The Root Book

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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
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  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

466 auteur·rice·s inscrit·e·s
614 chapitres coécrits
354460 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (160) Concours (127) Nouvelle (112) Début (105) Écriture (103)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 2 : Destins opposés

de l'histoire Souvenirs
par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Jeudi, 20 fevrier 2085Maman,Encore faudrait-il enterrer ton oeuvre inachevée. Il y a un nouveau monde où une conasse hérétique avec ribambelle de défauts comme toi n’a plus sa place. Je ne pleurerai pas ton départ.Pour reprendre tes mots, tu as fait tes adieux à ta famille… Ca montre bien que tu m’as abandonné depuis longtemps et cela ne me blesse même plus que tu me lais…



86 lectures
0 suites

Chapitre 2 : L'écran ne ment pas

de l'histoire Une de ces nuits
par Bat.Jacl
Début Écriture Collaboratif

Je refermai la porte de ma chambre, mais le sommeil se refusa à moi. Allongé sur mon lit, les yeux fixés au plafond, je repassais en boucle cette soirée vide, semblable à tant d'autres. Le grésillement familier du frigo me parvenait à travers les murs, rappel constant de cette routine oppressante.Un soupir m'échappa. Incapable de rester immobile, je me redressai et retour…



114 lectures
0 suites

Chapitre 2 : Échos du passé

de l'histoire Amer retour
par Bat.Jacl
Début Écriture Collaboratif

Un sursaut, un cri étouffé. Les yeux s’ouvrent brusquement sur l’obscurité pâlissante de l’aube. Comment s’est-il assoupi ici ? Il n’en a aucune idée. L’humidité glaciale, la pierre rugueuse contre son dos, tout semble irréel, mais l’objet serré contre sa poitrine est bien là.Un frisson le parcourt. La forge en ruines l’entoure encore, refuge fragile contre les souvenirs …



94 lectures
0 suites

Défi : Vers le Silence

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Si un ou deux personnes sont intéressées, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu “Vers le Silence” de Craig Duffy, éditions DidasKalie (Association). Dans la mesure où je ne décris pas tout,  je ne pense pas que ça posera des problèmes de droit, mais si vous pensez que oui, merci de supprimer la page et je trouverai un autre moyen de jouer. C'est un jeu de rôle épistolair…



127 lectures
1 suite
2 ramifications

Défi : Défi : je ne suis pas un héros

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

L’histoire dont vous n’etes pas le heros.La meilleure part du gâteau, la personne que tout le monde adule, l’atout suprême que possède le monde en dernier ressort, ce n’est pas vous. Non. Non. Non. La gloire et le bien très peu pour vous, c’est d’un barbant d'être le gentil de l’histoire. Vous êtes le mal incarné, l’outsider qui contre toute attente veut détruire le monde…



333 lectures
1 suite

Défi : Voyage vers le passé

par Boudzan
Début Écriture Collaboratif

Enfin je m’asseyais au milieu des cartons dans le salon et je regardais par la fenêtre avec un sentiment de bonheur intense : enfin j’avais réussi à acheter cette petite maison au bord de la falaise dans laquelle je venais en vacances depuis mon adolescence et que je m’étais promis de posséder. Il n'y avait plus de retour en arrière possible : mon appartement était enfin …



342 lectures
1 suite
4 ramifications




Quelques Chapitres à ne pas oublier

Je ne suis pas folle, j’ai bien vu ces buissons bouger. Enfin, je crois. De toute façon, ce n’est certainement pas le vent qui les écartés de cette manière. Je me relève de ma position blottie contre Herta. Et ressens une douleur vive à la pointe de mon index. En m’appuyant un peu trop sur le côté de mon ami, ma peau s’est fait transpercer. Je regarde mon doigt, et découvre une goutte de sang qui se forme. Puis qui grossit comme une toute petite bulle. Quelque chose d’acéré se cache dans la tunique d’Herta. Qu’est-ce qu’elle transporte ? Je m’en occuperai plus tard. Je me déplace vers le buisson, mais il a changé de forme le temps que j’ai été distraite. À pas feutrés, je m’avance, armée d’appréhension. Les végétaux ne donnent plus aucun signe de vie, mais j’entends mon rythme cardiaque s’accélérer. Cette forêt pleine de surprises n’a pas fini de me piéger. Je me dois de redoubler de prudence. Penchée en arrière prêt à détaler, j’écarte le feuillage du bout des doigts. Et alors, je découvre qu’il n’y a absolument rien. Ai-je rêvé ? Je repars en arrière sans tourner le dos à ce buisson. Ne sachant pas si je suis suffisamment méfiante, ou si je deviens paranoïaque. — Qu’est c’qui t’arrive ? Viens là ! Herta semble autant pensive que désespérée. — J’ai cru voir bouger dans ce buisson. — Ah… répond-elle sans le moindre intérêt. Tandis qu’une larme zèbre le visage de mon amie, je me dis que je dois surement avoir rêvé… — Qu’est-ce que tu as dans ta poche, Herta ? — Qu’est ça peut te foutre ? J’ai plein d’trucs sur moi. — Dans celle-là, je me suis piqué. Je lui montre la goutte de sang dispersé, qui révèle mon empreinte digitale en surimpression sur du rouge. — Ah ! fit Herta avec le commencement d’un sourire au coin d’une lèvre. La jeune femme sort une rose de sous son pardessus. Et je la reconnais instantanément. C’est la magnifique fleur aux pétales tombants qu’il y avait chez la sorcière, prisonnière. — Mais pourquoi est-ce que tu as ça avec toi ? — Je sais pas, en partant j’l’ai piqué à l’horrible mamie ! — Mais pour faire quoi exactement ? La chair de poule commence à envahir ma peau. Je ressens même une goute de sueur perler le long de ma colonne vertébrale tandis que je suis sidéré par la fleur d’apparence immortelle ; si resplendissante. — C’était sous verre, c’était beau, et puis ça avait l’air précieux. — Mais n’importe quoi, tu es folle ! Maintenant, elle va nous traquer pour la récupérer… — Elle est morte non ? J’l’ai vu exploser en bouillie verte ! — J’ai peur qu’elle se soit déjà entièrement recomposée… du coup, tu l’as surement énervé ! Je me dis que je préciserai mon savoir plus tard. Nous avons des péripéties en cours, qui sont plus importantes que d’évoquer les anciennes. — D’toute façon, elle nous avait déjà empoisonnés avant, donc bon… D’un mouvement de tête, Herta montre le cadavre de Michon éventré. Je ne le regarde pas totalement, afin de ne pas être submergé par le dégoût. — Oui, c’est vrai… Tu as raison, désolé. Je rationalise grâce à sa logique. Mais pas le temps de souffler : le visage d’Herta se transforme, comme si elle venait de recevoir un coup de poing. Et ses deux mains se jettent sur son ventre. — Herta? Herta, ça va ? Herta commence à se rouler de douleur, incapable de me répondre. — Qu’est-ce que je peux faire ? — Arrache un pétale ! La voix provient de derrière moi, et elle me parait étrangement familière, un peu trop même, au point de m’inspirer le malaise. Je me retourne en douceur pour découvrir une forme dans le buisson que j’avais inspecté tout à l’heure. Je m’avance dans l’obscurité, et discerne mieux la silhouette encapuchonnée, dans un rouge pâle, extrêmement usé par les évènements. À la fois paniquée et confiante, elle me répond que je ne dois pas trainer, je dois retirer un pétale de rose au plus vite. — Pourquoi ? — Si tu veux sauver ton amie… Je ne sais pas comment agir, j’entends Herta gémir. Sans réfléchir à la situation improbable, je m’exécute. J’attrape la rose à terre, et tire avec férocité sur un pétale, qui vient avec facilité. Après tout, ce n’est qu’une fleur. À ce moment exact, un hurlement retentit, un hurlement inhumain, qui semble à kilomètre d’ici, mais dont la puissance créée une bourrasque sonore jusqu’à nos oreilles. D’une puissance à en faire trembler les arbres et leurs imposants feuillages. Mince, c’était surement un piège ! J’ai encore été trop crédule. Je me retourne vers cette figure fantomatique, m’attendant à tout moment à découvrir un sourire machiavélique, tel un sbire de la sorcière. Pourtant le visage affiche toujours autant de bienveillance, autant pour moi que pour Herta. — Tu as fait ce qu’il fallait, Eden ! Je reconnais mes traits, mais pas mon assurance. Qu’est-ce que je vois ? Avec qui est-ce que je parle ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Je n’en suis sure de rien. — Arg, cracha Herta en se redressant. Qu’ça fait putain de mal ! — C’est le pétale qui t’a guéri ? — Le pétale qui m’a guéri ? Mais qu’est-ce qu’tu racontes pauv’ fille ? — Le chaperon rouge m’a dit de… — V’la qu’tu deviens folle toi. N’y a qu’un chaperon rouge par ici, et c’toi ! Bref arrête tes délires et ramène-toi, j’ai besoin de ton aide. Allez plus vite ! Je me retourne et regarde le buisson dorénavant vide. J’accours vers mon amie, et dépose un genou à terre. D’aussi près, je vois la pâleur de sa peau luire sous l’épaisse couche de transpiration qui s’écoule en continu. Elle doit sacrément déguster. La femme bourrue roule sur le côté pour fouiller son autre poche. Par réflexe, je dépose délicatement la rose, afin qu’elle ne se fasse pas écraser. Comme un sentiment qu’elle ne l’a pas volé pour rien, son importance arrivera. Les hurlements retentissent à nouveau au sein de la forêt, et je suis sure d’une chose : ils résonnent plus proches que ce que j’ai entendu toute à l’heure. Mais je n’ai pas le loisir de m’en occuper, mon amie en sale état en appelle à mon aide. Herta me place un couteau dentelé dans ma paume, et j’en ressens instantanément toute la lourdeur. La lame de qualité pèse de son poids dans ma main. J’ai toujours détesté les armes, je fais la moue, mais prends sur moi. — Qu’est-ce que tu veux que je fasse de ça ? — Ben que tu m’ouvres le bide, pauv’ fille ! — Quoi ? Mais tu es complètement folle. Herta me fixe avec détermination : — Quand je vois ce qu’y ai arrivé à Michon, j’pas envie de subir pareil. Alors t’m’ouvres le bide, et tu en sors cette cochonnerie avant qu’elle m’explose de l’intérieur. Je veux protester, mais ses yeux froids comme l’acier m’empêchent d’émettre mes doutes. Herta déchire un bout de vêtement qu’elle se place dans la bouche. Elle serre les dents avec violence tout en remontant sur son ventre déjà trop tendu. Je déchiffre un « vas-y ! » étouffée. Je déglutis avec difficulté. Mon regard croise celui du chaperon rouge, qui est quelques mètres dans le dos d’Herta, à moitié caché par un arbre. Ses deux yeux similaires aux miens me fixent avec tristesse, puis il hoche la tête solennellement. Je sens que je vais détester les prochains instants…

Chapitre 10 :
Couleur rose sang

de l'histoire
Lune sanglante
par Bat.Jacl
Fantasy Chaperon Rouge Conte

Les pas feutrés s'approchèrent rapidement, comme à pas de course. Paniquée, je tentai de me faire la plus petite possible sous le bureau, entourée des désordres de Madame Tournois. Mon cœur battait la chamade violemment. Je me demandais s'il ne cherchait pas s'échapper de mon corps et fuir de son propre chef. Et tandis que je cherchais à calmer mes tremblements, apeurée à l'idée d'effleurer malencontreusement les caisses de carton alentour et faire tomber les ustensiles posés en équilibre précaire dessus, je me fis la réflexion que le bruit des pas était trop rapproché et trop précipité. Comme s'il ne s'agissait pas d'un être humain, mais d'un...   Le bruit de pas feutrés s'arrêta soudainement, et un objet lourd atterrit sur le bureau en geignant. J'étouffai le petit cri de surprise qui osa s'échapper de ma bouche. La chose se déplaça subrepticement au dessus de moi, jusqu'au rebord de la planche en bois massif. Et apparut une petite tête blanche et noire, ornée d'un museau au long poil, de deux yeux en amande d'un jaune vert et d'oreilles effilées. Alors que j'étais proche de l'apoplexie, une petite voix hurla dans ma tête : Félix !   Le chat me regarda bizarrement, comme s'il se posait la question de savoir s'il fallait jouer avec l'être humain en dessous, ou le garder à l’œil au cas où. La main crispée sur le cœur, j'essayai de respirer calmement pour faire revenir mon corps à un état normal. Enfin, presque normal. Atteint d'une panique aiguë proche de la défaillance. Mais capable de mouvements contrôlés et d'une réflexion à peu près censée.   Félix pencha le haut de son corps sous le bureau et envoya la patte sur un nœud dans le bois, qu'il avait dû prendre pour un insecte. Il donna deux coups brusques, se rendit compte qu'il n'y avait rien, et disparut de mon champ de vision. Un bourdonnement monotone parvint à mes oreilles. Une grosse mouche passa dans l'encadrement du dessous du bureau, suivie d'une patte féline qui échoua de peu d'attraper sa cible. Félix se pencha dangereusement sous le bureau, faillit tomber, se rattrapa et se remit droit sur le bureau, sortant de mon champ de vision. La mouche se balada sur moi quelques secondes, et je la chassai d'un mouvement brusque. Elle ressortit de sous le bureau, esquiva un nouveau coup de patte, et se dirigea en direction de Madame Tournois. Du cadavre.   Mon cœur, qui s'était légèrement calmé en regardant le chat et la mouche, accéléra soudainement alors que je repensais à Madame Tournois. Que lui ait-il arrivé ? L'avait-on vraiment tuée ? Le trou dans son front ne laissait aucun doute. Quoique... avait-elle pu se faire ça toute seule ? J'essayai de me remémorer mes souvenirs, pour savoir si j'avais vu une arme dans sa main. Terrorisée, je n'osai pas bouger et sortir de ma tanière pour regarder vers le cadavre. Qui n'était qu'à trois mètre de...   -Ah, Félix, qu'est-ce que tu fais là ?   Je mordis douloureusement la main pour éviter qu'un son ne sorte de ma bouche. Des pas s'approchèrent dans la pièce.   -Tu ne devrais pas rester là, mon p'tit matou !   Lui ! Elle ? Non, même si elle semblait bizarre, ce n'était pas une voix de femme. Le son d'un objet glougloutant que l'on pose par terre. Des spasmes secouaient mon corps, je n'osais pas m'approcher des affaires et du fin espace découvert juste sous le bureau pour voir qui était là.   -Bon, ça n'a pas été facile à trouver, mais j'crois qu'j'ai tout ce qu'il me faut. Félix, tu devrais pas rester là, c'est moi qui t'le dit.   Car, qui que ce soit, il ne pouvait pas ne pas voir le cadavre de Madame Tournois dans la pièce.   Le chat répondit en miaulant lascivement.   Ce qui voulait dire qu'il devait s'agir du tueur ! La panique revint hanter mon esprit et la peur parasiter mes mouvements. Le son d'un objet qui craque. Mais je risquai un rapide coup d’œil. Pour voir une forme sombre et une tête recouverte d'une cagoule penchée en avant. Qui se leva dans ma direction. Je baissai la tête instinctivement, et me la pris dans les mains. Pourvu qu'il ne m’ait pas vu. Pourvu qu'il ne m'ait pas vu. Pourvu qu'il ne m'ait pas vu.   Félix sauta du bureau et atterrit dans un geignement.   -C'est bien, mon petit. Ne reste pas là, ce n'est pas un endroit pour toi.   Le ronronnement d'un moteur se mit en route. Des pas se rapprochèrent du bureau. Je me blottissai du plus que je pouvais et tentai de n'émettre aucun son. Aucun vibration. Aucune odeur. Aucune chaleur. Le glougloutement d'un liquide que l'on verse sur le sol. L'odeur était forte et envahit tout de suite mes narines.   -Pouah, ça schlingue !   Le liquide coula jusque moi sous le bureau. Les pas s'éloignèrent vers le centre de la pièce, s'immobilisèrent. Un nouveau craquement, puis ils revinrent vers Madame Tournois. Un liquide qui se déverse, et qui vient imbiber mes doigts. Je les mis sous mon nez. On aurait dit de l'essence. Ou de l'alcool ? Un liquide transparent qui sentait fort et était très froid au contact avec la peau. Mon cerveau s’embrouillait. Les vapeurs empêchaient mon esprit de fonctionner normalement. La peur terminait le travail. Je savais que quelque chose d'horrible se passait. Allait se passer. Mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.   Au bout du quatrième aller-retour et déversement de liquide, l'assassin s'éloigna vers où il était apparut.   -A t'chao, Bella Tournois.   Le bruit de quelque chose qui frotte contre autre chose. Le bruit d'un objet qui tombe. Et un flash. Une odeur fumante. La chaleur d'une flamme. Quelque chose qui se déplace. Une brise ardente. Un mur de feu. Un rire rauque et sardonique.   - On s'revoit en enfer ! Ahahahahahahah !

Chapitre 3 :
Benzène Bic down

de l'histoire
L'Odeur des cendres
par Wargen

Dans un bureau sentant la clope et le café, un type était plongé dans tout un tas de papiers. Son apparence était négligée. Quelqu'un toqua à la porte.   - Entrez.   Un autre flic entra alors dans le bureau.   - Tu as pu trouver quelque chose ? - Henry, c'est toi.   Le type releva la tête. Il avait l'air content de voir son collègue.   - En chair et en os. J'ai enfin pu reprendre le boulot. - Comment va le petit ? - Une vrai tempête ! il rigola. Tu devrais voir l'énergie qu'il a, on a à peine le temps de se reposer. - Ca lui fait combien ? - Tout juste 3 mois. Et toi Eric, tu attends quoi ? - J'ai pas vraiment le temps pour ça. Eric laissa le silence traîner légèrement, avant d'ajouter Ni la compagne. - Bah, tu trouvera bien un jour !   Henry donna une tape amicale dans le dos d'Eric. Ils étaient deux collègues de longue date, et s'étaient d'ailleurs rencontré à l'école de police. Aujourd'hui, Henry était chef de division, et par la même, le supérieur d'Eric, ce qui ne le gênait en aucun cas. Eric s'était spécialisé dans le profilage, Henry dans la conduite générale des enquête. La spécialité de leur division : les enquêtes impossibles. Souvent des cold cases, mais pas uniquement. Cette enquête ci faisait partie des "pas uniquement".   - Pour te répondre, c'est un vrai bordel. - Tu m'en diras tant. - Tous les meurtres semblent liés à une femme, Hailey, mais pour autant, je ne trouve rien de vraiment concluant. Chacun pourrait avoir un motif... Henry finit la phrase d'Eric - Autrement dit, si tout le monde est suspect, personne ne l'est. - Bingo.   Une femme toqua à la porte. Son visage était emprunt d'inquiétude.   - Chef ? - Ha, Sylvie ! Content de te revoir ! - On a un problème.   L'ambiance devint plus sombre dans le bureau.   - De quoi s'agit-il ? - Hailey a été portée disparue. - Quoi ?! Tu en es sûre ? - Absolument, personne ne l'a vu depuis 3 jours, et ses effets personnels sont en partie manquants. - Et merde ! Rassemble ceux qui sont dispo, qu'ils aillent intérroger la bande d'amis, ensuite prépare toi, on va à son domicile. Eric, tu viens aussi. - Oui chef !   Sylvie quitta la pièce précipitamment.   - Toujours aussi formelle. - Toujours, mais elle fait un excellent travail. Rassemble tes papiers, on part dans deux heures. - Bien. - Retrouve moi sur le parking au moment de partir, je vais voir si l'équipe labo est dispo.   Henry quitta le bureau sans demander son reste, il savait qu'Eric allait faire les choses correctement.

Chapitre 1 :
Enquête

de l'histoire
Enquête
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

La ruelle est lourde d'un silence de cathédrale. Les murs des maisons et leurs fenêtres ont imprégné le rouge sanglant de la lune, les sigles en sang d'agneau se perdant dans cette teinte écarlate. Les ustensiles en argent reflètent aussi l'astre sanguinolent.  Fascinée, immobile sur le pas de la porte, je lève les yeux vers elle, cette lune d'un rouge contre-nature, cette lune qui semble être un curieux appel pour quelque chose que je ne comprends pas. Je me rappelle les paroles de Grand-Mère : "... ne sors surtout pas de la maison..." Je ressers ma cape rouge autour de mon cou. Et risque un pas prudent dans la rue. Mon pied rencontre silencieusement le sol dallé. J'entends résonner les battements de mon coeur. Je détourne enfin mon regard de la lune et pose les yeux sur la silhouette du Château qui domine Thiercelieux de sa stature imposante. Le vieux manoir a pris lui aussi cette couleur rouge sang qui englobe le village. Je ne vois aucune lumière à travers les fenêtres du Château. Il semble n'y avoir plus personne au monde. Je sursaute : quelque chose est passé devant la lune. Un oiseau de nuit ? Je me recule vers la porte, et je sursaute une nouvelle fois quand je l'entends claquer dans mon dos. Il n'y a pas de vent pourtant. C'est la seule pensée qui me traverse alors que mon coeur bat à tout rompre. Au loin un hurlement déchire la nuit à nouveau.  "Pourquoi suis-je sortie ?" Je revois le visage parcheminé de Grand-Mère, la voix un peu chevrotante qui murmure la phrase familière : "La curiosité est un vilain défaut, Eden." Je n'ose tourner le dos à la ruelle pour appuyer sur le loquet de la porte. Il se passerait une chose terrible, je le sens dans mes jeunes entrailles qui ont traversé si peu de printemps. Soudain un rire, léger et moqueur, qui vient au dessus de ma tête. Je relève la tête. Il y a une ombre humaine, bizarrement accroupie, sur le toit de chaume de ma maison. Mon sang s'est glacé dans mes veines, mon coeur a cessé de battre.  "Que fais-tu seule la nuit, chère enfant ?" La voix m'est inconnue, mais elle est douce et caressante. La peur me quitte immédiatement. Son visage reste dans la pénombre tandis que le mien est tout entier éclairé par la lueur sanglante de la lune. Je murmure poliment un "bonsoir", et le rire léger et moqueur me répond. "Tu n'aurais pas dû sortir." Une douleur fulgurante traverse mon front. J'y porte la main avec un hoquet étouffé. Mes oreilles bourdonnent alors que le rire continue de chanter sa légereté moqueuse. La douleur s'intensifie. Ma vue se brouille. Je sens que le sol se dérobe, mon corps vacille. J'ai le front en feu. Lorsque je reprends connaissance, le soleil brille, le ciel est pur et clair, et le visage de Grand-Mère est penché vers moi, défiguré par une angoisse horrible. "Sur ton front... balbutie-t-elle. La marque... la marque..." Elle parvient à prononcer les mots qui ont l'air de la briser : "C'est la marque d'Eros."

Chapitre 2 :
Nuit de mystère

de l'histoire
Lune sanglante
par Sergirina
Fantasy Chaperon Rouge Conte

          D'ordinaire, vous seriez tentée de choisir le félin, mais le regard mauvais qu'il vous lance vous met si mal à l'aise que vous préférez vous tourner vers le cochon. Ce n'est pas le plus glorieux des Familiers, mais il saura se rendre utile, surtout si vous parvenez à l'éduquer correctement. Vous tendez les mains vers lui mais, dans votre précipitation, le surprenez tant qu'il sursaute en couinant de façon aigue. Une morsure bien placée et vous voilà avec une belle blessure sur votre main droite. - Aïe !           Vous voyez du sang commencer à couler. Malheureusement, les sorts de guérison n'ont jamais été votre fort. A la place, vous léchez la plaie, une mauvaise idée diraient certains, mais vous n'avez jamais eu de problèmes jusque-là. - Je prends ce cochon. Merci bien.            Vous relevez brusquement les yeux mais ne trouvez ni Milana ni Ivan devant vous. Juste un garçon inconnu ne portant même pas la tenue verte qui vous lança un sourire narquois. - Adios, nullos !           Le Familier sous le bras, il prend la fuite sans laisser le temps à qui que ce soit de réagir.           A votre gauche, Ivan fait des papouilles au chat qui lui dévoile son ventre en ronronnant. A votre droite, Milana tente vainement de retirer le bas de ta tunique de la bouche de la chèvre. Vous vous tournez ensuite vers le vieux professeur en espérant qu'il ait une solution pour vous. Il doit bien y avoir des Familiers en réserve. Peut-être même mieux que ceux qui lui sont passés sous le nez. Une salamandre électrique, peut-être ? Il soupira profondément. - Manquait plus que ça... Jeune fille, vous avez deux possibilités : ou vous restez parmi nous et partirez l'année prochaine... - Non merci, vous dites instantanément.           Vous en aviez déjà assez bavé au collège, repenser à toutes ces dissertations, tous ces devoirs que les professeurs vous avaient donné la veille pour le lendemain en vous précisant qu'il fallait bien y passer deux heures dessus pour sortir quelque chose de potable, sans se soucier de savoir si cinq autres collègues demandent la même chose... Vous en frissonnez. - Ou vous pouvez aller trouver un Familier vous-même.           Vous déglutissez, soudain hésitante. Un Familier dans la nature. Sauvage. Agressif.           Merveilleux.

Chapitre 2 :
Vous approchez le cochon

de l'histoire
Arcania
par Athelard
Arcania Jdr Héros

✍️ Participation à la vie du site :
❄️ Quand il fait (un peu) froid 2024/2025 ❄️

Bat.Jacl est en tête de la course avec un impressionnant total de 623 🌳 !



Laurent est à ses trousses avec 569 🌳 !



R.Th fait une belle performance avec 398 🌳. Continue comme ça !



Νάουσα et ses 385 🌳 se battent pour une place sur le podium.



ZOU atteint un score honorable de 370 🌳.


La légende raconte que les "🌳" sont des points TRB, précieux comme des carats pour un diamant sur The Root Book. Curieux de savoir comment en gagner ?
Découvrez les secrets dans les règles du jeu situées en bas de cette page.
Ton total de points TRB est visible sur ton profil, où tu peux également les utiliser pour débloquer des avantages exclusifs tels que des liens vers ton site web, tes livres ou tes réseaux sociaux.

Si tu veux découvrir les anciens classements.





Les auteur·ice·s en vogue

Ceux et celles à la limite du flood



Bat.Jacl

a publié 96 chapitres.


Wargen

a publié 63 chapitres.


Lyn

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