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69 lectures, 0 votes1 suite, 1 ramification2 commentaires
saule , le 13 octobre 2024 00:12
Salut R.Th,
J’aime beaucoup le tour que tu donnes à cette histoire, dans son côté labyrinthique, et aussi cette histoire de clef.
Je viens de publier une tentative de conclusion dont j’espère qu’elle vous plaira, à toi et Laurent. N’hésitez surtout pas à me faire des retours !
Tant qu’à être là, quelques remarques de forme :
« C’est la première fois depuis six ans que tu m’appelles au boulot et tu as l’air paniqué à bout de souffle il faut bien que je détende l’atmosphère. » Je pense qu’il serait pas mal de mettre une virgule après « souffle », pour permettre au lecteur de reprendre le sien.
« Et elle raccrocha me laissant le souffle coupé la tête chancelante. » Il en manquerait également une après « raccrocha ». (Ou peut-être est-ce un effet volontaire pour faire ressortir l’essoufflement ?)
« Quatre à quatre, j’avalais les marches » « J’avalai », sans « s » (passé simple).
« J’enclenchais la poignée » Même remarque.
« je basculais dans la pièce » Idem.
« Seul un souffle, comme un ronflement se faisait entendre. » Le ronflement est une précision apportée au souffle, la phrase pourrait très bien fonctionner sans. Il faudrait donc l’encadrer entre deux virgules.
« la respiration associée m’entrainait » Je sais que les réformes de l’orthographe autorisent l’absence d’accent circonflexe mais je te l’indique quand même.
« Retrouve là » Retrouve-la
« rappelant ceux d’un loup » C’est très personnel mais je pense que le verbe « évoquer » conviendrait mieux.
« de rendre acceptable des univers » acceptables
« un futur ou ça devenait possible » où
« Sur ce les yeux se refermèrent » Je mettrais une virgule après « sur ce ».
« Èrèbe » C’est « Érèbe », avec un accent aigu.
R.Th , le 13 octobre 2024 11:40
Merci pour ton retour, pour un truc écrit rapidement sur téléphone en salle d'attente, je ne m'en sors pas trop mal (même si j'ai un peu honte, d'où l'importance de se relire) je corrige tout ça dès que possible. :-)
Je n'ai pas eu le temps d'aller voir la suite que tu proposes pour l'instant (plusieurs urgences à traiter) mais le ferai dès que possible et te remercie d'avoir pris le temps d'en écrire une, je suis curieux de voir dans quelle direction tu es parti par rapport au brouillon que je m'étais fait.
Bon dimanche
PS pour Èrèbe, je souhaitais en faire une référence un peu cachée au fait que cet Univers avait changé plusieurs fois et changer une lettre ou deux dans des prénoms ou des lieux connus à chaque fois tout comme faire changer l'Univers d'emotion à chaque fois que des modifications lui étaient apportées.
« Ash ! Il faut que tu m’aides.
- Qu’est-ce qui t’arrive ?
- Il était là et il n’est plus là.
- Comme le kiwi qui est parti ?
- Comment peux-tu plaisanter dans un moment comme ça ?
- Comme quoi ? C’est la première fois depuis six ans que tu m’appelles au boulot et tu as l’air paniqué à bout de souffle il faut bien que je détende l’atmosphère.
- Il a disparu je te dis.
- Mais qui ?
- Yves !
- C’est qui Yves ?
- Notre fils !
- Bon, ça suffit maintenant, je vais raccrocher, va dormir, je n’ai pas le temps pour tes conneries.”
Et elle raccrocha me laissant le souffle coupé la tête chancelante. Des passants me rattrapèrent avant que ma tête touche le sol.
“Ça va monsieur ?
- Non. Oui. Je ne sais pas.
- Tenez prenez ça et allez-vous acheter à boire en face, il fait chaud aujourd'hui.
- Mais je..
- J’insiste.”
Avant que je n’aie pu répondre quoi que ce soit, ils avaient tourné au coin de la rue. Des répétitions, d’accord. Des miroirs, OK. Des dates qui changent, je pouvais supporter, d'autant que l’Histoire et moi ça faisait deux. Mais qu’elle ne se souvienne pas d’Yves comme s’il n’avait jamais existé. C’était tout bonnement impossible. Elle l’avait elle-même mis au monde.
Ce cauchemar ne pouvait plus durer, il fallait que je me réveille, alors je me suis mis une bonne claque, mais à part une douleur vive et des regards apeurés des passants, je n’ai réussi à rien.
“Kssss ! Kssss ! Réveille-toi. Il t’attend dans la nuit. ”
Cette fois, c’est en plein jour que je l’entendais. Alors je le suivis à travers la ville. Chaque ricanement venait d’une personne différente ne semblant même pas avoir conscience d'avoir participé à ma chasse à travers la ville jusque… Chez moi !
Quatre à quatre, j’avalais les marches pour arriver exténué devant ma porte. J’ai craint en tournant la clef qu’elle ne fonctionne pas, mais elle déverrouilla bien la serrure. J’enclenchais la poignée pour me retrouver dans mon entrée. Tout était là.
Afin de m’assurer que je ne perdais pas la tête, je me rendis devant sa chambre pour découvrir un nouveau miroir, plus sombre. Comme s’il faisait nuit à l’intérieur. De l’autre côté, une version de moi arborait un large sourire narquois. En voulant l’attraper, je basculais dans la pièce.
Cette fois, tout était aussi noir que la nuit la plus profonde. Seul un souffle, comme un ronflement se faisait entendre. Et la respiration associée m’entrainait et m’écartait à intervalles réguliers.
“Tu n’as rien à faire ici, gronda une voix sourde.
- Pas de soucis, j’aimerais bien repartir, mais je ne sais pas comment.
- Hmmm. Laisse-moi voir. Ah, tu t’es perdu pour être arrivé aussi loin.
- Loin où ?
- Tu n’as pas à le savoir.
- Vous êtes aussi énigmatique que l’autre.
- Alors comme ça il est venu à toi, c'est que tu es dans de beaux draps. Que t’a-t-il dit ?
- Qu’il fallait que je retrouve ma clef !
- Ah bravo, parce qu'en plus tu l’as perdue. Tant pis pour toi. Retrouve là, ou tu ne rentreras pas.
- Mais c’est quoi cette clef ?
- Comment peux-tu en arriver là sans le savoir ? On dirait que ça t’est arrivé par hasard.
- Exactement.”
À ces mots, la respiration s’arrêta un instant. Deux énormes yeux jaune sombre s’ouvrirent dans la nuit, rappelant ceux d’un loup gargantuesque.
« Et il ne t’a rien dit, évidemment !
- J’ai l’impression que mon univers s’effondre.
- Non, juste ta réalité.
- Ah, si ce n’est que ça ! Tant mieux, j’avais peur que ce soit grave.
- Tu changes de ton ou tu dégages.
- OK, pardon. C’est quoi cette histoire de réalité, un multivers ou un truc dans le genre ?
- Pas tout à fait. Il n’existe qu’un univers, mais à partir de chaque moment, une infinité de possibilités coexistent pour l’avenir. Certaines sont plus probables que d’autres. Et certaines personnes arrivent parfois à déjouer un évènement et plonger le monde dans une version improbable. Ça a l’inconvénient de rendre acceptable des univers de moins en moins probables et ça dilue les univers les plus plausibles.
- Je n’y comprends rien.
- As tu déjà vu de la magie ?
- Non.
- Parce que c’est improbable que ça existe, pourtant certaines personnes ont réussi à projeter l’univers dans un futur ou ça devenait possible.
- Mais pourtant, ça n’existe pas.
- Car elles sont revenues dans leur probabilité de base après la manœuvre, coupant court à tous les futurs improbables.
- Comment ont-ils fait ça ?
- Grâce à leur clef. Un élément qu’ils n’ont pas changé et qu’ils peuvent utiliser pour revenir à leur point de départ.
- Yves.
- C'est qui ?
- Ma clef.
- Alors il faut que tu le retrouves et vite ou tu vas te diluer et chaque probabilité de futur tendra vers zéro.
- Ce qui veut dire ?
- Ton monde cessera d’exister par ta faute.
- Rien que ça ? Tout va bien ! Mais, il a disparu lui aussi.
- Il ne peut pas. Il doit être là quelque part. Va le chercher.
- Mais où ?
- Je n’en sais rien, va pleurnicher ailleurs.”
Sur ce les yeux se refermèrent et le souffle m'envoya voler vers la sortie. Au moment de la franchir, un rictus se fit entendre.
“Kssss ! Kssss ! Pauvre petit être maltraité ! Èrèbe n’est pas commode, mais a bon fond. Dépêche-toi, il est temps de te réveiller.”
— Bon… Je résume. Donc… tu es en train de me dire qu’on a un fils dans une autre réalité et que tu dois le retrouver dans cette réalité où il n’existe pas pour… sauver ta réalité où il existe ? C’est bien ça ? Ashley avait rarement eu l’air aussi inquiète qu’aujourd’hui. Dans ses yeux, je voyais qu’elle me prenait pour un fou. Avais-je eu raison de lui raconter tout…
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