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Je m’étais réveillé.
Je crois.
Le cœur battant. Le souffle court. La gorge sèche.
J’étais dans mon lit. Le même lit. Les mêmes draps. Les mêmes murs.
J’ai jeté un coup d’œil autour de moi. Rien n’avait bougé. Tout était à sa place.
Je me suis levé. Lentement. Comme si un faux mouvement pouvait réveiller quelque chose.
Direction la cuisine. J’ai bu un verre d’eau. Puis un deuxième. L’eau avait un drôle de goût.
Un goût de fer.
Je suis allé dans la salle de bain. J’ai ouvert le robinet. Je me suis aspergé le visage. L’eau était tiède, mais pas réconfortante.
Je me suis regardé dans le miroir.
…
Il n’y avait rien.
Enfin… pas moi.
Mon reflet n’y était pas. Le reste, oui. L’évier, la serviette derrière moi, la lumière du plafonnier. Tout. Sauf moi.
J’ai reculé d’un pas.
Un flash violet, furtif, dans le miroir.
Non… non non non…
Je me suis retourné d’un coup. Rien. Juste le couloir sombre.
Je respirais fort. Trop fort.
Je suis retourné dans ma chambre. Mon lit était défait. Logique. J’en étais sorti. Mais j’ai remarqué quelque chose sur la table de nuit.
Un papier. Une écriture tremblante.
“Cours encore.”
Je ne me souvenais pas avoir écrit ça. Je ne reconnaissais pas l’écriture. Ce n’était pas la mienne.
Un frisson remonta le long de ma colonne.
Je tentai de prendre mon téléphone. L’écran était noir. Je tentai de l’allumer. Rien.
J’appuyai plusieurs fois. Toujours rien.
Je laissai tomber le téléphone.
Je voulais sortir. Prendre l’air.
J’ouvris la porte d’entrée.
Une forêt.
La forêt.
Celle-là même.
Devant moi, les troncs larges, les feuilles épaisses, les lianes, les fougères, le lierre. Le même sol, les mêmes flaques.
Pas de vent. Pas d’odeur. Pas de chant d’oiseau.
J’étais revenu.
Ou alors… je n’étais jamais parti.
C’est pas possible… j’ai rêvé… j’ai…
Un bruit. Derrière moi.
Je me retournai.
Ma chambre avait disparu.
Plus de porte.
Rien que les arbres. Encore. Toujours.
Un deuxième bruit. Un souffle.
Le même silence. Épais.
Le même malaise.
Je ne savais pas si je devais courir. Ou crier. Ou simplement attendre.
J’ai fait un pas. Puis deux.
Un flash violet. À droite.
Un autre. À gauche.
J’étais cerné.
Je n’osais plus bouger.
Et puis, ce son…
Le son du violet.
Comme un bourdonnement lointain, un grésillement d’enceinte mal branchée.
Il devenait plus fort.
Je mis mes mains sur mes oreilles.
Mais ça ne changeait rien. Le son était dedans.
Je voulais fuir. Mes jambes tremblaient. Mon souffle s’emballait.
Et puis…
Un rire.
Un rire féminin. Lointain. Avec un écho métallique.
Je fis un pas en arrière. Puis un autre.
Mais je sentis une pression sur ma poitrine.
Pas extérieure.
Intérieure.
Je baissai les yeux.
Il y avait un trou.
Encore.
Mais cette fois… rien ne coulait.
Juste du vide.
Et là, face à moi, la silhouette.
La même.
Bras tendu. Paume ouverte.
Mon cœur n’y était pas.
Pas cette fois.
Mais je l’entendais.
Il battait.
Là-bas.
Derrière elle.
Et ses yeux…
Violets.
Ils ne me regardaient pas.
Ils me traversaient.
Je ne pouvais pas détourner les miens.
Mon esprit commença à flotter.
Plus de temps. Plus de pensée. Plus rien.
J’étais encore là.
Mais pas moi.
“Pas moi… pas moi…”Ma pensée résonnait tel un écho lointain qui s’estompait, avalé par le vent. Ne subsistait que le violet. Couleur accompagnée d’un son. Cette voix féminine, un brin moqueuse. Féminine, mais non humaine.Pourquoi me harcelait-elle ainsi ? Qu’avais-je fait pour mériter pareil tourment ? Mon cœur tapait dans ma poitrine, ou plutôt je l’imaginais taper, car …
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