères, et lâches.Ses mains étaient découvertes, de même que ses pieds, et sa tête. Ses bras, cachés si baissés, se découvraient quand elle les levaient.De long cheveux blanc lui tombaient au milieu du dos et en cascade sur ses épaules, …



198 lectures
1 suite

Chapitre 1 : Petite soeur

de l'histoire Petite soeur
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

J’étais haletant. Ma tête me faisait souffrir, comme écrasée de part et d’autres de mes tempes.Mon corps avait épuisé toutes ses ressources, et mes jambes cédèrent, me faisant tomber à genoux. Alors que je tentais de retrouver mon calme, je vomis soudainement. Maintenant à quatre pattes, une odeur âcre et métallique me brûla la gorge.Du coin de l’œil, une tâche rouge somb…



248 lectures
0 suites

Défi : Les points sur les i

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Beaucoup d'histoires ici commencées restent malheureusement sans lendemain, ce qui chagrine un tantinet mon faible esprit qui abhorre les conclusions trop ouvertes.Et si, même si cela nécessite de sauter quelques chapitres, qui seront complétés par la suite, nous imaginions des fins pour ces histoires ? Une, deux, pourquoi pas trois afin que les autres puissent choisir la…



336 lectures
0 suites

Défi : Un poème par jour

par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Je vous propose un petit défis, auquel je vais moi-même me soumettre ce mois-ci.L'idée, c'est d'écrire un poème par jour pendant un mois.La poésie est au final presque inexistante ici, alors que ça peut être très sympa à lire, et un exercice intéressant je trouve.Concernant les poèmes, il n'y a aucune règle. Que vous soyez un.e habitué.e de la poésie, ou que vous n'en aye…



578 lectures
2 suites
35 ramifications

Défi : Vers le Silence

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Si un ou deux personnes sont intéressées, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu “Vers le Silence” de Craig Duffy, éditions DidasKalie (Association). Dans la mesure où je ne décris pas tout,  je ne pense pas que ça posera des problèmes de droit, mais si vous pensez que oui, merci de supprimer la page et je trouverai un autre moyen de jouer. C'est un jeu de rôle épistolair…



850 lectures
1 suite
4 ramifications




Quelques Chapitres à ne pas oublier

Une jeune fille vivait dans une humble chaumière, bordée de champs et d’une forêt sombre.La petite fille vivait avec son père et sa mère, mais n’avait ni frère ni sœur.Elle était curieuse, et n’avait de cesse de questionner ses parents sur le petit monde qui entourait la chaumière.  « D’où viennent les champs ? » demandait-elle.« C’est ton père, et son père avant lui, et son père avant lui, et leurs pères encore, qui, depuis quinze générations, labourent le sol, et plantent des graines, pour donner la nourriture que l’on mange. » répondait sa mère.« D’où vient l’eau ? » demandait-elle.« Ce sont les nuages qui se forment au dessus des océans, et qui amènent leur eau jusqu’ici, la laissant ensuite pleuvoir sur le sol pour le nourrir, et alors l’eau le traverse et une partie termine dans notre puits. » répondait sa mère.« D’où vient la maison ? » demandait-elle.« La maison est faite de pierres, qui viennent d’une petite carrière plus au sud, et dont les blocs ont été acheminés par carrioles, et de bois d’une ancienne forêt au nord, dont les troncs ont été tirés jusqu’ici avec des cordes. » répondait la mère.  La curiosité de la petite fille n’était jamais rassasiée, aussi chaque jour posait-elle les mêmes questions à sa mère. Mais si ses premières questions étaient anodines, elle finissait toujours par poser celle qu’il ne fallait pas.  « D’où vient la forêt ? » demandait-elle.  Chaque jour, à ces mots, le visage de sa mère s’assombrissait.  « Ma fille, jamais tu ne devras pénétrer dans cette forêt. Il y a longtemps de cela, cette forêt a été maudite. Aujourd’hui, c’est un lieu dangereux, d’où personne ne revient jamais. »  La petite fille acquiesçait aux mots de sa mère, comprenant son ordre de ne jamais, au grand jamais, pénétrer dans la forêt.Cependant, malgré les avertissements de sa mère, la curiosité de la jeune fille pour cette sombre forêt ne diminuait pas. Un beau jour, ses parents durent se rendre en ville, et laissèrent leur fille seule à la maison, après tout, elle était assez grande pour ça.Ils lui avaient préparer de quoi manger, et avaient fermé à clef la maison.Avant de partir, sa mère lui avait rappelé la plus importante des règles.  « Ma fille, nous devons partir quelques temps. Nous seront de retour au plus tôt. Reste à la maison, et quoi qu’il arrive, ne va pas dans la forêt. »  La fille avait opiné du chef.Désormais, la maison était vide, et la petite fille se retrouvait pour la première fois toute seule.Les bruits de la maison lui faisaient un peu peur, alors elle alla chercher son doudou pour s’en saisir et se rassurer. Après un peu plus d’une heure, le vent se leva, grandissant en force.La porte se mit à trembler, faisant claquer son verrou métallique. Le vent sifflait dans les petits interstices de la roche, et le bois grinçait sous la pression.La petite fille avait de plus en plus peur, et sentit les larmes lui monter aux joues. Au moment ou sa première larme coula, tout s’arrêta. C’est alors que la porte s’ouvrir calmement.La petite fille, encore apeurée, s’avança vers la porte ouverte, pour découvrir dans le sol une fleur d’un genre qu’elle n’avait jamais vu.C’était une fleur à cinq pétales. Tous étaient noirs, excepté leurs bases rouges, formant comme un cercle pourpre entouré de ténèbres. La tige de cette fleur, quant à elle, était d’un vert sombre, et hérissée d’épines. La petite fille trouva cette fleur magnifique, et la cueillit. À cet instant, un petit nuage de fumée se dégagea de la tige fraîchement coupée.Une autre fleur similaire sortit alors du sol, un peu plus loin.La petite fille hésita, elle voulait cueillir cette fleur aussi, mais elle se souvenait des paroles de sa mère. Après un temps de réflexion, elle avança vers la fleur. Après tout, elle n’avait pas le droit d’aller dans la forêt, mais elle pouvait s’en approcher.Cet ainsi que, fleur après fleur, la petite fille s’approcha sans s’en rendre compte de la forêt.Arrivée à son seuil, la petite fille se figea. Une nouvelle fleur venait de pousser, juste de l’autre côté de l’orée de la forêt. La petite fille la voulait, mais elle avait peur de la forêt. Un vent froid, presque glacial, surgit de la forêt, et entoura la petite fille. Gelée et grelottante, il lui fallu quelques secondes pour se rendre compte qu’une voix sifflait dans le vent.  « Petite fille, je suis la gardienne de ce lieu. Vient donc te réchauffer entre mes arbres. »  La petite fille avait peur.  « Ma mère m’a interdit d’aller dans la forêt. »« Pourquoi donc? »« Elle m’a dit que la forêt est maudite. »  Un sifflement surgit de plus bel, comme si le vent était en colère.  « Petite fille, cette forêt est magique. Elle peut faire des choses que les gens ne comprennent pas. Quand les gens ne comprennent pas quelque chose, ils en ont peur, et disent des choses méchantes. »« Mais c’est ma maman, et elle m’a dit de ne pas entrer dans la forêt. »« Petite fille, tu as froid, fais donc un pas, l’air sera plus chaud. Un seul pas. Tu pourras alors sortir si tu le désire. »  Les mots de la gardienne résonnaient dans la tête de la petite fille. Effectivement, un seul pas, ce n’était pas beaucoup.Après un temps de réflexion, elle fini par céder, et fit un pas dans la forêt.Soudainement, le vent sifflant cessa, et l’air devint doux et agréable.  « Il fait bon ici. »« Tu vois, petite fille, je ne t’ai pas menti »« Oui, vous avez dit la vérité. »« Mais oui, je ne suis pas méchante, je ne te veux que du bien. Rejoins moi dans le cœur de la forêt, petite fille. »« Je ne sais pas si je peux venir. »« Petite fille, je ne t’ai pas menti, tu peux me faire confiance. Tu sera rentrée avant le retour de tes parents. »  La forêt n’avait pas menti, la petite fille s’en rendait bien compte. Après tout, peut-être que c’était vrai. Peut-être que sa mère disait des choses méchantes sur la forêt car elle avait peur.Alors, la petite fille avança, s’enfonça dans la forêt.Elle ne le vit pas, mais derrière elle, les arbres firent disparaître les champs et la chaumière.La petite fille marcha longtemps, guidée par les fleurs noires, avant d’arriver devant une petite clairière.  « Petite fille, voici le cœur de la forêt. Avance. »  La petite fille s’avança donc. L’air y était plus doux encore, l’herbe rase était d’un vert éclatant, tout un tas de fleurs différentes étaient présentes ça et là, et surtout, au centre, trônait un saule pleureur imposant.Son tronc était large, dur, et ancien. De ses branches tombaient en cascades des milliers de feuilles semblables à des lianes. La petite fille trouvait cet endroit magnifique, et magnifique il était.  « Tu me vois enfin, petite fille. »  Étrangement, le ton de la voix de la forêt avait changé. Il était devenu un peu plus menaçant, et la petite fille recula d’un pas.  « J’ai faim, petite fille. »  Son ton était encore plus menaçant. La petite fille comprit qu’elle devait fuir, et alors qu’elle allait prendre ses jambes à son cou, une racine de l’arbre lui saisit la cheville droite de la petite fille.  « Tu vas me nourrir, petite fille, je vais absorber ton énergie, et tu fera ensuite partie de moi. »  Désormais, la voix était clairement maléfique, et semblait prendre plaisir de la situation.La petite fille avait fait une erreur, elle le savait, mais il était trop tard.Les racines s’enroulèrent autour de la petite fille, et l’emmenèrent sous terre. À l’orée de la forêt, bordant les champs et la chaumière, un nouvel arbre apparut. Quand les parents de la petite fille rentrèrent enfin chez eux, ils ne purent trouver qu’une maison vide, la porte ouverte, et devant elle, une fleure à cinq pétales noirs, dont la base était rouge, formant comme un cercle pourpre entouré de ténèbres, la tige d’un vert sombre, et hérissée d’épines.

Chapitre 1 :
La petite fille et la forêt

de l'histoire
La petite fille et la forêt
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

12 juin 2025, 23h07 Je les connais si bien,Les quatre murs blancs de ma chambre,Ils sont mon quotidien,De décembre à décembre,Je ne les connais que trop,Les médecins en blouse blanche,Qui répètent le même numéro,À chaque fois je me retranche,Ils me font prendre des pilules,Dont je ne connais pas les effets,Puis m’enferment dans ma cellule,Est-ce un rêve ou la réalité, je ne sais jamais,J’ai toujours une personne à côté de moi,Mais ils ne la voient pas je crois,Ils me disent de leur faire confiance,Que bientôt tout sera fini,Que mon sentiment de défiance,Est un faux ami,Quand je les entends, je veux y croire,Après tout, ils ont l’air gentils,Mais quand vient le noir,Je sais qu’ils ont menti,C’est la voix qui me le dit,La voix, elle, est mon amie,Je suis déchirée entre deux parties de moi,Je souffre de terribles maux de tête,Ils te mentent ; en eux j’ai fois,Tu vas rester ici ; je vais sortir, ils sont honnêtes,Tu es naïve ; je suis forte !Tu n’es rien ; je suis aimée !C’est une prison ; ce n’est qu’une porte !Tu es droguée ; c’est pour m’aider !Tu es sans espoirs ; ils vont réussir !Tu vas abandonner ; je vais tenir !Tu es du passé ; j’ai un avenir !Tu vas mourir ; je vais sortir !  Docteur Jouot, nouvelle entrée,Elle s’est remise à hurler,Son état ne s’améliore toujours pas,Je pense que jamais elle ne sortira,Elle a perdu pieds avec la réalité,Ne sais plus depuis combien d’années,Elle est patiente dans notre établissement,Elle n’en as plus pour longtemps,À ce rythme, son esprit se déchirera bientôt,En face d’elle, je n’ai plus les mots,Son destin est un tourment,Pauvre enfant.

Chapitre 3 :
Chambre

de l'histoire
Gare
par Laurent
Défis Écriture Collaboratif

Allez ouvre les yeux mon grand ! C’est l’heure de se réveiller. Prends une grand bouffée d’air et… Il y a un problème. Que fais-je dans l’eau ? Il faut que je respire, le temps d’ouvrir ma coquille. Mais ? J’ai deux coquilles ? C’est quoi ce bordel ? Il faut que j’ouvre les yeux. Où sont-ils ? Je n’en ai plus. J’ai deux valves à la place et je m’y accroche. Et l’eau ne me dérange pas. J’abdique, il semblerait que je sois une palourde. Mais pourquoi ? Ca fait longtemps que j’ai arrêté la fumette.Dans ce qui me sert de tête, dans l’immonde glaviot qui constitue mon corps, j’entends un jingle publicitaire. “Nous vous remercions d’avoir choisi renouveau express et espérons vous revoir prochainement sur nos lignes de réincarnation. L’adaptation peut prendre du temps, merci d’adresser une prière à qui vous le souhaitez pour toute réclamation. La compagnie décline toute responsabilité si la réclamation reste sans suite.”.Donc je suis mort. Et réincarné en palourde, ce n’est pas un cauchemar. Ils auraient pu au moins m’expliquer comment ça marche, parce que niveau modèle d’éducation parentale, pardon, mais la palourde n’en mène pas large. Même un tueur en série orphelin avait reçu plus d’aide à la naissance. La loi des palourdes, c’est apparemment de se dire qu’un oeuf a déjà été assez éduqué et doit aller vivre sa vie. Les lois du travail et des mineurs elles n’en ont jamais entendu parlé. Qu’à cela ne tienne. J’apprendrai tout seul, j’ai toujours été débrouillard.D’abord testons nos muscles. Alors, celui là, ouvre ! Celui-là ferme les valves. L’eau entre par là. Hmmm. Et j’y trouve de quoi manger. C’est bon à savoir, mais comment on bouge ?Et si j’ouvrais et fermais rapidement mes valves. Bof ! Pas top. En crachant de l’eau ? Merde, j’ai juste fait bouger les grains de sable.  Alors quoi ? Je vais rester là jusqu'à ce qu’un crabe me mange ?Apparemment je ne les attire pas. Je suis encore trop petit. Personne ne veut de moi. Plus qu’à me faire pêcher pour repartir vite fait dans un autre corps. Mais pour ça il faut se faire remarquer.La marée descend. Allez venez petits humains et petits oiseaux. Mangez-moi ! Mangez-moi ! Mangez-moi ! C'est le cri de la palourde qui veut se faire becqueter.“Un aussi petite en surface, elle doit être malade. Laisse-la.”Non, reviens. Je te jure que j’ai bon goût pour un molard de mer. Enfin, je crois. Il y a bien des gens qui en mangent.Zut, ils sont partis et la marée remonte. Au moins il fait chaud. Ah. Des baigneurs. Je sens dans l’eau qu’ils ramènent plein de nutriments. Surtout dans ces courants chauds azotés que les algues adorent. Ce sera suffisant pour me construire. Mais il faut que j’aille plus haut.Attends, c’est quoi ce muscle ? J’ai un pied ! Je peux sauter. Ouiiiiiiii ! Allez go. Un saut, des nutriments, dodo pour grandir. Finalement, la vie d’une palourde c’est un peu comme celle d’un jeune adulte humain : sauter, manger, dormir…Les mois passent mais même si je grossis et que j’apprends à me servir de mes muscles, ni les humains, ni les crabes ne veulent de moi. Alors je me déplace comme je peux en cherchant un sens à ma vie.Quand soudain, on m'extrait du sol. Oui, ça y est, je vais mourir, encore. C’est une mouette. Bien sur ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé avant ? Elle m’emmène dans les airs et me lâche vers les rochers pour me briser. Vas-y rocher, fais moi mal, brise moi que j'en finisse avec ce corps de palourde.J’ai toujours eu beaucoup de chance… Quelle était la probabilité que je tombe dans le verre de bière d’un jeune qui passait par là ?L’avetange. L’atevaj. L’avnetaj. Le point positif, c’est que je n’ai jamais été aussi euphorique. La palourde vivant dans l’eau c’est rapide de prendre une mine. Tout le monde il est beau. Et d’ailleurs je le veux. À partir de maintenant je vais arrêter de m’apitoyer sur mon sort et je vais conquérir le monde. Je deviendrai la palourde la plus puissante de la Terre, plus crainte, une sorte de Paltila le hun. Mais d’abord, il faut que je quitte le rocher sur lequel le jeune m'a envoyé. Allez ! Top départ. Une, deux ! Une, deux !Si je compte bien, il ne m’a fallu que six mois pour quitter mon rocher. Le monde, me voilà.

Chapitre 2 :
Une histoire légère

de l'histoire
Une histoire de chance
par R.Th
Isekai Réincarnation Humour

Partie 1 : L’homme vert  Alice    Je frappai à la porte de l’appartement de william, ou son cagibi, peu importe,  il était 6h59. Je n’avais pas dormi de la nuit, oscillant entre insomnie et rêves où je perdais soit mes cheveux, soit mes dents. Vers 5h36, je m’étais levée, incapable de fermer l’oeil de nouveau, je m’étais donc décidée à faire quelque chose de productif et a regarder mes dossiers.    “ Il est beaucoup trop tôt pour que tu me dérange Alice”, grogna Will.   Il me referma la porte au nez. Donc il était toujours fâché, super…   Je tambourinai sur la porte jusqu'à ce qu’il ouvre de nouveau.   “Arrête !” rugit-il mais je ne reculai pas, lui tenant tête, littéralement.    Il portait un short de sport et un vieux T-shirt troué.    “ Jolie pyjama”, ironisai-je en forçant le passage et will grogna de nouveau.   - Qu’est-ce que…”   - Il y a un truc qui me titille depuis un moment et je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, dis-je en marchant en rond dans la petite pièce.”   Il me dévisageait visiblement je n’étais pas la bienvenue.    “ Écoute Will, je t’ai dis que j’étais désolée pour t’avoir traité de “démon”. Il me regardait mais ne participait toujours pas à la conversation. “En même temps, t’es un démon c’est un fait et … je suis désolée! dis-je en le rattrapant en voyant qu’il se dirigeait vers la porte, il posa une main sur la poignée sans pour autant l’abaisser, j’avais donc encore toutes les chances.   - Alice, il est beaucoup trop tôt pour que je gère tes petits drames vois-tu”, dit-il froidement.   Et un point pour le démon, Alice 0.   “ Ce ne sont pas des dramas ! D'ailleurs on dit “drama” et pas “drame” tu veux avoir l'air aussi vieux que le vieux? “   - Je suis plus vieux que j’en ai l’air, Alice   - Peu importe, j’ai besoin de toi sur ce coup là alors est-ce que tu veux bien accepter mes excuses s’il te plait?  Je m’en veux, je te le jure ! je suis parfois trop… Juste trop tu vois? Je ne recommencerai plus, promis !   - Ne fais pas des promesses que tu ne pourras pas tenir.   - Je… d’accord tu m’as percée à jour, je levai les yeux au ciel. Je ferai ta paperasse sur ce dossier pour me faire pardonner. Il ne répondit rien. D’accord… sur l’autre dossier qu’on a en commun aussi alors !”   Il me fixait mais ses lèvres étaient pincées.   “ Tu es dure en affaires, je te propose de te filer les démons que Ches’ dégomme mais ne bouffe pas : un petit pas de plus vers le Salut ? Alors tu me pardonnes? “ demandai-je en battant des cils comme les cruches dans les films d’amours ridicules.   - Non, t’as fini? j’aimerai m’habiller tranquillement avant de rejoindre le vieux.   - Dis moi alors ! Qu’est ce que je dois faire pour que tu ne sois plus fâché contre moi?   - Ce n’est pas une question de “faire” quelque chose, mais “d'être” plus sympathique. Et encore c’est un euphémisme te concernant si je peux me permettre.”   Outch, un point de plus pour le démon, 2-0 ça pique.   “ Je vois que tu ne me laisses pas trop le choix, tu dois savoir que d’avoir passé un contrat avec Ches’ altère mon humeur et…”   - Oh Alice, épargne-moi le côté sentimental veux-tu? Tu ne peux pas te cacher derrière ton démon dès que tu dépasses les bornes. Tu dois apprendre à assumer tes erreurs. Tu veux être une adulte et ne plus être considérée comme une enfant? Apprends d’abord à te comporter comme tel et reviens me voir ! “   Les mots entaillèrent mon âme d’ores et déjà bien éméchée. Une larme perla dans mon œil bleu, j'essayai de la retenir, de même que la boule qui se formait dans ma gorge.    Will porta sa main libre à son visage en un sifflement.    “ Je suis désolée, Will”.    Pourquoi? Pourquoi je ne ressentai rien?  Juste mes failles à nues.  Il avait raison, ce n’était pas de la faute de Ches’ si j’avais tendance à m’emporter, je le faisais déjà avant son arrivée.   J’étais sur le fil, en équilibre et la bourrasque de vent que venait de souffler Will menacer de me faire basculer.   “ Ne laisse pas ce petit animal de compagnie te dire qui tu es, ce que tu as le droit ou non de faire Alice, grésilla la voix de mon démon en moi. Il ne te connais pas Alice. Tu ne lui dois rien. S’il ne veut pas t’aider, je le tue et on en parle plus, je te rappelle qu’il nous est inutile.”   - Mais il a raison…” commençai-je.   - La colère est une nécessité, tu comprends mieux que quiconque l'importance de l’exprimer Alice, s’il n’est pas assez intelligent pour le comprendre c’est son problème.   - Mais…   - Demande lui la liste de ses victimes et tu comprendras”.   Mon regard était perdu dans le vide et je sentis la bascule en moi. Mais pour qui se prenait-il pour me faire la leçon ce démon de mes-deux?    “ Ches’ ne s’énerve jamais quand je dis que c’est un démon,” finis-je par marmonner.   - Je te demande pardon?” s’indigna Will.   - Ches’ lui sait qu’il est un démon. Toi, tu es un démon qui joue à être un humain et tu viens me faire la leçon sur les faux semblants? Laisse-moi rire Will ! Tu me connais depuis quoi?  3 jours, et tu penses avoir le droit de te permettre de me juger comme ça ? “   Je bouillonnais de rage. Qu’il aille en enfer ! Je tournais les talons et m'avança vers la porte.   “ Bien Alice…” grésilla la voix en moi.   - Je suis peut-être impertinante, impatiente ou encore imcapable de retenir ma colère mais je suis honnête moi !”   Il souffla et lâcha la poignée de la porte, signe évident que je remportai cette manche. Et un point pour Alice, 3-1 c’est un score admirable!    “ Je ne veux pas me battre avec toi Alice, il est trop tô…”   - Oui, oui j’ai compris il est trop tôt pour qu’on se crêpe le chignon, alors range ton aversion envers moi et écoute ce que j’ai à dire, s’il te plait. Quand on aura attrapé ce connard tu pourras me détester autant que tu veux !   - Bien. Je t’écoute.” trancha-t-il après une courte pause.   Je pris alors une grand inspiration :    “O.K., comme je disais je n’ai pas dormi de la nuit, ce qui explique également mon humeur massacrante, je considère que toi aussi vue ta tronche. [et un point de plus pour moi ! ] Et cette histoire avec Sylvain, sans parler de son réveil assez traumatisant pour tout le monde, surtout pour l’autre perche d’Eva, qui a genre mis deux semaines à s’en remettre, et avec les autres victimes tu sais les 10 victimes ! Dix ! c’est énorme pour une seule mise en scène !  Et puis ça m’a fait penser à ce que vous m’aviez dit avec le vieux et l’histoire avec l'église. J’aime pas non plus les églises je te rassure, ces lieux où on te dit quoi penser et comment agir, beurk. Bref, du coup j’ai essayé de les relier, tous ces trucs, et vois-tu? il y a un truc ne colle pas et puis ensuite j’ai regardé cette série sur deux fantômes détectives ce qui m’a fait réalisé que si ça se trouve le vieux était gai comme l’un des deux protagonistes et puis,  ah et puis il y a le bar et le masque aussi et puis l’autre débris et ses vieux livres qui a une odeur plus que douteuse…   - Qui ont”, me coupait Will.   - Quoi? “   - Ses vieux livres qui ont une odeur douteuse…, [ahhhhh qu’est-ce qu’il peut m'énerver]   - Non moi je parlais de l’archiviste, bref on s’en fiche, où est le masque? “   Je m'arrêtai enfin de faire les cents pas, laissant retomber mes bras qui s’agitaient jusqu’alors. J’interrogeai le démon du regard avec insistance.    “ Complètement décousu ton histoire,  répond-t-il tranchant.   - Où est l’Homme vert? Insistai-je, on ne l’a pas retrouvé sur les lieux du crime !” dis-je en ouvrant les bras.   - De quel homme vert tu me parles au juste?   - Bah le masque de sylvain, son démon tu sais, sylvain était un inspecteur avec un démon jardinier !   - Attends, tu veux dire que son démon était un masque ? mais c’est quoi le rapport avec un homme de couleur verte, c’est lui qui porte le masque?   - Bah non, un Homme vert c’est un masque orné de feuillage, c’est genre une antiquité, tu pensais à quel un homme vert, toi? je ris. Tu t’imaginais des petits marsiens?” je ris de nouveau.   - Ton chat parle, mon bras peut se transformer en arme tranchante et on chasse les démons que je dois bouffer ou aider suivant le contexte, alors oui ! un homme vert ça ne me parait pas si déconnant !”   - Hum, tu marques un point, 4 -1 pour toi,” grimaçai-je.   - Merci ! depuis quand tu comptes pour qu’on soit rendu à 4 - 1?  Sans importance, et donc ce masque? Tu dis qu'on ne sait pas où il se trouve? “   - Je dis qu'on ne l'a pas retrouvé sur les lieux du crime” dis-je dans un sourire.   - Et tu penses savoir où il se trouve,” dit-il en répondant à mon sourire.   Je hochai la tête et lui intima de me suivre, ce qu’il fit après s'être changé.    ***   Partie 2 : Le Saule Pleureur William    Vous en avez mis du temps, dit le vieux.   Ni Alice, ni moi de dîmes mot.   Je n’avais rien vu de tel.    L’appartement de Sylvain était enfoui sous des tonnes de végétation en tous genres. Des lianes pendaient dans l’entrée et le reste de l’appartement regorgeait de lierre, de feuilles de palmiers, de lilas, de garances, de roses, de plantes grimpantes aux murs et au mobilier. Je me trouvais au milieu de la jungle.  Mais ce qui attira mon attention résidait au centre de ce qu’il semblait être le salon : un gros saule pleureur à taille humaine.    Je m'approchai de l’arbre qui semblait à la fois immense et trop petit. Il remplissait la pièce du sol au plafond. Ces branches tombaient en cascade vers le sol nous barrant l’accès au tronc.   Alice restait en arrière les mains plaquées sur les oreilles.    “ Je ne sais pas si je pourrais rester longtemps ici, les cris de douleurs du saule pleureur sont trop stridents ! “ crit-elle dans la pièce silencieuse.    Nous échangeâmes un regard avec le vieux.    «  Tu peux nous attendre dehors, on gère la fougère . » dit le vieux, on gère la fougère? sérieusement ?   Alice sortit, elle ne semblait pas avoir entendu un traître mot prononcé par mon coéquipier, je jetai un regard d’exaspération en direction du vieux.    “ Quoi ? renchérit-il , c’est dans le thème.”   Il est irrécupérable.    Nous nous approchâmes difficilement de l’arbre en repoussant la végétation foisonnante sur notre passage. Les odeurs se mélangeaient, se substituent, tantôt celle d’une forêt humide en automne, puis celle des fleurs du printemps ou encore l’odeur des vignes en septembre, juste avant les vendanges.    Comment trouver des indices dans un endroit pareil?    “ Récupérons l’Homme vert dans un premier temps” répondit le vieux à mon interrogation silencieuse, parfois j’avais l’impression qu’il pouvait lire l’esprit des gens, cette vieille branche (sans mauvais jeux de mots).   Je souris à ma propre blague.   “ Qu’est-ce qu’il te fait sourire comme ça? “   - Rien, rien, tu penses qu’il est dans le Saule? “ demandai-je connaissant pertinemment la réponse.   Il ocha la tête et tendis la main pour écarter les branches de l’arbre pleureur quand tout partit en vrille. L’arbre sembla prendre vie.    Il nous attaqua soudain avec ses branches, puis comme en réponse à la prise de conscience du Saule pleureur, toutes les plantes avec lesquelles nous rentrâmes en contacte se mirent à nous attaquer également.    Je tranchai les branches qui m'assèneraient des coups, j'esquivai la plupart de justesse. Des lianes s'enroulèrent autour de mes jambes et je finis la tête en bas. Je me courbai et tranchai mes entraves de mon bras. Je m'explosai au sol mais un tapis de mousse amortit un minimum ma chute. Merci petites herbes douces et moelleuses.    J’osai un regard vers le vieux pour voir comment il s’en sortait de son côté quand mon nouvel ami : le tapis de mousse commença à me grimper dessus, je m’extirpai en un saut et frottai frénétiquement mon corps pour enlever les miasmes. La situation était hors de contrôle.    Je tranchai et coupai, le vieux avait sortit son briquet et était tombé sur un vieux déodorant de Sylvain, il s'amusait à créer un lance flamme maison pour incinérer ces saletés. Les plantes étaient trop nombreuses, elles allaient nous engloutir. Je recula et mon dos heurta une surface dure et rugueuse. je tournai la tête, j’étais dos au Saule.   “ Regarde William ! Je suis dos au mur et toi t’es dos au Saule ! Saule / sol t’as compris? cria le vieux en pulvérisant des lianes avec son lance-flamme.   - C’est vraiment pas le moment pour tes blagues pourris le vieux !   - Fais quelque chose où on risque de se faire bouffer par des putains de végétaux !   - Ce serait le comble pour toi hein? criai-je en me débattant avec les branches du saule.   - Allez petites plantes, si vous arrêtez de m’embêter j’arrête d’être végétarien et je me remets à la viande !   Il subit une nouvelle salve d’attaque qu’il repoussa difficilement, je crus voir des gouttes de sang perler.   OK carnivore uniquement alors ! cria le vieux en se débattant.   Je fit volte-face et dans un mouvement calme et maîtrisé (ou pas), mon bras droit transperça le tronc avec une facilité désarmante. J’entendis un cri strident, puis vint le silence.   Le temps se figea. L’avais-je tué ?   Je retirai mon bras de l’arbre et il se recroquevilla sur lui-même. A l’endroit où se tenait il y a encore quelque seconde le Saule pleureur il ne restait qu’un petit masque d’homme qui avait des moustaches en forme de feuilles : l’Homme vert. Je me baissai pour le ramasser mais il s’insinua dans l’une des racines jonchant le sol de l’appartement. Tel une petite souris dans un tube en mousse, il s’échappa à travers les racines.    Je coupai les racines au fur et à mesure pour le coincer mais sans succès, il était plus rapide que moi, c’était rare ça. Il dévala le mur extérieur de l’immeuble et je ne pue que le suivre du regard dans il s’enfonça dans le sol de la rue au pied de l’appartement, juste à côté d’alice et Ches’. Ce dernier fit un bon quand l’ancien démon de Sylvain le frola.    Alice leva la tête.    “ Qu’est-ce que vous avez foutu ? t’as pas dit que tu gérais le vieux? “ cria-t-elle d’en bas.   - Correction il a dit “ je gère la fougère” , criai-je en retour   - C’était un saule pleureur Alice ! pas une fougère ! renchérit le vieux.   Tout le monde fut pris d’un fou-rire, pour ma part c'était surtout dû à mes nerfs et la pression qui tombait.    Nous fouillâmes tous trois l’appartement à la recherche d'indices à récolter. Je trouvais pour ma part quelques tickets de caisses déchirés, des livres moisis par les champignons et un trousseau de clé que j’ai du arraché à une plante carnivore plutôt coriace.    J’étais sur le point de quitter la pièce quand un petit boîtier attira mon attention. Je m’approchai et tendis la main au travers des ronces pour dénicher l’objet. Un DVD. La dame en noire, un film d’horreur je crois. J’ouvrai le boîtier et à l'intérieur je trouvai une petite note, collante dont émanait une odeur sucrée :    « Elle aime autant les enfants que nous je crois la dame ;-P  J'espère que ça te plaira autant qu'à nous,  C&C. »   C&C, qui ça pouvait être?   Je ne sais pas comment on pourra exploiter des éléments aussi détériorés mais en rentrant au département, nous déposons l’ensemble de nos trouvailles à la scientifique pour analyse. Dont le DVD et la note, peut-être reste-il des traces comme de l’ADN à analyser.      Harry passa la porte de la scientifique et nous dévisagea.    “Il vous est arrivé quoi tic et tac? Vous vous êtes battus dans un potager? “   - On s’est battu AVEC le potager, soufflai-je exténué.   Harry et le vieux entamèrent une conversation qui promettait de durer des heures, je m'extirpai alors du bureau discrètement et partit en direction de mon appart. Je trouvai Alice sur mon chemin, super…   Elle essaya d’entamer la conversion mais je l’ignorai et continuai mon chemin, imperturbable, ou presque.   Elle n’insista pas.   J’ouvris la porte et me dirigea vers la petite salle de douche.   Au milieu de ma douche j’y trouvai un lycoris rouge sang.

Chapitre 10 :
Je gère la fougère !

de l'histoire
Cheshire
par chlo_M_Molina
Démon Enquête Horreur

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