Vous quittez la chambre

Toute trace d’ensommeillement vous quitte et, absolument affolé, vous décidez de chercher de l’aide.

Dans le couloir vous êtes désœuvré, faut-il réveiller tout le monde ? Dans le flot de vos pensées désordonnées vous craignez subitement de déranger les autres invités alors que vous approchiez la porte de Ben. Vous vous dites ensuite que la situation est trop grave pour se préoccuper des bonnes convenances puis, toujours face à la porte du catcheur, vous vous dites qu’il pourrait très bien être le meurtrier.

Ce serait logique.

Lui ou quelqu’un d’autre ?

En tout cas le coupable est ici.

Et vous avez besoin d’aide.

Vous claudiquez péniblement jusqu’au salon où la femme de chambre vous cueille en train d’errer entre les divans et la table basse.

Avec beaucoup de douceur, elle vous incite à reprendre votre calme et, laborieusement, vous lui expliquez la situation.

— Mais est-il vraiment mort ? demande-t-elle soucieuse mais possiblement incrédule.

Vous lui dites que dans la précipitation vous n’avez pas vérifié. Elle propose alors d’aller chercher le majordome et vous demande si vous souhaiteriez boire quelque chose, le temps de reprendre vos esprits.

Mais avez-vous envie de rester seul ?