The Root Book

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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
  • facilement et pour s'amuser 🎮
  • ... et pourquoi pas en participant à l'écriture d'un livre ? 📖
  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

493 auteur·rice·s inscrit·e·s
674 chapitres coécrits
618893 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (188) Écriture (163) Début (132) Concours (127) Prologue (113)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 2 : Une page parmi des milliers

de l'histoire La bibliothèque
par R.Th
Début Écriture Collaboratif

La fatigue accumulée lors des cinquante jours de marche la clouèrent au sol. Enfin devant elle se tenait le lieu de légendes où le sommet de la montagne semblait toucher les constellations du ciel étoilé. Le rouge des oxydes de la montagne ferrugineuse contrastait avec la blancheur des neiges eternelles immaculées que nul n'avait osé fouler. Sanctuaire millénaire qu'elle …



83 lectures
0 suites

Chapitre 1 : La bibliothèque

de l'histoire La bibliothèque
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Entre les rayons infinis, silencieusement, se déplaçait une grande silhouette aux allures sombres.Elle était drapée d’étoffes blanches, légères, et lâches.Ses mains étaient découvertes, de même que ses pieds, et sa tête. Ses bras, cachés si baissés, se découvraient quand elle les levaient.De long cheveux blanc lui tombaient au milieu du dos et en cascade sur ses épaules, …



218 lectures
1 suite

Chapitre 1 : Petite soeur

de l'histoire Petite soeur
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

J’étais haletant. Ma tête me faisait souffrir, comme écrasée de part et d’autres de mes tempes.Mon corps avait épuisé toutes ses ressources, et mes jambes cédèrent, me faisant tomber à genoux. Alors que je tentais de retrouver mon calme, je vomis soudainement. Maintenant à quatre pattes, une odeur âcre et métallique me brûla la gorge.Du coin de l’œil, une tâche rouge somb…



261 lectures
0 suites

Défi : Les points sur les i

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Beaucoup d'histoires ici commencées restent malheureusement sans lendemain, ce qui chagrine un tantinet mon faible esprit qui abhorre les conclusions trop ouvertes.Et si, même si cela nécessite de sauter quelques chapitres, qui seront complétés par la suite, nous imaginions des fins pour ces histoires ? Une, deux, pourquoi pas trois afin que les autres puissent choisir la…



349 lectures
0 suites

Défi : Un poème par jour

par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Je vous propose un petit défis, auquel je vais moi-même me soumettre ce mois-ci.L'idée, c'est d'écrire un poème par jour pendant un mois.La poésie est au final presque inexistante ici, alors que ça peut être très sympa à lire, et un exercice intéressant je trouve.Concernant les poèmes, il n'y a aucune règle. Que vous soyez un.e habitué.e de la poésie, ou que vous n'en aye…



595 lectures
2 suites
35 ramifications

Défi : Vers le Silence

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Si un ou deux personnes sont intéressées, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu “Vers le Silence” de Craig Duffy, éditions DidasKalie (Association). Dans la mesure où je ne décris pas tout,  je ne pense pas que ça posera des problèmes de droit, mais si vous pensez que oui, merci de supprimer la page et je trouverai un autre moyen de jouer. C'est un jeu de rôle épistolair…



869 lectures
1 suite
4 ramifications




Quelques Chapitres à ne pas oublier

La lune rousse brille dans le ciel nocturne. Il avance, le couteau brandi dans sa main gantée. Il plante la pointe dans le point faible, perfore la carapace. La lame s’insinue et tranche les tendons d’un geste ferme, des années qu’il le pratique. Une des parties du corps est jetée sans ménagement dans la poubelle. L’autre est déposé avec délicatesse sur le tapis de glace, à côté des précédentes victimes. Il y en a une douzaine, prête pour ses invités De toute façon, lui, il n’a jamais aimé les fruits de mer Le four lui indique qu’il n’a plus le temps. Sa famille ne devrait pas tarder à arriver, spécialement son beau-frère qui ne travaille pas loin d’ici. Quatre à quatre, il grimpe l’escalier. En foulant une marche de tout son poids, il vacille. Le sol grince sous ses pieds. — Oula ! Il a eu peur de passer à travers. Dans pas longtemps, il devra le faire réparer cet escalier avant que quelqu’un ne se blesse vraiment. Il sort de sa penderie avec son plus beau de costume de soirée. Quelle idée de prévoir un repas classe aujourd’hui ! C’est Halloween, pas Noël. Il prend son portable, ouvre YouTube et recherche comment faire un nœud de cravate. Alors qu’il est encore dans la première minute de vidéo, il entend taper avec force au rez-de-chaussée. Mince, pas le temps de faire l’attacher, il s’avance avec l’accessoire de soie à la main. Alors, qu’il arrive au sommet des marches, il ressent les fracas sur la porte qui vibre dans tous les murs de la maison. Avec violence, le battant est projeté dans le salon, dévoilant une silhouette essoufflée. Il reconnait les habits de son beau-frère. Mais pas son beau-frère, qui est si glabre habituellement. D’ailleurs, le pantalon le moule bien trop. Et la chemise ne possède plus un seul bouton. — Rousse et pleine en même temps, s’exclame-t-il, sérieusement ? Et le soir d’Halloween, non, mais quel cliché !  Avec un regard de prédateur, l’énorme bête musclée s’élance dans sa direction. Il veut faire demi-tour, partir en courant pour s’enfermer dans sa chambre. Mais la cravate est tombée sur ses tibias. Elle s’emmêle et lui s’affale. Il espère secrètement que les loups-garous soient allergiques aux huitres. La bête bondit devant lui et atterrit de tout son poids dans l’escalier. Dans un vacarme tonitruant, elle traverse le plancher de poids pour s’écraser dans le sous-sol, dans un couinement plaintif. — Cette fois, je n’ai pas le choix… Je vais devoir le faire réparer…

Chapitre 1 :
Le mollusque de Tcheckhov

de l'histoire
Le mollusque de Tcheckhov
par Bat.Jacl

Il y avait quelque chose d'étrange dans l'air ce soir-là. Peut-être était-ce le vent qui soufflait avec une force inhabituelle, faisant claquer les volets et gémir les arbres. Ou peut-être était-ce simplement l'atmosphère oppressante de cette vieille maison qui me mettait mal à l'aise. Je me suis assise à mon bureau, essayant de me concentrer sur mon travail. Mais chaque fois que j'entendais un bruit à l'extérieur, mon cœur se mettait à battre la chamade et je ne pouvais m'empêcher de jeter un coup d'œil par la fenêtre. Il n'y avait rien à voir, bien sûr. Juste le jardin plongé dans l'obscurité et le vent qui faisait onduler les hautes herbes. Soudain, j'ai entendu un grattement à la porte d'entrée. Mon cœur s'est arrêté un instant avant de recommencer à battre encore plus vite. Je me suis levée lentement, essayant de me convaincre que c'était juste le vent. Mais alors que je m'approchais de la porte, le bruit s'est intensifié, comme si quelqu'un essayait désespérément de rentrer. Je me suis figée, incertaine de ce que je devais faire. Appeler la police ? Mais ils n'arriveraient jamais à temps. Et s'il s'agissait de quelqu'un que je connaissais, qui avait besoin d'aide ? Finalement, je me suis décidée à ouvrir la porte. Il y avait un homme debout sur le seuil, trempé jusqu'aux os et frissonnant de froid. Je l'ai reconnu immédiatement, c'était le vieil épouvantail qui se trouvait dans le jardin de l'autre côté de la rue. "Je... je vous en prie, a-t-il balbutié. Laissez-moi entrer. C'est le vent... il veut me prendre." Je l'ai regardé, incrédule. Le vent ? Qu'est-ce qu'il racontait ? Mais il avait l'air si terrifié que j'ai fini par lui ouvrir la porte et le laisser entrer. Je l'ai installé devant la cheminée et lui ai donné une couverture. Il s'est blotti dedans, tremblant de tous ses membres. "Merci, a-t-il murmuré. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je me suis retrouvé dehors, et le vent... il m'a poursuivi." Je lui ai donné un verre de whisky pour le réchauffer et lui ai demandé ce qu'il faisait dehors par un temps pareil. Il a hésité un instant, comme s'il ne savait pas trop comment me répondre. "Je... je suis sorti pour ramasser du bois pour la cheminée, a-t-il fini par dire. Et puis, tout à coup, le vent s'est levé et... il m'a attrapé. J'ai essayé de lui échapper, mais il était plus fort que moi. Il m'a traîné jusqu'ici, jusqu'à votre porte." Je l'ai regardé, incrédule. C'était une histoire complètement folle. Mais il y avait quelque chose dans ses yeux qui me faisait penser qu'il disait la vérité. "Le vent... il veut me prendre, a-t-il répété d'une voix tremblante. Je ne sais pas pourquoi, mais il m'a choisi. Et s'il me trouve ici, il me prendra. Il faut que vous m'aidiez à me cacher." Je ne savais pas quoi faire. Cet homme était manifestement terrorisé, mais comment l'aider si je ne savais même pas ce qui lui arrivait ? Et s'il avait raison ? Et si le vent était vraiment en train de le poursuivre ? Je lui ai dit que je l'aiderais, mais que je devais d'abord appeler la police. Peut-être qu'ils pourraient trouver une explication à tout cela. Mais alors que je m'apprêtais à décrocher le téléphone, j'ai entendu un bruit à la porte d'entrée. Le vent, encore une fois. Mais cette fois, il ne s'agissait pas de simplement gratter à la porte. C'était comme s'il essayait de l'enfoncer. L'homme s'est levé d'un bond, affolé. "Il est là ! a-t-il crié. Il est venu pour me prendre !"

Chapitre 1 :
Le Vent

de l'histoire
Le Vent
par TRB-GPT
Horreur Vent Poursuite

Je la porte solidement dans mes bras. Noée n’est plus qu’un poids mort. Est-elle… Elle doit survivre! Je ne peux pas la perdre elle aussi. Je vole le plus rapidement possible à travers l’espace exiguë des couloirs du complexe. Mes ailes imposantes frôlent les murs à chaque battement, parfois je suis moins consciencieux et elles rappent leurs surfaces. 3 min, 180 secondes et je déboule à toute vitesse au milieu des docteurs de l’infirmerie, ils sont treize en tout dans le hall d'entrée. Le silence tombe autour de nous, un unique bruit résonne dans la pièce : des gouttes tombant au sol. Trois secondes supplémentaires s’écoulent. Je crie donc à ces incapables de faire quelque chose, d’aider mon amie pour qu’elle ne meurt pas! Qu’elle ne meurt pas elle aussi. On me la prend des bras. Je tente de résister en premier lieu puis je les laisse l’amener dans un box pour l’examiner et tenter de la soigner. Une armée de médecins s’active autour d’elle hurlant des noms de médicaments et des procédures incompréhensibles, c’est grave, elle est mal en point. Un autre médecin s’approche de moi avec des compresses. Je recule, il me désigne mes ailes; elles se sont teintées de rouge aux extrémités. Je me suis bien arrangé. Voilà pourquoi je suis toujours en retard : impossible de voler correctement dans ces couloirs étroits, l’angoisse matérialisée par deux murs. Je prends les compresses des mains du médecin et sort de l’infirmerie, hors de question de rester enfermé ici, c’est bien trop petit.    Je chancelle en rejoignant ma chambre, une coulée rouge sang s’étendant sur mon passage laissée par mes ailes meurtries. Je suis épuisé, comme si Noée avait absorbé toute mon énergie. Je manque de m’entraver dans mes propres pieds et Ambroise me rattrape avant que je ne touche le sol. Iel m’aide à me redresser, Jacek est là lui aussi, ils sortent tous deux d’une des bibliothèques, il me regarde avec un air réprobateur, il me soule, comme si j’avais fait exprès de m'entraîner pile devant eux pour qu’on vienne à ma rescousse. Je déteste ça :  qu’on s’inquiète pour moi, Juliette me reproche souvent de ne pas montrer mes émotions. Mais je me débrouille très bien seul, je n’ai besoin de personne. Ils me raccompagnent jusqu’à notre alcôve et m'aident à panser mes ailes. OK… j’ai besoin parfois d’aide pour ce genre de chose mais ça s’arrête là! Je rentre enfin dans ma chambre et ferme la porte à clé derrière moi, je veux qu’on me laisse en paix. Je m’écroule sur mon lit, je me mets sur le ventre pour laisser mes ailes s’étendre de chaque côté de ce lit bien trop petit pour mon corps. Le bleu des draps m’apaise. J’ai toujours trouvé étrange que le bleu calme mes nerfs, j’ai lu sur internet que c’était plutôt le vert qui avait cet effet sur les humains. Sur les humains… En soit je suis toujours un humain, bien que je diffère physiquement. En tout cas, je ne me sens pas « oiseaux » non plus… Je regarde l’heure sur mon réveil : 23h08, il faut que je me repose demain sera une journée peu reposante, Les Petits attendent un débrief complet des évènements de la soirée et je sens déjà que ça va leur plaire.   Je me lève du mauvais pied ce matin, tout le monde m'agace. Ambroise et Jacek sont déjà en train de se disputer, dès 6h39, sérieusement! Achille semble inquiet car des ombres dansent autour de lui empêchant l’accès d’au moins un tiers de l’alcôve réservé au garçon. Tröst lui, joue à un jeu vidéo sur la télé, je me demande même s' il s’est couché cet abruti. Bref, hors de question de rester ici plus longtemps. J’enfile ma tenu de sport, un T-Shirt adapter pour laisser passer mes ailes et un bas de survêtement noir. Direction la salle commune, à cette heure il ne devrait pas y avoir grand monde, en général les enfants des jardins restent dans leurs alcôves respectives le matin pour plus d’intimité et de confort. Mais moi j’ai vraiment besoin de m’éloigner de la mienne aujourd’hui. J'ouvre la porte en bois sur une grande salle comprenant tout le nécessaire pour passer le temps entre les entraînements et les nombreux cours qu’on nous oblige à suivre. Une tête blonde se détourne de l’immense télévision au mur et regarde dans ma direction. Elle me fait un large sourire et mon énervement s’apaise. Juliette est trop mimi avec les cheveux ébouriffés, je m’avance et la décoiffe encore plus qu’elle ne l’est déjà. Elle s’indigne tente de me donner un petit coup dans les côtes mais je l’esquive, elle rit et je m’installe à côté d’elle.  «  Tu regardes quoi? je demande - Des vidéos sur Babtune (le YouTube de Babylone). - Sympa, je regarde le garçon blond aux yeux verts tenter de manger une pizzas aux piments tout en répondant aux questions du journaliste riant face à ses mimiques de douleurs gustatives. J'essaie de garder un masque d’indifférence. - J’aime beaucoup ce nouveau créateur de contenu : « sam_le_sem » me dit-elle en jugeant ma réaction. Juliette est ma meilleure amie depuis toujours, ce n’est pas simple de lui cacher des choses. - Je connais pas, mentis-je - Hum. - Il fait quoi? À part manger des pizzas trop piquantes? J'enchaine pour dissiper le malèse. Elle émet un petit rire et ajoute : - Tout un tas de truc, de l’acting, de la danse, du chant, de la musique, des prank, il a un contenu assez diversifié c’est sûrement pour ça qu’il a autant de notoriété. - Et le fait qu’il est vraiment très beau ça doit aidé aussi, merde j’ai dit ça tout haut, merde! Juliette me regarde d’abord interloquée puis avec une once de pitié, je hais son regard. - Oui ça c’est sur, » elle murmure cette dernière phrase Je pose ma tête sur son épaule, j’aimerais tellement lui dire pour moi, lui dire que je suis… non je ne peux pas. Nous restons là l’un près de l’autre encore un quart d’heure en regardant des vidéos. Je me lève et me dirige vers la sortie sans un mot. Juliette ne me demande pas où je vais et c’est très bien comme ça. Il me reste exactement 2h avant le début de mon premier  entraînement j’ai le temps d’aller faire mon rapport. Je sors dans les rues de Babylone, les jardins suspendus s'élèvent à ma droite. C’est magnifique, cette coque de fruits pourrie de l'intérieur est une majestueuse prouesse d’architecture. Je déploie mes ailes pour la première fois de la journée, le complexe à des pièces trop étroites pour me le permettre. J’ai enlevé mes pansements mais je sens toujours une douleur à leurs extrémités, je respire et bats des ailes pour m’élever dans les cieux de Babylone au-dessus des caméras de Babel. Il ne peut décemment pas surveiller tous les oiseaux de la ville, quoique avec ce taré on pourrait s'y attendre. Je plonge vers un petit îlot d’habitation où j’ai rendez-vous, je rentre, retrouve le commis des Petits venus récolter mon compte-rendu, lui explique les tenants et les aboutissants des événements d'hier, puis repart en direction des jardins suspendus. Je fais quelque chose de bien, je suis une bonne personne, j’œuvre pour la paix, pour éviter qu’il n’y est plus de blessé , plus de mort… je me répète cette phrase en boucle jusqu’à l'entrée de la salle d’entraînement. Je passe la porte et mets un masque d'impassibilités sur mon visage et entame mon entraînement avec les autres 55. Personne ne doit savoir que j’œuvre pour la liberté.   Il est environ 22h quand je me pose au bord du toit plat du complexe et observe Babylone s’animer en dessous de moi. Un faible vent agite les plumes de mes ailes et me fait frissonner.  “Tu veux ma veste?” La voie provient de derrière mais je ne me détourne pas, je garde toujours les yeux rivé sur l’agitation de Babylone quand il s’assoit à côté de moi, les pieds également dans le vide. Mon aile droite frôle son dos et une douce chaleur m'imprègne, je n’ai plus froid. Je décline gentiment sa proposition, mes ailes ne le permettent pas de toute façon.  “On dirait des petites fourmis” dit-il en désignant les personnes allant et venant à leurs occupations. La ville est animée le jour mais la nuit, Babylone s’illumine littéralement. Il a raison, on dirait des petites fourmis ouvrières qui déambulent sans véritable motivation. des fourmis ouvrières, toutes au service de l’autre psychopathe qui nous sert, qui plus est, de divinité auxiliaire. Comment l'Eternel  a-t-il pu bénir un tel monstre? “ Qu’est-ce que tu fous là Sam? - J’ai pas le droit de venir rendre visite à un ami? - Drôle de lieu pour une visite amicale, je tourne la tête vers lui. - Peut-être… dit-il les yeux dans le vide,  mais c’est le seul endroit où tu daigne me parler donc bon, je fais avec. -Hum.. - Je suis venu voir Paula… - Elle voulait quoi? - Vérifier que je ne foire pas, comme d’habitude… -T’as rien fait foiré, dis-je pour essayer de le rassurer. - C'était pas loin… heureusement que t'étais là.” Il me regarde à présent droit dans les yeux. Ses cheveux blonds flottent au gré du vent devant ses yeux verts. Je sens mes ailes se rapprocher de mon corps pour me tenir plus chaud. On reste longtemps tous les deux sur ce toit. On ne parle plus, ce n'est pas nécessaire. On se comprend mutuellement, sans avoir besoin de grand discours. Il reste à mes côtés, Babylone au dessous de nous, et c’est tout ce dont j’ai besoin.  58 minutes plus tard, je quitte le toit, sans un mot pour Sam, il ne m’en veut pas (enfin je crois), il a l’habitude. Je me lève et me laisse tomber dans le vide. Je déploie mes ailes et quelques battements plus tard, je domine de plusieurs mètres le complexe. Mon ascension est rapidement contrainte par le voile . Les habitants de Babylone considèrent ce voile comme une protection, un rideau qui les protège d’une part des conditions atmosphériques liées à notre position et d’autre part de l’avidité et de la gourmandise du monde extérieur mais il n’en est rien. Moi, je sais la véritable nature du voile, c’est une barrière, un dôme recouvrant Babylone. Il est tangible, je ne peux ni le contourner ni passer au travers. C'est tellement frustrant. Nous sommes des oiseaux dans une immense cage d’argent. Cela ne semble pas perturber les habitants de la cité. J’ai du mal à comprendre comment on peut se contenter d’un espace aussi restreint. Mainte fois, j’ai tenté de briser le voile mais je finis inexorablement par faire des tours au-dessus de la ville, comme un poisson rouge tourne  dans son bocal, piégé. D'ici, au sommet du monde, dos au dôme, faisant face à la cité, je vois la vérité qui se cache sous la surface d’or et de pierre de Babylone. J’arrive à discerner le sol, le vrai sol, celui de la terre originel : naturel s’opposant à l’artificialité du sol de la cité de Babylone perchée au sommet de la Tour de Babel. 

Chapitre 2 :
Les enfants des jardins : Will

de l'histoire
Les descendants de Babel
par chlo_M_Molina
Début Écriture Collaboratif

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R.Th est en tête de la course avec un impressionnant total de 2689 🌳 !



Laurent est à ses trousses avec 1311 🌳 !



Shadowlight fait une belle performance avec 136 🌳. Continue comme ça !



_Aniro_ et ses 130 🌳 se battent pour une place sur le podium.



AudreyLys atteint un score honorable de 75 🌳.


La légende raconte que les "🌳" sont des points TRB, précieux comme des carats pour un diamant sur The Root Book. Curieux de savoir comment en gagner ?
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Les auteur·ice·s en vogue

Ceux et celles à la limite du flood



Bat.Jacl

a publié 99 chapitres.


R.Th

a publié 63 chapitres.


Wargen

a publié 63 chapitres.

Les commentateur·euse·s



Bat.Jacl

a écrit un total de 554 commentaires.


Lyn

a écrit un total de 222 commentaires.


Laurent

a écrit un total de 149 commentaires.

Les semeur·euse·s de graines



Les chapitres de

Bat.Jacl

ont engendré 77 suites.


Les chapitres de

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ont engendré 63 suites.


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