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394 lectures, 4 votes1 suite, 12 ramifications7 commentaires
Lyn , le 11 mars 2024 16:24
Oh, zut, j’avais une idée pour la suite et du coup ce sera probablement pas ça :D
Pas grave, je suis toujours aussi contente de voir qu’il y a de l’activité sur ce défi qui m’emballe beaucoup trop. Je suis peut-être juste un peu étonnée qu’Alice y soit seule avec Ches’… ? Je veux dire, le « Attends-moi 5 min, je reviens, » du précédent chapitre me laissait un peu sous-entendre que l’inspecteur la retrouverait pour partir avec elle (vu que ça a l’air d’être une grosse affaire).
J’apprécie de voir le caractère d’Alice s’affirmer et que tu aies réussi à t’emparer du thème pour parler de quelque chose de contemporain (misogynie, infantilisation…) et que tu aies viré pour une narration à la première personne (tu me diras, rien ne l’imposait explicitement, mais au vu du fait que ton histoire et celle de Laurent semblaient un peu s’intriquer ça me semble plus intéressant pour pouvoir raconter des choses mais avec différents points de vue).
Coin du chipotage :
-« vous avez amenée votre chat sur une scène de crime… » amené
-« coupais-je net à la conversation » coupai-je (passé simple)
-« Chest se lovait de temps à autre aux pieds des scientifiques » Ches’
-« Vous êtes sûr que vous allez bien inspectrice? » sûre
« je veux dire… repris-t-il après le regard noir que je lui jetta. » reprit-il ; jetai
-« Je soufflais et regarda l’homme dans les yeux. » soufflai ; regardai (dis-toi qu’il ne peut jamais y avoir de terminaison en A quand le sujet est « je »)
-« " Dites moi, monsieur, qu’avons nous là ? » Dites-moi ; qu’avons-nous
-« décrivez moi la scénographie, » décrivez-moi
-« Je tournais les talons, blasée par la situation. » tournai
-« Je savais que la conversation ne mènerait à rien, je savais que ce macho ne changerait pas d’idée concernant la gente féminine » gent (gente c’est plutôt quand c’est un synonyme de « gentil » gente demoiselle // gentille demoiselle)
-« je vous pris, » prie
-« Je me tournais vers les autres policiers » tournai
chlo_M_Molina , le 13 mars 2024 17:15
C'est un premier jet hihi, je peux toujours le modifier.
Dans ma tete l'inspecteur attend dans la voiture pour finir sa paperasse ^^.
Mais du coup je suis trop intrigué par la potentielle suite que tu as imaginé, j'ai trop envie de la lire!
Et ensuite on poura continuer celle qui nous plait le plus qu'en dis-tu Lyn? ✍️🌳
Merci pour la relecture orthographe, il faut que je prenne le temps de les corriger. C'est un travail précieux pour moi alors merci de nouveau. 💚
chlo_M_Molina , le 13 mars 2024 17:16
*intriguéE
Lyn , le 13 mars 2024 22:46
Disons que pour mon idée je voulais poursuivre l'intrication entre ton histoire et celle de Laurent, et pourquoi pas faire collaborer vos duos ensemble mais, en vrai, je pense que je vais d'abord essayer de continuer avec ce que t'as fait et... bah j'ai envie de dire que rien ne m'empêche d'utiliser mon idée pour une autre histoire (je veux dire, on peut imaginer tout un tas d'enquêtes, quitte à réutiliser des personnages déjà existants - si je me laissais emporter il y a aussi des truc dans le quotidien de Département que j'imaginerais bien...)
Lyn , le 15 mars 2024 10:29
Je prends note des petits ajouts que tu as fait ^^ (j’aime bien, notamment la réflexion sur le fait qu’elle se demande un petit peu ce que Ches’ avait pu être avant).
Côté chipotage, je relève ça :
-« Comme pour faire écho à ses mots, Chest sauta sur le capot de la voiture » Ches’
-« Avec un soupir, je m'entaillais le doigt avec ma bague en forme d'épée que je gardais constamment au majeur gauche. » m’entaillai (perso, pour moi, ici ça devrait plutôt être du passé simple, non ?)
Lyn , le 15 mars 2024 15:00
Ah et, aussi, c'est "je ne veux pas qu'il tache les sièges" sans accent quand on parle de la tache/salissure 😉
Laurent , le 24 mars 2024 00:24
J'adore ce chapitre, ce que tu fais de ton personnage, et ce que tu fais du viel inspecteur
Je vais faire ma suite, ça me donne envie x)
Hâte de savoir où tout ça peut aller !
Ches’ se déplaçait lentement autour de la scène de crime. Je le regardais s’avancer entre les cadavres et les comptais par la même occasion. Dix cadavres en tout.
" Tu as remarqué? la voix grésillante de Ches’ me fit frissonner (où était-ce l’horreur qui s'étendait devant mes yeux ébahis).
- Je ne suis pas débile, bien sûr que j’ai remarqué. Un homme, un policier, s'avança vers moi.
- Bonjour inspectrice, euh… vous avez amené votre chat sur une scène de crime… je ne voudrais pas qu’il …
- Ce n’est pas un chat ", coupai-je net à la conversation. L’homme penaud regarda ses pieds.
Je détestais les formalités, et d’autant plus les discussions creuses : quel temps fait-il? oh votre chat est tout mignon ! Non. Il n’est pas mignon, c’est un démon. Sentant le policier s'impatienter, je repris la parole :
" Nous avons dix victimes, les scientifiques du département sont comme vous pouvez le voir en train de réaliser des prélèvements pour l’identification. "
Ches' se lovait de temps à autre aux pieds des scientifiques qui transpiraient à grosse goûte à son contact. Je ne peux pas leur en vouloir, même moi, il me file les jetons alors qu’il est dans l’obligation de m’obéir.
" Vous êtes sûre que vous allez bien inspectrice? je veux dire… reprit-t-il après le regard noir que je lui jettai. Je ne doute pas de vos compétences, mais j’ai une fille de votre âge… et je n’aimerais pas qu’elle assiste à ce spectacle. "
Je soufflai et regardai l’homme dans les yeux. Il prit conscience de la couleur de mes iris, je le vis dans son regard.
" Dites-moi, monsieur, qu’avons-nous là ?
- Je vous demande pardon?
- La scène de crime, vous parliez à l’instant de spectacle, décrivez-moi la scénographie, dites-moi ce que le tueur a voulu nous dire.
- Je… c’est une tuerie, il n’y a pas d’objectif à part le massacre de ces pauvres gens. L'animal qui a fait ça devait être enragé je ne vois pas d’autre explication.
- Hum."
Je tournai les talons, blasée par la situation.
" Voilà, rentrez chez vous inspectrice, demandez à vos collègues de prendre la relève et laissez faire les personnes capables de tenir le coup face à tant d’horreur. "
Je savais que la conversation ne mènerait à rien, je savais que ce macho ne changerait pas d’idée concernant la gent féminine et sa “ non capacité à supporter la vue du sang”. Il devrait savoir pourtant que chaque mois, le sang, nous autres “femmes” nous y sommes confrontées. Alors je fis volte-face et me redressa, la tête haute.
" Monsieur, premièrement, je salue votre incompétence et votre manque d’information criant sur les Démons. Vous n’avez absolument aucun recul sur la situation. Vous ne regardez que ce qui se trouve sous votre nez sans chercher la deuxième lecture. Non, laissez-moi finir je vous prie, l’homme essaya de me couper la parole mais je le devançai, dans mon dos Ches’ s'avançait vers nous, s’amusant du spectacle. Le démon à l’origine de ce que nous avons devant les yeux à voulu nous transmettre un message. Il y a dix corps et si vous regardez attentivement chaque cadavre dans le détail, vous vous apercevrez qu’ils représentent, dans l’esprit tordu du démon, chacun un commandement."
Ches’ souriait de toutes ses dents dans mon ombre. L’homme se ratatinait à mesure que Ches’ avançait.
" Je suis une inspectrice du D.E.M.O.N et je suis douée dans ce que je fais. Oh et j’ai un démon sigma comme contractant. "
Ches’ bondit et l’homme se recroquevilla au sol implorant sa maman. Ches’ lui passa au-dessus d’un bon mètre et continua sa route vers les victimes qu’il observait de nouveau.
" Il ne nous fera pas de mal, à moins que je lui en donne l’ordre de manière explicite. "
Je me tournai vers les autres policiers :
" Que tout le monde quitte les lieux, seuls les membres du département restent ! Nous prenons la relève car de toute évidence, vous n’êtes pas au niveau. "
Je regardais les policiers quitter la scène de crime. Ches’ était retourné à mes pieds, sa tête sur mes orteils et ses yeux ronds larmoyant m’imploraient. Je ne sais pas si c'était le fait que le policier misogyne regardait une dernière fois dans ma direction qui fit le déclencheur mais après un signe de tête des scientifiques, je dis sans un regard vers mon démon :
" Ne touche pas aux corps, ils sont bien assez amochés, nous devons les rendre à leur famille. Le reste est à toi. "
Ches’ esquissa un sourire et sauta dans les mares de sang qu’il but comme si c’était du lait. Il prit d’abord son temps jetant quelques coups d'œil au policier, puis il se déchaîna.
J'en profitais pour rejoindre la voiture du vieux, m'installant côté conducteur. Il n'était pas descendu. Je me disais qu'en bon inspecteur, il devait avoir pris connaissance des lieux avant de me mettre sur l'affaire moi aussi. Je sortis ma tablette et, en m'appuyant sur le volant, commençai à tapoter.
Nom du dossier : Les dix commandements du Démon.
"Alors, demanda le vieux, qu'en penses-tu?
- Je pense que ce taf finira par me faire complètement perdre la tête, si tant est que mon démon ne s'en occupe pas avant…
- Mais encore ? "
L'inspecteur ne releva pas la tête vers moi, complètement absorbé par sa lecture. Je me demandais où était son démon ; il avait dû le laisser agir en autonomie, chose que je ne pouvais me permettre sous aucun prétexte. Mon chat du Cheshire, que j'appelle Ches' la plupart du temps, était un démon peu commun. Je me demande encore aujourd'hui s'il a déjà possédé une âme humaine. Ou chat ? Peu importe. Le pacte seul n'avait pas suffi à le contenir, j'avais dû me lier davantage à lui.
"Le démon est un sadique.
- Jeune ?
- Non. Il s'ennuie. Les jeunes démons sont plus discrets, mais moins méticuleux, comme celui que tu as mentionné dans la voiture en venant.
- Je pensais que tu ne m'écoutais pas,dit-il avec un sourire en coin.
- J'écoute toujours, dis-je en levant les yeux. Revenons à ce démon, il a créé une mise en scène.
- Une mise en scène, dis-tu…"
Il prit un ton léger comme si on parlait de la pluie et du beau temps, à vomir !
"Je suis sûre que tu l'as remarqué, tu ne m'aurais pas mise sur l'affaire dans le cas contraire.
- En effet, tu restes l'experte au D.E.M.O.N, dès qu'il s'agit de démons psychopathes…"
Comme pour faire écho à ses mots, Chest sauta sur le capot de la voiture, tout sourire. Il était recouvert de sang. Il avait dû se rouler dedans. Tu m'étonnes que je sois une experte, mon démon est complètement taré.
"Rappelle-le, je ne veux pas qu'il tâche les sièges," ordonna l'inspecteur.
Avec un soupir, je m'entaillais le doigt avec ma bague en forme d'épée que je gardais constamment au majeur gauche. Traçant une étoile à cinq branches sur ma paume avec mon sang, je rappelai Ches'. Je sentis ses griffes sur mon âme à la seconde où il s'immisça en moi. Je haïssais cette sensation. Le pacte impliquait que mon démon me doive obéissance, mais la réalité de ce processus était qu'il avait bien plus d'emprise sur moi que j'en avais sur lui. C'était ça qui me ferait perdre la raison.
— Et donc ? Qu’est-ce que tu peux nous dire sur cette « mise en scène » ? — Que c’est une parodie des dix commandements de la Bible. Pas tellement pour affirmer une conviction religieuse, mais plus pour se faire remarquer Pour qu’on le remarque, plus exactement. — Et se complaire dans sa monstru…
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