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372 lectures, 2 votes0 suites, 0 ramifications6 commentaires prime de 28 🌳
Je conçois que ça ne soit pas très raccord avec les fêtes de Noël, mais il s’agit surtout ici de vendre ma salade en rappelant que mon défi existe toujours et qu’il y aura toujours au moins quelqu’un (moi) pour prêter un œil à ce que vous produirez 😊
Bat.Jacl , le 12 décembre 2023 13:04
Hihi, c'est le retour de nos babysitters pour un petit Battle Royal de noël 😛
Lyn , le 12 décembre 2023 13:09
J'espère toujours le retour en grande pompe 😅
Bat.Jacl , le 29 décembre 2023 12:50
Hey, j'étais en train me replonger dans notre Battle Royal pour écrire une suite, mais j'ai quelques questions sur ce chapitre.
J'ai l'impression que ce chapitre fait un petit saut dans le temps après le précédent. J'avais laissé un petit twist entre le regard terrorisé de Lucie et le rire rauque.
De plus, tu as à nouveau choisi le point de vue d'Ernest, c'est ça ? Du coup, on partirait sur une branche entière où il serait le perso principal de l'histoire. (Ou du moins, jusqu'à sa mort 😅)
Lyn , le 29 décembre 2023 14:15
Pour moi c'était Melvil le rire rauque, d'où le fait que le chapitre commence directement sur une raillerie et enchaîne sur son côté sans-gêne. Donc c'est juste après au contraire ; en gros pour moi, l'action c'est que Ernest remarque que Lucie a l'air flippée, se fait interrompre par Melvil et le petit débat qu'il y a avec les autres sur le souper, et puis il revient à Lucie.
Du reste on est principalement du point de vue d'Ernest même si sur la fin, on Switch un peu sur Orianne (puisque le groupe s'est divisé)
Bat.Jacl , le 29 décembre 2023 16:33
Ah d'accord. Je n'avais pas compris en lisant les deux chapitres d'affilée. 😅
Et concernant le point de vue, peut-être qu'il faudrait faire une coupure pour les changements ? Un peu comme dans ton premier chapitre ?
Perso, je trouve qu'il se dégage une petite impression de flou à la lecture.
Lyn , le 29 décembre 2023 17:07
Je peux toujours faire ça, oui :)
— Bah, au pire si elles ne veulent pas descendre, on sera plus tranquilles, railla Melvil.
Ernest se sent l’envie de lui lancer une remarque bien sentie mais s’abstient. Créer une discorde n’apportera rien de bon si, comme le soupçonne son père, un danger guette. Dire qu’il pensait être faire tache en jouant au baby-sitter.
Rémi haussa les épaules et s’installa à côté de Melvil, affalé dans un canapé. Plus habile avec les nouvelles technologies, le jeune homme allume la télévision et navigue sans peine entre les menus.
— Toujours des gens prêts à faire le minimum syndical, argue Orianne, moins scrupuleuse à faire des réprimandes.
— Hé, blondasse, quand on t’aura sonnée, tu pourras l’ouvrir.
Rémi pouffe tendis que Melvil lève un majeur droit vers le plafond.
— Pauvres types, siffle la jeune fille blonde.
— Fais pas gaffe à eux, la console Angie. On devrait plutôt se concentrer sur la première règle : à table à 20 heures !
Focalisé sur les règles impliquant l’Ami et les va-et-vient entre les différentes pièces de la maison au cours de la nuit, Ernest en avait oublié cette essentialité.
Il est 19 h 40.
— J’ai apporté un dessert, rappela Madeleine qui avait pris le temps de poser le fondant au chocolat que tous l’avaient vu tenir entre les mains dans le hall.
— Faudrait peut-être voir ce que les parents ont laissé pour manger, suggère Orianne.
— Normalement c’est dans le frigo, intervient Angie. Et on devrait trouver des trucs à grignoter dans les placards.
La jeune fille illustre son explication en se baissant pour sortir un paquet de chips qui semble attirer l’attention de Rémi. Le jeune homme se lève du canaper, son casque sur les oreilles signifiant qu’il ne veut rien dire ou entendre, et prend un paquet. Son butin entre les mains, il repart aussitôt le partager avec le quarantenaire.
Orianne s’apprête à commenter quand Ernest prend la parole :
— Comment tu sais ça ?
— Avec Lucie, on avait déjà fait la visite de la maison.
— Pourquoi ça ?
Angie émet un petit soupir agacé.
— C’est elle que ça regarde.
D’ailleurs, Lucie est restée figée devant l’escalier dont les marche sont avalées par la pénombre. Avec douceur, Ernest décide de l’interpeler tout bas.
— Ça va ?
— Ça doit leur faire peur. On est sept inconnus et elles sont trois. Quatre avec l’Ami ?
— Tu veux qu’on monte les voir ?
Lucie regarde tour à tour Angie, Ernest, puis ses pieds. Depuis la cuisine, Angie soupire à nouveau, plus subtilement cette fois, et rejoint son amie et le jeune homme à lunettes. Ensemble, le trio s’engage à l’étage plongé dans l’obscurité.
***
Restée sur place, Orianne espère autant aider qu'apprendre de la septuagénaire bien qu’elle s’attende aussi à ce que des plats tous faits aient été laissés à disposition par les Faustin pour s’assurer que le souper soit servi à 20 heures tapantes.
— Oh là ! fit Madeleine.
Le refrigérateur est rempli à ras bord de viande crue.
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