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530 lectures, 2 votes1 suite, 1 ramification6 commentaires
Voici une nouvelle tentative et proposition pour faire évoluer cette histoire dans une direction parrallèle à celle prise dans "Les Jeux" par AudreyLys.
Dans cette version, j'ai choisi de prendre un peu plus de temps sur l'histoire, afin de développer les détails mit en place par Lyn au cours du chapitre 1.
J'ai également pris la décision de rédiger un chapitre plus court et centré sur un seul point de vue, afin de rendre cette histoire plus accessible, notamment pour ceux d'entre vous qui pourraient manquer de temps mais qui souhaitent néanmoins participer à ce futur massacre.
Si vous avez la moindre proposition, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires !
Lyn , le 18 octobre 2023 01:19
Je pense que la route ouverte par AudreyLys sur l’autre branchage va surtout permettre aux amateurs de gore et d’épouvante très explicite de s’éclater pour que tout le monde se zigouille assez vite dans la joie et la bonne humeur, là où ici, on a quelque chose qui prend effectivement plus le temps d’analyser les personnages, l’ambiance et l’aspect d’enquête/reflexion (l’intérêt d’avoir une taupe comme Ernest c’est effectivement de pousser les interrogatoires et c'est un peu chouette que tu en aies profité pour dissocier vaguement Lucie et Angie).
C’est une belle initiative.
Peut-être que je poursuivrai, mais, comme c’est mon défi, j’ai d’abord envie de voir si ça va bourgeonner sans que j’arrose ;p 🌳
Pour le chipotage, je vais juste signaler que j’écrivais Orianne avec deux N dans le chapitre précédent ;)
Bat.Jacl , le 19 octobre 2023 12:01
Content que l'initiative te plaise 😊
Et j'ai remplacé le rire gutural par un rire rauque, afin de différencer de l'autre branche qui est un peu plus creepy.
Merci pour le chipotage, c'est corrigé !
Lyn , le 18 novembre 2023 11:45
Je suis en train de relire le chapitre pour prendre la suite et ramener un peu de monde pour quand les concours seront terminés et un truc m'interpelle : au chapitre précédent c'était quand même bien précisé, concernant les triplées, "— Elle doivent jouer, esquisse madame. Nous les feront venir au moment de partir." or, tu fais partir le couple sans qu'on voie les triplées dire au revoir aux parents... (on dit qu'on les évoque mais sans plus).
Je sais que ça peut faire peur de faire intervenir les petites, surtout qu'AudreyLys avait proposé une version très sympa dans son embranchement, mais c'est pas une raison pour rompre les attentes exposées en amont sans justification^^ (tout étant que rien ne t'empêche de t'inspirer de ce qu'elle avait fait)
Bat.Jacl , le 21 novembre 2023 17:11
Alors, je n'ai pas exactement répondu à tes attentes, mais j'ai fait une petite pirouette pour conserver la crédibilité avec le chapitre précédent.
Après, ma proposition avec cette branche, c'était de ne pas faire avancer beaucoup l'intrigue et avec des courts chapitres (proposer l'inverse de la branche d'AudreyLys). C'était mon objectif de m'occuper de la discussion, de catégoriser un peu nos babysitters, et de laisser l'auteur suivant faire sa propre version des fillettes (ou pas, vu que ma nouvelle ligne de dialogue propose une alternative).
Lyn , le 21 novembre 2023 17:38
Eeeeh je trouve encore que la pirouette est un peu facile.
Je comprends ton intention mais, à mon sens, elle n'est pas naturelle dans le récit. Je veux dire les parents disent bien "elles sont en train de jouer, nous les feront venire" donc oui, elles sont occupées, mais les parents sous-entendent malgré tout qu'ils allaient faire fi de ça.
Peut-être peut-on au moins profiter de la petite ellipse qu'il semble y avoir entre la fin du chapitre précédent et le début de celui-ci, pour dire que Madame Faustin est montée chercher les petites mais redescent bredouille (par exemple parce que les petites sont intimidées de voir trop de monde à la fois - ou même une exigence de l'Ami ? - ou n'importe quelle bizarrerie propre à la famille).
Bat.Jacl , le 21 novembre 2023 17:50
Alors oui, je suis d'accord que la pirouette est facile.
Mais pas si dénuée de sens à mon avis, car elle rajoute une double notion que j'aime bien : le couple Faustin ment et aussi, il manque un peu de considération pour les babysitters.
Le "elles sont en train de jouer, nous les feront venire" ne servait qu'à tenir les babysitters en haleine.
Après tout, leur but (de mon point de vue) c'était que la babysitters viennent, puis de leur donner les règles. Du coup, j'aime bien l'idée que le masque tombe un peu.
Après avoir lu les règles, Ernest est interloqué. C’est quoi ce délire ?
Il lève les yeux vers Monsieur et Madame Faustin. Monsieur Faustin arbore un costume de velours aux motifs énigmatiques, tandis que Madame Faustin joue nerveusement avec un collier qui change de couleur à chaque mouvement. OMG ! C’est trop bizarre, cette histoire ! Mon père va être à fond, mais… je préférerais être n’importe où ailleurs. Une pression invisible pèse sur ses épaules, comme si son père était là, derrière lui, à scruter chaque détail avec sa caméra.
Une lycéenne éclate de rire après avoir fini de lire les règles. C’est Angie, ou peut-être Lucie, il n’est plus sûr des prénoms, mais c’est celle qu’il n’aime pas trop. Madame Faustin la fusille du regard. Ces règles ne sont pas une blague !
Un silence pesant s’installe dans la pièce, comme une chape de plomb. On pourrait presque entendre une mouche voler. Personne n’ose briser ce silence, ce malaise palpable. Ernest ressent une tension qui serre sa gorge, exacerbant son malaise. Les secondes s’étirent, devenant presque insupportables.
Je dois poser la question. Sinon, mon père va me faire la morale pendant dix ans, pense-t-il, poussé par cette pression invisible mais omniprésente. Il prend une grande inspiration et brise enfin le silence.
— Et il ne se passe quoi si on ne respecte pas les règles ? demande-t-il en bravant sa timidité.
Monsieur Faustin ajuste son étrange costume de velours et échange un regard complice avec Madame Faustin.
— Tout dépend de quelle règle, mon bon Ernest, dit-il avec une voix suave.
Ernest sent son cœur battre plus fort. Qu’est-ce que ça veut dire ?
— D’accord, donc quelle est la pire règle à ne pas respecter ? demande Ernest, sa voix trahissant une pointe d’irritation.
— Il suffit de respecter les règles, c’est tout, rétorque Monsieur Faustin, coupant presque court à la conversation.
— Pourquoi, on perd les 500 euros sinon ? demande Rémi, intrigué.
— Non, ce n’est pas ça, répond Madame Faustin.
— Alors pouvez-vous nous expliquer ce que c’est ? demande Orianne, avec autant de politesse que de fermeté.
— Mieux vaut pour vous de ne pas le découvrir, réplique Madame Faustin, un sourire mauvais aux lèvres.
Orianne paraît choquée par la réponse.
— Et pourquoi ça ? insiste Rémi, avec un ton monocorde et blasé.
— Nous allons partir, n’avez-vous pas d’autres questions plus importantes ? s’exclame Monsieur Faustin, presque comme une blague.
Finalement, c’est la dénommée Madeleine qui dévie la conversation vers les triplés. La discussion s’éloigne des règles étranges et absconses, mais le malaise demeure.
— Nous allons devoir y aller, finit par conclure monsieur Faustin.
— Mais... vous ne deviez pas nous présenter les fillettes ?
— Elles doivent être occupées, trancha madame Faustin comme un couperet. Aurevoir.
Sous le regard interloqué des babysitters, le couple disparaît, laissant derrière eux un silence lourd et un mystère non résolu.
Ernest reste avec une boule dans la gorge, frustré de ne pas avoir pu creuser davantage ces règles si bizarres. En levant la tête, il s’aperçoit qu’il n’est pas le seul à se poser des questions. Il scrute les visages étonnés et interloqués, un à un, jusqu’à tomber sur celui de Lucie, ou d’Angie, il n’est plus sûr du prénom, mais c’est celle qu’il aime bien. En plus, elle le regarde ! Mais son visage semble déformé par la peur. Avant qu’il puisse dire quoi que ce soit, un rire rauque résonne dans son dos.
— Bah, au pire si elles ne veulent pas descendre, on sera plus tranquilles, railla Melvil. Ernest se sent l’envie de lui lancer une remarque bien sentie mais s’abstient. Créer une discorde n’apportera rien de bon si, comme le soupçonne son père, un danger guette. Dire qu’il pensait être faire tache en jouant a…
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