The Root Book

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Une plateforme d'écriture unique ?


  • pour écrire à plusieurs 👥
  • facilement et pour s'amuser 🎮
  • ... et pourquoi pas en participant à l'écriture d'un livre ? 📖
  • The Root Book 🌳

The Root Book facilite l'écriture collaborative

Tu veux écrire de la fiction à quatre mains, à six mains, ou même plus, facilement et sans avoir de co-auteurice ?

The Root Book est un site d'écriture collaborative unique, où n'importe qui peut participer à n'importe quelle histoire et à n'importe quel moment de l'histoire.

Quel que soit ton genre préféré - fantastique, romance, science-fiction - ta voix a sa place ici. Seule l'imagination est la limite !

La ramification des histoires

The Root Book fonctionne sur le principe d'une arborescence des chapitres : un seul prologue donne naissance à de nombreux chapitres 1, qui sont les débuts d'histoires Chaque chapitre peut avoir autant de suites que possible, et chacune de ces suites peut à son tour se diviser en de nombreuses histoires.


Image illustrant la ramification des chapitres
Image illustrant la ramification des chapitres

Il te suffit d'un pseudo et d'un email pour te mettre à écrire

Si tu as besoin d'améliorer ton écriture, tu peux relever les défis d'écriture et ainsi travailler, tout en voyant ce que les autres écrivains proposent.
Et si tu as une idée, tu peux créer ton propre défi à la suite du prologue, juste en cliquant sur la case "défi".

Beaucoup d'histoires par de nombreux auteurs

The Root Book est un site très dense, avec sa multitude d'histoires qui possèdent tous leur propre multivers. Pour t'aider à naviguer dans cet arbre géant, plusieurs outils sont à ta disposition.

L'arbre des histoires te permet de visualiser la structure de chaque histoire et de comprendre comment les différents chapitres s'articulent entre eux. C'est un excellent moyen de voir l'ensemble de l'histoire et de choisir où tu souhaites contribuer.

Notre système de tags te permet de trouver des histoires qui correspondent à tes centres d'intérêt. La page des tags. Sur chacun de tes chapitres, tu peux ajouter les tags que tu veux, même ceux que personne n'a encore utilisé !

Le Concept Unique de The Root Book

The Root Book, c'est une expérience littéraire unique que je t'invite à découvrir. Ici, la magie de l'écriture collaborative prend vie. Chaque histoire se transforme en un véritable cadavre exquis où chaque auteur apporte sa touche personnelle, pour une aventure littéraire sans pareil.

Chaque histoire possède son propre multivers !

The Root Book est porté par une association à but non lucratif, qui a pour mission de fournir un outil 100% gratuit et en ligne pour tous, afin que chacun puisse exprimer sa créativité.

Si tu es enseignant·e ou professeur et que tu souhaites utiliser notre plateforme pour ta classe, n'hésite pas à m'envoyer un message pour me poser toutes les questions. D'autres ont déjà passé le pas.

La Monnaie de l'Imagination : Les Points TRB (🌳)

Sur The Root Book, chaque action compte. Les points TRB, symbolisés par le petit arbre 🌳, sont une manière de récompenser ta participation active à la plateforme. Tu les gagnes en écrivant (que ce soit des chapitres ou des commentaires), en donnant et recevant des coups de pouce, en relevant des défis et même en faisant un don à l'association T.R.B.

Ces points ont de la valeur ! Ils peuvent te permettre d'afficher des liens vers tes réseaux sociaux, augmentant ainsi ta visibilité au-delà du site. Tu peux également proposer de nouvelles façons de les dépenser directement sur ton compte.

Nos Chiffres-Clés et des Tags

The Root Book, c'est une communauté dynamique et des histoires incroyables à découvrir.

492 auteur·rice·s inscrit·e·s
674 chapitres coécrits
605308 lectures

Voici les tags préférés sur la plateforme :
Collaboratif (188) Écriture (163) Début (132) Concours (127) Prologue (113)
(Si ton genre de prédilection ne s'y trouve pas, peut-être que tu devrais envisager de créer un compte pour remédier à ce problème !)

Si jamais tu es perdu, surtout n'hésite pas

Si tu as plus de questions, il existe une FAQ.

Si tu as des suggestions ou si tu rencontres des problèmes sur le site, n'hésite pas à me contacter. Je suis là pour t'aider et répondre aux demandes dans les plus brefs délais. Tu peux me contacter via le formulaire de contact.

Un site avec de fortes valeurs collaboratives

En tant qu'association, The Root Book est ouvert à de nombreuses possibilités de partenariat. Que tu sois une association, une entreprise, un blogueur ou un influenceur, nous sommes toujours ravis d'explorer de nouvelles collaborations.

Nous disposons d'un système de visibilité efficace qui peut aider à promouvoir ton travail ou ton organisation à travers notre plateforme et notre communauté d'auteurs passionnés.

Si tu es intéressé par un partenariat avec The Root Book, n'hésite pas à prendre contact via le formulaire de contact ou à l'adresse email suivante : information.the.root.book@gmail.com.


Les derniers Défis et Chapitres

Chapitre 2 : Une page parmi des milliers

de l'histoire La bibliothèque
par R.Th
Début Écriture Collaboratif

La fatigue accumulée lors des cinquante jours de marche la clouèrent au sol. Enfin devant elle se tenait le lieu de légendes où le sommet de la montagne semblait toucher les constellations du ciel étoilé. Le rouge des oxydes de la montagne ferrugineuse contrastait avec la blancheur des neiges eternelles immaculées que nul n'avait osé fouler. Sanctuaire millénaire qu'elle …



45 lectures
0 suites

Chapitre 1 : La bibliothèque

de l'histoire La bibliothèque
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Entre les rayons infinis, silencieusement, se déplaçait une grande silhouette aux allures sombres.Elle était drapée d’étoffes blanches, légères, et lâches.Ses mains étaient découvertes, de même que ses pieds, et sa tête. Ses bras, cachés si baissés, se découvraient quand elle les levaient.De long cheveux blanc lui tombaient au milieu du dos et en cascade sur ses épaules, …



183 lectures
1 suite

Chapitre 1 : Petite soeur

de l'histoire Petite soeur
par Laurent
Début Écriture Collaboratif

J’étais haletant. Ma tête me faisait souffrir, comme écrasée de part et d’autres de mes tempes.Mon corps avait épuisé toutes ses ressources, et mes jambes cédèrent, me faisant tomber à genoux. Alors que je tentais de retrouver mon calme, je vomis soudainement. Maintenant à quatre pattes, une odeur âcre et métallique me brûla la gorge.Du coin de l’œil, une tâche rouge somb…



234 lectures
0 suites

Défi : Les points sur les i

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Beaucoup d'histoires ici commencées restent malheureusement sans lendemain, ce qui chagrine un tantinet mon faible esprit qui abhorre les conclusions trop ouvertes.Et si, même si cela nécessite de sauter quelques chapitres, qui seront complétés par la suite, nous imaginions des fins pour ces histoires ? Une, deux, pourquoi pas trois afin que les autres puissent choisir la…



324 lectures
0 suites

Défi : Un poème par jour

par Laurent
Début Écriture Collaboratif

Je vous propose un petit défis, auquel je vais moi-même me soumettre ce mois-ci.L'idée, c'est d'écrire un poème par jour pendant un mois.La poésie est au final presque inexistante ici, alors que ça peut être très sympa à lire, et un exercice intéressant je trouve.Concernant les poèmes, il n'y a aucune règle. Que vous soyez un.e habitué.e de la poésie, ou que vous n'en aye…



568 lectures
2 suites
35 ramifications

Défi : Vers le Silence

par R.Th
Début Écriture Collaboratif

Si un ou deux personnes sont intéressées, je cherche quelqu'un pour jouer au jeu “Vers le Silence” de Craig Duffy, éditions DidasKalie (Association). Dans la mesure où je ne décris pas tout,  je ne pense pas que ça posera des problèmes de droit, mais si vous pensez que oui, merci de supprimer la page et je trouverai un autre moyen de jouer. C'est un jeu de rôle épistolair…



834 lectures
1 suite
4 ramifications




Quelques Chapitres à ne pas oublier

Novembre 2019   “Bonjour Sacha, je t’en prie, assieds-toi.— Bonjour.”Je replaçai mes cheveux pour qu’ils cachent bien la forme de mes oreilles, un nouveau tic hérité d’octobre dernier.“Tu peux parler sans crainte ici, je suis tenu au secret professionnel.Mais si je parlais sans crainte, il allait m’interner à coup sûr, alors je me contentai de dire :“Ces séances ne sont pas utiles, vous savez, je vais bien. Ce qu’il s’est passé avec Lou… J’étais fatiguée et j’avais vu un film d’horreur qui m’a un peu perturbée mais…— Écoutez, c’est humain de ressentir le besoin de se confier - oui, mais moi je ne suis plus tout à fait humaine, pensai-je - et cela ne veut pas dire que vous êtes folle, surtout après une expérience traumatisante comme la mort de votre camarade de classe.— Je sais ça, ce n’est pas la première fois que je consulte et je pense que tout le monde devrait faire une séance par ci, par là, mais là, dans mon cas c’est…— Différent ?— Oui, voilà.— Je lis ici que vous avez crié à votre camarade de classe qu’elle allait mourir et qu’elle ne devait pas rentrer à pied…— Oui, euh, le film vous savez, celui dont je vous ai parlé…— Je vois, mais comment expliquez-vous l’accident alors ?— Vous n’allez pas me croire.— Essayez toujours, on peut avoir des surprises, parfois, dit le docteur.— Je l’ai entendu…— Vous avez entendu un accident de voiture plusieurs heures avant qu’il n’arrive ?— Oui.”Je vis dans ses yeux qu’il ne me croyait pas.C’est alors que je l’entendis de nouveau, la musique. Cette musique propre à chaque être vivant. Et dans mes oreilles, elle résonnait comme un requiem. Elle se fit plus intense. Je tournai la tête vers la porte du cabinet. Elle devint assourdissante alors que je me levais et me précipitai vers la salle d’attente, le docteur sur mes talons.Le silence se substitua à l’écho des notes persistantes sous ma peau. Trop tard. Encore trop tard. J’observai, impuissante, le corps suspendu au milieu de la pièce.“J’appelle une ambulance,” s’affola mon docteur.– C’est trop tard, il est mort,” dis-je.– Mais comment ?”–Je vous l’ai dit, je l’ai entendu.”

Chapitre 2 :
Sacha

de l'histoire
Descendant Seven
par chlo_M_Molina
Début Écriture Collaboratif

— Oui, quelqu’un vient de commettre un crime ici et cherche à me faire porter le chapeau ! Sophia vous regarde avec suspicion, ses yeux plissés. — Ou alors, vous l'avez juste assassiné... Vous choisissez de ne pas répondre à son insinuation. Vous savez que cela n'a aucun sens. Vous réfléchissez rapidement, conscient que la police pourrait facilement tirer la même conclusion erronée, surtout étant donné votre proximité avec Erik lors de la soirée précédente. — La police tranchera. Monsieur le majordome, pourriez-vous les contacter ? — Bien entendu, monsieur, répond-il en s'inclinant. Par contre, je tiens à préciser que le manoir de Purplesang est assez éloigné de tout. — Je le sais bien. Du coup, vous calculez qu'il leur faudra au minimum la journée entière, voire plus. La police arrivera dans la nuit. Vous regardez discrètement votre montre. 9h07. Cela vous permettra de vérifier l'heure exacte à laquelle la police a été réellement prévenue. — Et avant qu'elle n'arrive, à moi de mener ma propre enquête ! Vous frémissez intérieurement. Votre ami vient d’être assassiné, et malgré l'horreur, une part de vous est captivée par le mystère à résoudre. Vous décidez de commencer par les longs cheveux blonds.   Vous convoquez Ben dans un endroit isolé du manoir, peut-être la bibliothèque, pour éviter les oreilles indiscrètes. En entrant, vous remarquez le désordre : chaises renversées, livres éparpillés. Le lieu semble avoir été quitté précipitamment ou fouillé. Vous fixez Ben, qui semble légèrement mal à l'aise. — Où étais-tu cette nuit, Ben ? À quelle heure t'es-tu levé et couché ? Ben prend une profonde inspiration, fixant le sol un instant avant de répondre. — Je me suis couché tôt, juste après notre petite fête... Je... je ne me suis levé qu'au bruit des gens qui couraient dans le couloir ce matin. — Comment étaient tes relations avec Erik ? Y avait-il des tensions entre vous ? Après avoir posé votre question sur ses relations avec Erik, vous observez attentivement Ben. Il prend un moment pour répondre, ses yeux dérivant vers la fenêtre avant de rencontrer à nouveau les vôtres. — Erik et moi, on se connaissait à peine. On s'est juste parlé quelques fois pendant le dîner hier soir, rien de plus. Pas de tension, vraiment. Son ton est calme, mais quelque chose dans sa manière de détourner brièvement le regard vous met en alerte. Vous soupçonnez qu'il minimise leur interaction ou qu'il cache un détail crucial.   C’est à ce moment précis qu’un hurlement retentit à travers tout le manoir, un cri déchirant que vous reconnaissez comme celui de Sophia. Ben parait presque soulagé. — Mince, murmurez-vous en vous levant brusquement. Vous n’avez eu le temps de poser que deux questions.

Chapitre 4 :
Vous interrogez Ben

de l'histoire
Séjour au manoir Purplesand
par Bat.Jacl
Cluedo Huis Clos Enquête

C’est tellement mystérieux l’amour. Les semaines passent sans que tu n'obtiennes aucune réponse de ma part. Tu es bien plus forte que toutes ces autres pimbêches cassées en quelques jours. Tu persévères. « L’espoir meurt en dernier. » Tu demeures dans cette pièce, seule avec toi-même, dans l'attente silencieuse. Des images de Matthew, ou peut-être de quelques-uns de tes anciens amis, surgissent dans ton esprit — des visions provocatrices où ils ébranlent portes et murs, déterminés à te libérer. Oh, Hailey ! Tu te cramponnes à ces illusions avec une ténacité désespérée. Tes journées ne sont rythmées que par le grincement des plateaux passés sous la porte, généralement renvoyés à demi-vides, et le cliquetis des clés actionnant le verrou d'une petite réserve jusqu'alors inaperçu. La drogue brouille souvent ta conscience. J'ai compris, à travers les années, que la substance altère la volonté, rendant la personne plus malléable. Mais toi, défiant la norme, tu te distingues comme l'exception qui dément cette règle insensée. Pour ce qui est de tes besoins naturels, le seau discret au fond de l'espace est amplement suffisant. Mais estime-toi heureuse ma beauté. Je viens te sauver. Le calvaire que tu vis se termine aujourd’hui. Cela ne m’amuse plus. Lorsque la porte s'ouvre, tu me distingues à peine à travers l'éblouissante lumière que je dirige intentionnellement vers toi. Un petit rappel à l’ordre et tu te recroquevilles instinctivement un peu plus au fond de la pièce. Aucun de nous ne parle ni ne bouge, et finalement, à bout de patience, comme un petit garçon intrépide qui va ouvrir ses cadeaux de Noël, je tire brusquement sur la chaîne qui te retient, provoquant un choc lorsque ta tête heurte la paroi. Ta vivacité semble s'étioler, et tu me regardes sans dire un mot, perdue, déboussolée, une étrangère dans cet endroit oppressant. Je te dévore du regard sans piper mot, toi la craintive sans plus aucun repère. Tu m’appartiens après toutes ces années. Satisfait comme un bienheureux, je souris, te fixant avec une lueur malsaine dans les yeux : — Trois mois ici et tu restes rayonnante. Je comprends mieux pourquoi toutes les autres te jalousent, bien qu’elles soient passées à autre chose maintenant. Tu me fixes perplexe, essayant de mettre un nom sur ma voix familière. Léthargique et amoindrie, tu prends le temps de t'adapter à cette réalité. Les mots restent suspendus, mais tu comprends l'allusion, la menace implicite. Un sous-entendu planant sur les conséquences d'une évasion. Après plus de quatre-vingt-dix jours, tu commences à t'habituer à cet éclat de lumière que j'ai finalement écarté de tes yeux, assez pour ne plus être éblouie, mais pas encore assez pour distinguer mes traits. Je continue sans tenir compte de ton trouble. — Mais entre nous, il faut vraiment que tu me dises quel est ton secret, parfois que… D’un geste du pied, j’avance vers toi et tandis que je te dévore du regard, tu te masses à nouveau ta cheville enfin libérée. — Tu vas me faire le plaisir de nettoyer ta merde. Tu fais tout disparaître, et rapidement. Ta chambre s’apparente à celle d’une femme des cavernes, aussi sombre que puante. Mon ordre est sans appel, aussi calme qu’agressif. Tu te mures dans un silence comique, toi qui, hier encore, hurlais tes questions idiotes. Je me demande où est passée ta jolie langue percée, et si tu l’as retrouvera un jour. En attendant, tu t’exécutes péniblement, poussant du bout de cette petite éponge tes nombreuses déjections dans un tuyau que tu n’aurais jamais pu découvrir seule. La tête baissée, tu peines à éloigner les mèches de ta chevelure de tes propres déjections ce qui m’amuse d’autant plus. Tu accrois un peu plus chaque fois mon intérêt pour toi, ma protégée. Je ricane en te voyant te démener tout en songeant que les deux seaux auraient dû suffire si tu n’avais pas voulu faire ta princesse. Faisons une pause, tu es suffisamment humiliée pour le moment et tu finiras par comprendre que je n’hésiterais jamais à te remettre à ta place dès qu’il le faudra. Nous allons malgré tout tellement nous amuser, ne t’en fais pas. — Allez, vient. Une douche s’impose ma jolie. C’est assurément mystérieux l’Amour. Tu te figes au son de ma voix que tu viens de reconnaître. Tu n’es pas marrante à garder tes réactions pour toi. Je sais ce que tu fais et je t’arrête tout de suite. Rien de tout ce que tu as en tête ne fonctionnera avec moi. Tu prends le temps de digérer cette révélation. Tu es prisonnière depuis trois mois d’une personne avec qui tu aurais pu être intime. Tu m’exècres, moi et mes petits mots d’amour, je le sens. Tu m’en balancerais bien, des « ma jolie » et compagnie pourtant, je reste ton ami, ton seul ami en fait. Tes pensées, je me les imagine errant sans cesse, glissant vers ceux qui te sont chers en quête de réconfort. Vers Matthew peut-être, qui te hante sous les traits d'un spectre implorant, te rappelant de persévérer, de rester indomptable. Et que dire de Lùca ? Celui-là même qui, dans un élan quasi héroïque, semblait prêt à quitter Charlie. Je t’assure qu'ils sont encore éperdument épris l'un de l'autre, leur amour scintillant davantage que jamais en dépit des mois écoulés. Je m'interroge si, dans tes visions fugaces, tu ne les aurais pas déjà maudits pour leur bonheur immarcescible, pour cette façon odieuse dont elle rayonne, s'épanouit dans une joie qui a l'air de la rendre invulnérable. Ton esprit vagabonde, insaisissable, se posant probablement sur Matthew. Lui, qui de manière inattendue et cruelle, ne t'a pas attendue à la croisée de vos chemins jadis entrelacés. Il sillonne à présent le vaste continent américain, le cœur alourdi de musiques et de rires neufs, parcourant sans toi de nouvelles routes avec son groupe. Pour attiser cette blessure béante que je sais pudiquement camouflée, j'ai collectionné pour toi les interviews, articles de presse et autres babioles célébrant ses pérégrinations, rassure-toi. Tu m’abandonnes, tu t'enfermes dans ton monde. Garde juste en tête que tant que les fils de ton esprit s'entremêleront aux miens, tu resteras, inexorablement, mon jouet. Un pantin dont j'ourdis la libération avec une patience perverse, jusqu'à ce que, à contrecœur ou non, tu admettes ta place à mes côtés. Tu passes devant moi et je contemple ton petit cul que tu prends grand soin de balancer de droite à gauche, m’allumant un peu plus. Ma fière petite pute qui sous tes airs, est plus que ravie de sa situation. Tu saisis enfin que tu n’aurais pu t’enfuir et que la lumière provenait de cet éclairage. Tu traverses un long couloir, et lorsque tu t'attends à monter un nouvel escalier en spirale, je t'arrête brusquement. — Ici, dis-je. Discrètement, je capte chaque nuance de ton allure, l'éclat naturel de ta démarche révélant une noblesse cachée malgré le stress environnant ton ombre se dessine avec une grâce presque royale alors que nous avançons le long du corridor désolé la lueur fantomatique de notre chemin s'estompe, ébranlant les rêves de fuite comme un duo, nous franchissons le silence avant d'atteindre une nouvelle épreuve en spirale, mais je nous immobilise avec un simple mot ton passage me captive, je remarque le soin que tu mets dans chacun de tes mouvements, suscitant en moi une admiration silencieuse ton apparence extérieure ne reflète pas l'assurance que tu éprouves intérieurement, résignée à embrasser cette réalité en approchant de la source lumineuse, il devient clair que la fuite n'était pas une option le couloir se prolonge et alors que tu anticipes la découverte d'un nouvel escalier sinueux, je t'immobilise d'une instruction claire— stop, j'annonce doucement"tu avances avec une démarche assurée que je ne peux m'empêcher d'observer, m'impressionnant par la confiance que tu dégages dans ton allure, je discerne une fierté cachée, une acceptation silencieuse de ton sort alors que tu progresses, la réalité de notre environnement se révèle dans l'éclairage tamisé, nous suivons un corridor étroit, et juste au moment où tu penses grimper un escalier en colimaçon, je pose ma main sur ton épaule pour te retenir J’ouvre la porte et tu découvres une petite salle de bain. Prends ton temps. Mille et une questions tournent dans nos têtes, mais aucun ne songe à les énoncer. Toi, de crainte des réponses que je vais être amené à t’offrir. Moi, pour ne pas avoir à t’esquinter tout de suite. J’aime tout comme toi, laisser venir les choses. Rien ne sert de les précipiter, elles arriveront bien assez tôt. Tu vas adorer, je m’en suis assuré, mais dans le cas contraire, et bien, tu t’y feras. Face au miroir, tu ne te reconnais pas. Une magnifique chevelure blonde aux immenses racines est emmêlée et tes yeux océan, vifs à l’origine, sont désormais ternes et cernés. Tu fais mine de détester le fait que je sois là, à te regarder pendant que tu te dénudes et rentres dans la douche. Pour cette première, un premier lavage censé te décrasser suffira. Mais comme à ton habitude, tu n’en fais qu’à ta tête et tu prolonges ces instants. Tu apprécies grandement la sensation de l’eau chaude qui s’éparpille sur ta peau ainsi que l’odeur des savons. L’odeur désinfectante laisse place à une douce effluve de fraise. Avec regret, tu en sors finalement et revêts ces fringues que je suis allé te chercher. Un sourire s’affiche sur mes lèvres à mesure que tu les reconnais. Ce ne sont pas n’importe quels vêtements non. Ce sont ceux qui se trouvaient quelques semaines plus tôt dans ton armoire. C’est ce qui te reste de tes dernières journées shoppings avec Matthew. Ils portent encore les étiquettes que je t’enlève à l’aide d’une paire de ciseaux que tu admires. J’aime les frissons que te traversent alors que je te caresse délicatement l’arrière de ton cou. — Par ici, j’ai quelque chose pour toi. Si nous étions dans un film, le narrateur externe réciterait ces phrases d’une voix morose, façon pièce de théâtre surjouée. « Le geôlier entraîne sa captive au fond du couloir. Ils montent l’escalier puis tombent sur un autre corridor. La jeune femme s’imagine à raison dans une sorte de labyrinthe. L’homme s’écarte finalement d’elle, après l’avoir maté à nouveau d’une manière des plus perverses et lui demande d’ouvrir la porte qui se trouve face à eux. Hésitante, la jeune Bennet obéit. Surprise ! Elle se laisse tomber au sol, aggravant un peu plus ses diverses blessures. Devant elle, la copie conforme de son ancienne chambre. Identique jusqu’à la photo d’elle et de ses amis posée sur une petite table de chevet en bois, taguée d’écritures. Son carnet ainsi que son appareil photo sont posés sur le lit. Elle reste assise, sans voix. Seules ses larmes, desquelles découle son désespoir, rompent ce silence glacial. Après plusieurs minutes qui semblent durer des heures, chacun jauge l’autre. — Regarde-moi, insiste ma voix dans l’ombre. Souviens-toi de qui tu es. C'est ta clé vers la liberté. Brise tes chaînes. Donne voix à tes démons, à ton génie créatif. Laisse sortir ta colère contre cette prison invisible. Raconte-moi la poésie qui anime ton âme. Tous ces éléments dont je t'ai dépossédée. Partage ta colère, ton chagrin face à ceux qui t’ont délaissée. Car ils en ont fini avec toi, en réalité. Je les ai libérés de ton souvenir. Confronte-toi à la vérité. Parle-moi. Tu te sentiras apaisée, crois-moi. Accompagne-moi. Laisse-les derrière toi comme ils t'ont laissée. Ils sont soulagés sans toi. Tes lettres persuasives ont suffi pour qu'ils abandonnent. C’est tellement mystérieux l’Amour. Tu détournes mon regard, bouleversée par une émotion inconnue, que tu n'arrives cependant pas à nommer. Je te scrute attentivement, avec intensité : — Réponds, ou je devrais recourir à des méthodes plus drastiques, je menace, bien que nous sachions tous les deux que je n'userai pas, pour le moment du moins, de violence physique. Nous sommes engagés dans une partie d'échecs psychologique intense, et l'échec n'est pas une option. Chaque parole non prononcée ajoute encore plus de poids à l'atmosphère déjà lourde entre nous. Je ressens ton esprit en tumulte, enfermé dans un silence obstiné. Ces fameuses lettres dont tu ne te souviens pas. Celle que tu voulais écrire avant de te rétracter, celles où des mots devenus toxiques pourrissent dans ta poubelle. Et celle que tu as laissée tomber dans la neige, par inadvertance. — Tu m’apprécieras à nouveau, tu sais, murmuré-je, ajoutant une nuance presque douce à mon ton, un chuchotement qui alourdi encore ton cœur. Sans me regarder, tu te lèves et explores plus en avant cette chambre, ta nouvelle prison. Je sais que tu as fait volontairement le choix d'oublier son passé, de fuir la réalité, car la souffrance serait insupportable. Cependant, malgré ta résistance, tes souvenirs s'incrustent lentement dans ton présent. En un claquement de doigts, ces quelques mois ont succédé à une éternité.

Chapitre 3 :
suite

de l'histoire
Enquête
par Shoups69
Début Écriture Collaboratif

Kaelan Morrow, seul dans l'opulent salon réservé à la production de Cyberesthetic, scrutait indifféremment les décorations extravagantes. Pour lui, le vrai luxe n'était pas le faste des dorures sous les néons froids, mais le pouvoir, l'information et la capacité de manipuler ces éléments. Vêtu de noir, il se fondait dans l'ombre, son apparence trahie seulement par les reflets sur ses lunettes à réalité augmentée. Ces outils, indispensables, lui permettaient de scanner son environnement et d'analyser des données en temps réel, précieux dans ce jeu de téléréalité impitoyable. Dans un coin, une vieille télévision se mit à hurler : — Meeeeesdames et Meeeeeessieurs ! Bienvenue sur le plateau de Cyberesthetics, l’émission qui mêle combat, stratégie, violence et human enhancement ! Je suis votre dévoué serviteur, Davy Schwarz... Kaelan frémissait intérieurement à chaque parole de Davy, sa détestation pour le présentateur se mélangeant à son analyse tactique. Cet homme est un idiot utile, un outil parfait pour manipuler le public. — Je partagerais presque ce plaisir, Davy. — Doria intervenait avec un détachement qui attirait l'attention de Kaelan. C'était l'interview de Doria Goldyluck, candidate à la détermination glaciale. Kaelan écoutait, décryptant chaque mot, chaque pause de son discours. — Preeeeeesque ? Mais dis donc, c’est que ça commence fort, oh oh ! Qu’est-ce qui t’empêche de partager le plaisir d’être ici avec moi sur ce plateau ? — La réplique de Davy révélait son incapacité à percevoir la profondeur stratégique de ses invités. — C’est parce que… tu as un cheveu de travers. — La répartie de Doria n'était pas juste de l'humour ; elle était un signal de son contrôle sur l'échange, une démonstration de force subtile que Kaelan admirait. Elle joue bien. Très bien même, réfléchissait Kaelan. Est-elle une menace ou simplement un pion sur mon échiquier ? Comme Davy continuait à banaliser l'interview avec des échanges superficiels, Kaelan planifiait déjà comment il pourrait utiliser ou neutraliser Doria dans le jeu. Chaque mot, chaque geste de Doria était enregistré, analysé pour de futures manipulations. — Je ne perds jamais, affirmait Doria à l'écran. Kaelan, analysant cette assurance, percevait une adversaire de taille. L'entretien se poursuivait, mais l'esprit de Kaelan était déjà loin, en train de tisser des stratégies complexes, prêt à exploiter chaque faiblesse, chaque vanité exposée par ses concurrents dans ce jeu impitoyable. Soudain, un bruit le tira de ses pensées stratégiques. Kaelan se retourna brusquement, ses capteurs alertés par le mouvement inattendu dans son dos. Ce qu'il vit alors l'ébahit au point de figer son expression cynique en un masque de surprise contrôlée. Devant lui se tenait une figure de légende, une silhouette que beaucoup croyaient n'être qu'un mythe urbain propagé par les bas-fonds cybernétiques de la ville. Mi-monstre, mi-génie, l'apparition était enveloppée d'une aura qui défiait toute logique et toute science — un vrai paradoxe vivant. J'espère sincèrement que cette créature n'est pas ici pour participer au jeu, pensait-il, tout en recalibrant ses stratégies mentales pour incorporer cette nouvelle variable.

Chapitre 2 :
Dr. Kaelan Morrow

de l'histoire
Doria Goldyluck
par Bat.Jacl
Battle Royal Collaboratif

Je repris conscience, le goût du sel sur mes lèvres et une douleur lancinante parcourant tout mon corps. Le pont sous moi semblait encore trembler, non plus sous la furie des vagues, mais sous l'impact répété du vent et de la mer qui nous frappaient sans relâche. L'obscurité était totale, seulement percée par la lueur vacillante des lanternes. Mes oreilles bourdonnaient encore des hurlements et des coups sourds de la tempête.Je voulais bouger, mais la douleur me clouait au sol. Mon esprit, encore engourdi, essayait de retrouver ses repères. Le bleu ! Où était-il ? Mon regard balaya le pont à la recherche de sa silhouette.Là, à quelques mètres de moi, il était affalé sur le bois mouillé, son bras plié sous un angle improbable. Un faible gémissement m'indiqua qu'il était toujours en vie, mais souffrant terriblement. La corde que j’avais attachée à sa cheville nous maintenait encore ensemble, tendue et secouée par chaque assaut des vagues. Le navire, lui, gémissait sous la violence de la mer, comme une bête blessée, à deux doigts de céder.Je me forçai à me redresser, ignorant la douleur qui irradiait de mes genoux et de mon dos. Chaque mouvement me tirait un peu plus vers la réalité brutale de notre situation. La tempête n’avait rien perdu de sa rage. Le vent soufflait en bourrasques hurlantes, et les vagues, aussi hautes que des montagnes, semblaient vouloir nous engloutir à chaque instant. Le navire craquait de toutes parts.Les ordres du capitaine résonnaient encore dans l'air, perdus dans le vacarme, mais toujours présents, marquant l’urgence. Le chaos régnait sur le pont, des hommes s’accrochant comme ils pouvaient aux cordages, tentant de maintenir le navire à flot contre des forces qui les dépassaient.Je jetai un coup d’œil à l’avant. Le mât, miraculeusement, tenait encore. La voile, hissée juste à temps, avait évité la catastrophe, mais pour combien de temps ? Une nouvelle vague s’approchait, massive, prête à nous broyer.Je serrai les dents et rampai vers le bleu. Ses yeux étaient fermés, et ses gémissements plus faibles. Il fallait le mettre en sécurité avant que cette vague ne nous frappe à nouveau. Je lui saisis le bras valide et l’attirai contre moi, nous rapprochant d'un des points d'attache les plus proches. Le bois du navire glissait sous mes doigts, mais je parvins à attraper un cordage et à l'attacher autour de nous, nous sécurisant tant bien que mal contre le mât.La prochaine vague arriva avec un fracas assourdissant.L’eau s’abattit sur nous comme un mur, froide et implacable. Tout devint chaos. Mon corps fut plaqué violemment contre le bois, ma respiration coupée par la pression de l’eau qui m’engloutissait. Pendant un instant, je crus que c’était la fin, que nous serions balayés par la mer. Le souffle me manquait, mes poumons brûlaient sous l’effort de résister à la vague.Mais le navire tint bon.Quand l’eau se retira enfin, je pris une grande inspiration, cherchant désespérément de l’air. Autour de moi, des morceaux de bois brisé et des cordages déchirés gisaient sur le pont. Quelques hommes, secoués mais toujours debout, tentaient de reprendre leurs postes.Je jetai un coup d’œil au bleu. Il respirait encore, haletant, mais conscient. Son bras était dans un sale état, mais au moins il était en vie.— Tiens bon, lui murmurai-je, on va s'en sortir.Je devais y croire. Il le fallait. Mais au fond de moi, le doute grandissait. La tempête ne faiblissait pas, et chaque nouvelle vague menaçait de nous engloutir.D’un geste automatique, je vérifiai le nœud autour de nous, m’assurant qu’il tenait encore. Puis, je relevai la tête, cherchant le capitaine. Il était là, droit, sur le gaillard d’arrière, hurlant des ordres, une main fermement agrippée à la barre.— Tenez bon ! Hissez tout ce que vous pouvez ! hurla-t-il au-dessus du vacarme de la tempête.Je savais ce que cela signifiait : la tempête allait durer. Et nous devions être prêts à tenir encore, coûte que coûte.

Chapitre 2 :
L'assaut des profondeurs

de l'histoire
Tempête
par Bat.Jacl
Début Maritime 1714

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