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François , le 31 juillet 2024 15:43
On entre dans le vif du sujet, là. Curieux de voir comment tu vas t'en sortir… ^^
la superbe machine à rêver avait son petit grain de sable et je ne tardais pas à le découvrir.
lorsque nous arrivâmes au cinquante et unième étage, je m'attendais à se voir matérialisée la puissance financière de Revons. Je fus agréablement déçu par la simplicité du design et la frugalité du mobilier. Je pus enfin reposer les pieds sur terre. Je me dois quand même de préciser que l'accès au dernier étage est bien sécurisé et réservé aux personnels autorisés.
Un grand bureau se dressait au milieu de la salle éclairée des trois cotés par une lumière que je supposais naturelle. Pas d'écrans. Il m'a fallu un petit moment pour que mes yeux s'adaptent et commencent à distinguer les silhouettes. Un petit monsieur à lunettes et aux crane dégarni discutait avec une dame plus grande avec sa silhouette élancée et ses cheveux coupés courts. Margarette n'avait pas changé malgré les années.
– Professeur Black! me dit le petit monsieur avec emphase tout en se dirigeant vers moi. Je suis très flatté de vous avoir parmi nous.
– Tout le plaisir et pour moi M. Revons, dis-je avec précaution car je ne l'avait jamais rencontré.
– Appelez-moi Stanley. Je vous présente le professeur Lee. Où ai-je la tête, vous vous connaissez déjà n'est ce pas?
– Oui tout à fait, dit la dame aux cheveux courts. Comment vas-tu Arthur? ça fait longtemps.
– Je vais bien, merci.
– Margaret m'a beaucoup parlé de vous, reprit M. Revons. C'est elle d'ailleurs qui m'a vivement recommandé de faire appel à vous.
Je gratifiai Margarette d'un regard interrogateur, puis revenant vers Stanley, je souris et pris la mine de celui qui qui attendait plus d'explications.
– Vous n'êtes donc pas au courant du problème, dit Stanley.
– Margaret et Moi avions pensé qu'il était plus judicieux que ce soit vous qui parliez de l'anomalie, s'empressa de dire Eliot, debout derrière moi et protégé par le regard complice de Margarette.
le mot "Anomalie" éveilla à la fois ma curiosité et ma peur. Tous mes sens se mirent aux aguets.
– Soit, dit faiblement Stanley en se voutant les épaules. Quand j'ai crée Revons, je voulais offrir à tout un chacun un moyen, une échappatoire à leurs vies ternes et désespérées. Je voulais leur redonner espoir en la vie, en eux même. Au début, ça avait très bien marché. Avec l'aide de mes chers collaborateurs - il ouvrit ses bras pour inclure Margarette et Eliot- j'ai pu créer et perfectionner la machine à rêves.
Au tout début, les gens étaient méfiants. Ils avaient peur que leurs esprits soient manipulés par nos casques futuristes. Puis grace au bouche-à-oreille la méfiance s’était estompée petit à petit jusqu’à disparaître complètement, enfin presque. Pour montrer notre bonne foi et éviter l’image du laboratoire mystérieux et secret entouré de murs épais et de miradors dans des endroits reculés, sous terre ou au sommet d’une montagne, nous nous sommes installé ici, en plein centre-ville. Nous n’occupions que quelques étages, puis avec le succès et notre développement dans les quatre coins du globe, nous avons pu conquérir tous l’immeuble.
Nous avions rendu gens heureux d'être les acteurs, voire les vedettes, de leur vie, le temps d'un rêve savamment orchestré par nos soins.
Seulement voilà, depuis quelques mois, nos analystes ont détecté des comportements étranges de certains de nos clients à la fin de leur expérience. Au lieu d’être très satisfaits, ils en ressortaient mélancolique, voire inquiets. Les études de leurs expressions faciales dans les enregistrement vidéo, l’on catégoriquement confirmé. Le phénomène était très marginal au début, à peine un pour dix-mille. Mais il est vite monté pour atteindre les trois pour cent cette semaine.
Stanley mis les mains derrière le dos et se dirigea silencieusement vers le mur vitré le regard perdu au loin.
– Nous avons tout vérifié, dit Eliot, enhardi par l’effacement de son chef. Nous avons révisés tous les matériels de tous les centres contaminés.
– Contaminés? Dis-je surpris.
– C’est une façon de parler, reprit Margaret volant au secours de son collègue, parce que le phénomène ne s’est pas manifesté partout. Seulement dix pour cent de nos centres sont concernés. Nous avons vérifiés nos algorithmes ligne par ligne et toutes mes mises à jour. Rien, pas de modification, même pas de tentative d’intrusion. Nous avons aussi fait auditeur no scenarios par nos équipes de psychologues et par un cabinet externe.
– En gros, nous sommes au pied du mur, dit Stanley du fond de la salle sans se retourner. Nous comptons sur vous.
_ Qu'attendez-vous de moi? dis-je effrayé. Je ne pense pas avoir une quelconque compétence qui puisse vous aider.
Je quittai le bureau de Stanley accompagné de Margaret, le coeur lourd. Je ne savais absolument pas comment les aider et ils n’avaient pas l’intention de me lâcher, surtout Margarette. Ses yeux me suppliaient de rester, de donner un coup de main.Elle insista pour continuer la visite malgré tout. Nous descendîmes au douzième étage, là où se concevait le casque à rêver. – …
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