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78 lectures, 0 votes1 suite, 2 ramifications2 commentaires
Laurent , le 16 janvier 2025 23:46
Je suis très content de voir une suite à mon histoire ^^
Déjà, comment ça l'enfant n'est pas Amanda ?? Là, il faut absolument une suite, je veux savoir ! x)
Un bon récit, c'est bien écrit franchement :)
Je sais pas si c'est une volonté de partir sur autre chose, ou si tu n'as pas saisie le sens de mon récit, vu que je l'ai laissé volontairement un peu flou ^^
Dans mon récit, il y a une bonne raison qu'Amanda ai prit des médocs, que le protagoniste regarde le journal, et vérouille les portes à douvble tour. C'est lui, le kidnappeur ^^
Amanda n'est pas sa fille, c'est sa dernière victime en date ^^
En tout cas, je suis bien content d'avoir pu lire ta version de l'histoire, et j'espère voir une suite ^^
Petite chose, tu as écrit “un vaste équipier” au lieu de “vaste échiquier” au début du 4eme paragraphe, petite coquille ;)
Νάουσα , le 19 janvier 2025 15:45
Salut Laurent !
Merci pour ton mot, contente que la suite t'ait plu même si elle est partie sur un autre arc narratif ; les joies de l'écriture collaborative, on ne sait jamais où cela peut mener ! J'ai simplement interprêté différement les indices que tu avais laissés dans ton texte.
Peut-être que quelqu'un.e suivra le fil de ta première pensée dans une autre ramification.
Pour la suite de cette version, libre à toi d'en proposer une, en tout cas je ne vais pas directement me succéder, j'aime trop l'écriture à plusieurs mains !
Merci pour la coquille repérée, c'est corrigé !
Au matin, Clara était déjà partie. Elle devait faire des trajets insensés dernièrement et partait aux aurores. C’était moi qui accompagnais Amanda à l’école, qui lui préparais son petit-déjeuner, qui la réveillais, mais avant… Avant un café-clope s’imposait. Comme toujours.
J’enfilai mon jeans puis un sweat et allai directement à la machine à café. Cela faisait des mois que je pensais acquérir un moulin pour broyer les grains, histoire de boire un truc convenable, ne pas me bousiller les intestins qu’avec du fusible en capsule. Mais bon, c’est comme pour tout, ça passe après le reste et finalement, dès le matin, c’était du noir que je broyais. C’étaient ces saloperies de nouvelles que je lisais avant de me coucher qui me retournaient le cerveau et au matin, je voyais tout à mal. Machine à café compris.
Après ça passait. L’air frais du balcon, la clope qui, d’une certaine façon, emplissait l’espace intérieur et me permettait de rejeter à l’extérieur des débris de nuit. Ils partaient en fumée et je me sentais mieux. Voilà. Je pouvais enfin commencer ma journée.
Je regardais au dehors les gens qui se déplaçaient comme sur un vaste échiquier. Celui-ci sautillait comme un fou, cet autre avait la cadence déboîtée d’un chevalier et enfin, le roi de la place qui ne quittait pas son banc. C'était ainsi, toujours le même jeu mais jamais la même partie.
L’heure passait et il était bientôt temps de réveiller la petite, mais avant… Avant mes mails. J’avais encore laissé l’ordinateur allumé - béance d’une énergie morte à l’adresse d’un absent, moi, parti me coucher. Je secouai la souris pour réveiller l’inerte et tombai sur l’article sur les disparitions.
Mon regard accrocha : « Amanda, 9 ans » et mon esprit se figea l’espace d’un instant. J’ai regardé ailleurs, pour rien, pour accrocher quelque chose de fixe comme un mur ou pour récupérer un brin de jugeote quelque part - l’espace d’une seconde, une demi-seconde peut-être. Puis je continuai ma lecture : « 29 septembre 2024 ». Je regardai le bas de l’écran où s’affichait alors : « 30 septembre 2024 ». Et je souris. C’était par réflexe, c’était un peu bête sans doute. Purement instinctif. J’ai agité la main et le petit pointeur sur l’écran s’emballa, se heurtant contre les bords du cadre numérique. « ses parents regardaient un film au rez-de-chaussée ».
« Putain. »
Je me forçais à rire, bien fort, juste pour évacuer au loin la frayeur que je m’étais faîte. Quel con ! Mais quel con… Le rez-de-chaussée du 4ème de l’immeuble ? N’importe quoi ! Ce soir on en rira avec Clara. Je fermai la page et éteignis l’ordinateur. Un coup d'œil à la pendule et je me dirigeai vers la chambre d’Amanda.
La porte de sa chambre était verrouillée, comme je le faisais tous les soirs. Je souris encore. Mais quel idiot je pouvais être, franchement ! Fallait que je me calme sur la parano, c’était sans doute pas bon pour la gosse. J’ouvris lentement la porte et l’appelai doucement.
« Amanda ? Amanda ? C’est papa, c’est l’heure de te lever ma chérie. »
Je remontais les stores vénitiens qui préservaient l’enfant de la clarté du matin quand j’entendis hurler. C’était elle, c’était l’enfant. Je me retournai et je vis la petite prostrée dans un coin du lit, ramassée contre le mur et qui me regardait comme… comme un inconnu.
« Amanda, Amanda, mais enfin calme-toi ma puce, qu’est-ce-qu’il t’arrive ? Tu as fait un mauvais rêve ? Aman... »
Je m’interrompis.
Cette enfant…
Cette enfant n’était pas Amanda.
Ce n'était qu'une vieille photo, prise sur un coup de tête et pourtant elle m'arracha une larme comme à chaque fois. Du sable, une petite fille qui faisait la roue en maillot de bain une pièce sous les yeux ébahis de sa mère au visage à moitié caché par les cheveux battus par le vent. Mon Amanda avait grandie de jour en jour. Les cendres d'un passé que sa mère avait incen…
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