La dernière inconnue

Bat.Jacl , le 4 juillet 2024 19:09

• Salut et bienvenue sur The Root Book ! 😊 J'espère que tu vas te plaire ici. Merci beaucoup pour ta participation au concours, c'est une super entrée en matière !

Lyn , le 4 juillet 2024 21:18

• Bravo pour la publication de ton premier chapitre, et honorée que ce soit sur cette histoire 😉 Je dirais que tu as choisi une des options les plus plausibles, une où on en vient à rencontrer l’autre fillette du rêve (peut-être un peu dommage que le titre ne reprenne pas directement un élément de description tel que mentionné dans le journal de rêve ? Mais peut-être que tu voulais un titre plus vague pour éviter que ce soit trop évident ce qui est un choix qui se comprend aussi). Je regrette peut-être un peu plus le fait que tu donnes un côté plus « survolté » au personnage. Les divagations vont moins loin (et vu que ton chapitre est court par rapport au nombre de caractères auquel on a droit pour chaque chapitre, tu peux te le permettre), son anxiété sociale semble avoir disparu… Par exemple : 1) « Mais bien sûr ! Rouge, Rougier, le manteau, c'est la petite fille avec un carré de 10 ans ! Je l'avais vu dans mon rêve cette nuit. » ; « Ça peut être que elle. » ; « Pourquoi je n'avais pas fait le rapprochement plus tôt ? Je suis vraiment dans la lune c'est pas possible. » Genre, semble sûr archi sûr que c’est ça, alors que de base, on se rappelle que c’est justement parce qu’il sait c’est quoi le déjà-vu et que c’est un garçon qui a besoin de rationnaliser beaucoup de chose (et que c’est pour ça qu’il tient un journal de rêve, parce qu’il a peur de confondre le déjà-vu et le rêve et pour au cas où il oublie). 2) « Des garçons sur les bancs me voit et rient, mais je m'en moque. » Alors que dans le chapitre précédent, on avait ça alors que Johanna commençait à peine à lui parler : « Les larmes commencent à monter, c’était sûr qu’elle avait une idée derrière la tête en venant s’assoir, personne ne va s’assoir à la table d’un inconnu à la cantine, surtout d’un inconnu avec des verres trop épais et une voix trop haut-perchée, surtout s’il mange seul à la cantine, c’est trop louche de manger seul à la cantine, puis ça peut être contagieux. Non, c’est sûr, elle a dû faire un pari, de quoi bien se faire valoir auprès de ses copines à la récrée, et moi je suis tombé dans le panneau comme un gros blaireau. » Donc le regard des gens, soit ça devrait lui faire de l’effet, ou soit il devrait se questionner sur pourquoi ça ne lui en fait pas (par exemple). 3) « et comme je m'ennuie mon cerveau fait des loopings de réflexions dans tout les sens sur des théories plus farfelues les unes que les autres. » C’est une chose de le dire, mais j’aurais voulu voir tout ça (le principe du show don’t tell aurait même voulu que tu dises juste qu’ils s’ennuie en histoire et que tu le fasses partie dans tous les sens 😉) 4) « Avec la faible luminosité de la fenêtre je la voyais plus jeune, un peu près 12 ans... Mais non... Elle a bien mon âge. » pareil, là, je pense qu’il pourrait un peu plus cogiter pour voir pourquoi il pense 12 et puis non … bon, par contre, j’avoue que ça lui ressemble bien la reflexion sur le fromage blanc qui a un goût de fromage blanc (ça va avec sa tendance à rationnaliser les choses mais avec un zeste de bizarrerie) et ça m’a fait sourire 😊 Coin du chipotage : -« l'assiette. Des garçons sur les bancs me voit et rient, mais je m'en moque. » voient -« Sans m'en rendre compte j'étais entrain de manger » en train -« Je regardais la pendule de la cantine, » je regarde (la narration est au présent) -« Je pris mes cours d'histoire et de français dans mon casier pour l'après midi. » je prends ; l’après-midi -« comme je m'ennuie mon cerveau fait des loopings de réflexions dans tout les sens sur des théories plus farfelues les unes que les autres. » tous -« Peut être elle a réussi la première épreuve. » peut-être -« Ah moins qu'elle y croyais vraiment et est rester pour devenir une sorcière. » croyait ; restée -« Elle s'est pas laissée embobiner. » il me semble qu’un participe passé ne s’accorde pas quand il précède un infinitif… ? -« on m'a juste dit qu'elle était assez timide. » il y a un double espace entre « était » et « assez » -« Mais je compte sur vois pour bien l'accueillir. » sur vous -« Cette fois je ne met pas 20 minutes à la reconnaître. » mets Bonus : une prof, au collège, qui appelle les élèves « mes petits choux » c’est un coup à ruiner toute crédibilité (surtout avec des ados dans l’âge bête :p)

Nisha , le 4 juillet 2024 22:35

• Bonjour Lyn ! Merci beaucoup pour ton commentaire tout ces conseils vont m'aider à progresser. Je vais faire les modifications de grammaire au plus vite. Et pour le style je vais regarder aussi, merci 😊 et bon courage !

Lyn , le 4 juillet 2024 23:24

• N'hésite pas à faire un petit coucou sur mon mur si jamais tu modifies le chapitre de façon significative (sinon il y a aussi le Discord de The Root Book). Au pire, j'irai constater par moi-même à l’occasion ^^ (puis sait-on jamais, peut-être que tu auras aussi l'avis de Saule qui a écrit le chapitre 2 et qui pourrait passer par ici ;) )

saule , le 11 juillet 2024 10:42

• Salut Nisha, bienvenue et ravie que mon texte t'ait suffisamment inspirée pour te donner envie d'écrire ton premier chapitre à sa suite ! Je viens de le lire et c'est une bonne suite. Hâte de voir comment le quatrième auteur se débrouillera pour nouer tout ça !

  Bon, maintenant, évidemment, je vais chipoter un peu ! ;)

  Tout d'abord, j'ai été un peu étonnée que Camille fasse si vite le lien avec la fille de son rêve. D'accord c'est évident pour le lecteur, mais pour lui, l'instant d'avant, c'était “issue bouchée” ! En tant que lectrice, j'aurais aimé que tu m'en dise plus sur le processus de souvenance. Comment passe-t-il de bug à illumination ? (Pour moi, le plus crédible serait qu’il arrête d’y penser et qu’il se laisse divaguer… Souvent, ça permet de regarder les choses sous un angle différent, et donc d’avoir des réponses qu’on n’avait pas l’instant d’avant.)

  « j'en mettrai ma main à couper » mettrais (conditionnel)

  « Je l'avais vu dans mon rêve » vue

  « cette fille là, qui à quelque chose derrière la tête, Johanna est simplement une élève » entre « fille » et « là », soit une virgule, soit un trait d’union (selon ce que tu veux dire exactement) / a (sans accent) / il faudrait mettre une virgule après « Johanna » (le prénom étant une précision apportée à « cette fille », il doit être encadré).

   « me regarder bizzarement » bizarrement (deux « r »)

  « et on va m m'harceler » Volontaire, le « m » en plus, pour faire comme un bégaiement ? Dans ce cas, il vaudrait mieux mettre un tiret entre les deux « m ». 

  « Ça peut être que elle. » Formulation maladroite. Plutôt : « Ça ne peut être qu’elle. »

  « Mais pourquoi elle est apparue dans un simple rêve, d'un garçon simple qui a une vie simple et sans bizarreries. » Il n’y a pas de point d’interrogation. Oubli ou effet de style ? Ensuite, il me semble bien dit dans le premier chapitre que sa vie n’est pas exactement sans bizarreries à ses propres yeux… Peut-être nuancer cette phrase ?

  « Je trouve toujours pas pourquoi. » Ce n’est pas grand-chose, mais Lyn et moi avions bien mis les « ne » des négations. Du coup, ça ne fait pas raccord. (Il y a plein d’autres endroits où il manque le « ne », je ne te les montre pas tous.)

  « je passe déjà pour un marginal avec ma voix et mon prénom, merci bien ! » À la marge, de fait, il l’est, vu qu’il en est au stade où il ne cherche même plus à se faire d’amis ! Je pense que cette réflexion gagnerait à l’emploi d’un terme plus vivant… et plus insultant. Proposition : débile ? Fêlé ? ou à la limite : original ? Ou bien remanier entièrement la phrase, par exemple : « je prête déjà à rire avec ma voix et mon prénom, merci bien ! »

  « Je vois le mal partout dans le fromage blanc, le manteau et Johanna. » Je pense que la phrase aurait un meilleur rythme avec une virgule après « partout ».

  « Sans m'en rendre compte j'étais en train de manger le fromage blanc coulis fruits rouges qu'elle m'avait laissé. Il était plutôt bon, un goût de fromage blanc, quoi. Je voyais vraiment le mal partout, même dans mon dessert préféré. » Pourquoi ce passage au passé ?

  « ça va pas besoin de se presser les cours ne reprennent qu'à 13h30. » Je pense qu’il faut au moins une virgule après « ça va » (parce que « ça va pas » fait partir le lecteur sur une mauvaise piste), voire une autre après « presser » (parce que la phrase est trop essoufflée, ce qui en contredit l’esprit).

  « Je termine tranquillement mon plateau et je vais débarrasser mon plateau... » répétition

  «  Peut-être elle a réussi » La phrase passe comme ça, mais la formulation n’est pas très juste, grammaticalement. Il faudrait dire « peut-être a-t-elle réussi », ou bien, pour plus se rapprocher d’un langage parlé : « peut-être qu’elle a réussi ». 

  « et  partir aussi » Il y a un espace en trop entre « et » et « partir ».

  « Ah moins qu'elle y croyait vraiment » À moins

  « Ça a pu lui faire envie et elle est comme elle plus jeune elle a voulue voir. » Quand je lis cette phrase, je me dis : trop de mots. Tu as peut-être voulu dire : « et comme elle est plus jeune elle a voulu voir » ? / Et c’est « voulu » (sans « e » à la fin).

  « Il faut vraiment que j'écoute là. » Il faudrait une virgule après « j’écoute ».

  « Nan Maxime c'est juste une autre coïncidence. » Maxime ??

  « un peu près 12 ans » à peu près

  «  Elle devait sortir du lit c'est pour ça que je l'ai pris pour une gamine. » Il manque quelque chose entre « lit » et « c’est pour ça » (soit une virgule, soit un « et »). / que je l’ai prise (COD avant le verbe)

  « elle a réapparue » Soit tu conjugues avec l’auxiliaire être au lieu d’avoir, soit tu supprime le « e » final. Les deux ensemble, ça ne va pas. (Plus haut, tu l’as conjugué avec être.)

  Voilà pour la section chipotage ! Je ne dis pas point par point tout ce qu’il y a de bon dans ton texte, évidemment ^^ ! 

Lyn , le 20 juillet 2024 19:10

• Coucou, je reviens ici suite à ton message^^

  C’est mieux ! mais faut un peu surveiller ta ponctuation, potentiellement les négations (comme a dit Saule, c’est vrai qu’elles étaient présentes dans les deux derniers chapitres) et d’autres petites coquilles :

   

  -« Où ? À l'école ? Ou au magazin ? » magasin 

  -« Ce pourrait-t-il que Johanna soit une des deux filles que j'ai vu en rêve ? Impossible, cétait juste un rêve. » c’était

  -« Des filles qui papotaient dans la cour commencent à me regarder bizzarement et à pouffer. » bizarrement

  -« Mais cette fois je ne met pas 20 minutes à la reconnaître. » mets

   

  Sinon, c’est bien mieux que la version précédente ! (on appréciera la petite fixette sur le fromage blanc jusqu’à la fin^^)

saule , le 27 juillet 2024 22:18

• Salut Nisha, 

  Je viens de me pencher sur la nouvelle version de ton texte et elle est beaucoup mieux que la précédente, d’accord avec Lyn ! Le début fait bien raccord, on comprend mieux comment il fait le lien avec son rêve.

  Juste un petit détail : tu dis que Johanna est brune alors que dans mon chapitre elle était blonde.

  Il y a également quelques coquilles et un détail de ponctuation, que je t’indique au passage :

  « Mais je l'ai déjà vue quelque part j'en mettrais ma main à couper. » Il faudrait une virgule entre « part » et « j’en ». (Il y a beaucoup d’endroits où tu ne mets pas de virgule et ça peut donner un rythme au texte, mais celle-ci, d’entrée de jeu, me fait vraiment bizarre.)

  « Ce pourrait-t-il que Johanna » Se pourrait-il

  « une des deux filles que j'ai vu en rêve » vues

  « cétait juste un rêve » c’était

  « que jai fait un bug » j’ai

  « me regarder bizzarrement » un seul « z »

  « Elle s'est pas laissé embobiner. » laissée