Débutes ton histoire, proposes un nouveau défi, ou rédiges les consignes d'un exercice d'écriture !
Le point de départ de toutes les histoires, défis, exercices et concours.
Visualise toutes les histoires et leurs ramifications.
Tous les chapitres en fonction de leur genre ou des tags spécifiés par les auteur.rice.s.
Le livre de The Root Book issu du concours de 2023
Conseils d'écriture, annonces des concours et nouvelles du site, et bien plus encore.
L'association TRB à but non lucratif qui gère le site pour le maintenir gratuit pour tous.
Les plus impliqué.e.s de notre communauté.
Les derniers chapitres, défis, exercices d'écriture et concours sur le site.
Les chapitres les plus appréciés.
Le classement des contributeurs les plus influents depuis le début du site.
Les réponses aux questions fréquemment posées.
L'explication du site en détail.
Les règles fondamentales en commençant par le chapitre 1.
Contacte-nous pour toute question ou suggestion !
Les informations légales et les conditions d'utilisation.
Rejoins notre Discord afin d'échanger avec la communauté !
86 lectures, 0 votes0 suites, 0 ramifications0 commentaires
Il n'était pas prévu non plus celui là. Point de vue des oiseaux. Bon j'arrête l'exercice de style.
Le vent se lève soulevant peu à peu mes plumes les plus externes. L’air prend un goût piquant, comme lorsqu’il se charge avant l’éclair, le moment où le ciel si accueillant d’habitude devient léger et nous chasse vers le sol. Quand il faut s'habituer et croasser jusqu'à ce qu’Eol accepte de nous laisser emprunter ses chemins.
Un craquement silencieux déchiré l'air devant mes yeux. J’incline la tête pour mieux détailler le phénomène que je ne connais pas. Un coup de pression brutal, je saute et déploie mes ailes dans cette danse cent fois répétée. Un de ces grand primates apparaît, avec des brumes d’atmosphère que je ne connais pas. Un air plus lourd, plus chargé, plus vieux que celui que l’on respire d’habitude. Plus acide, plus malade, terrifiant.
Je survole un instant le second primate et son géant à quatre pate. Ils gâchent la terre, ouvrant des plaies béantes dont saignent des myriades d’insectes et de vers perdus pour la chasse car effarouchés et fuyants ou coupés en deux pourrissant déjà. Probablement une mâne offerte au soleil qui nous abandonne pour qu’il revienne demain. Rien de brillant laissé sur je pourrais emporter vers mon nid à trésors. Je reviendrai cette nuit, profiter du fruit de leur folie.
L’apparition et son vent acide semblent reparties, mais je continue mon chemin céleste. Les courants me portent vers cet arbre géant construit par les bipèdes sans ailes. Sa pointe rassurante me rappelle le bec d’une mère qui nous nourrit et sa hauteur nous protège des vents porteurs de mauvaises nouvelles.