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Bat.Jacl , le 6 septembre 2023 01:07
Super chapitre !
J'aime beaucoup la référence à la musique et la manière dont elle est introduite.
J'ai noté une petite coquille, à la fin de la première partie : "malgré sa allure frêle"
Lyn , le 6 septembre 2023 13:05
Hey merci ! pour le coup je voulais faire un petit lien avec le fait que Sylvie est musicienne (après tout, si ça a été introduit, ça devait bien être pour une raison ^^).
Du reste, c'est corrigé, (re) merci :)
Bat.Jacl , le 6 septembre 2023 23:23
Oui, et c'est bien fait. J'ai hâte que d'autres s'approprient la suite de cette histoire 😊
saule , le 11 septembre 2023 17:43
Dis donc, niveau "chute" intrigante, ce n'est pas mal non plus !
Comme Bat.Jacl, j'aime beaucoup la manière dont tu as rebondi sur la musique. Hâte de voir comment ça va être développé !
Coin du chipotage :
Outre le fait qu'elle est intrigante, ce qui est très bien, la fin m'a laissé une impression d'inachevé... il manque quelque chose. Je me dis qu'un simple phrase, un retour sur la pensée de Sylvie après la description, la rendrait moins abrupte.
Lyn , le 11 septembre 2023 18:15
Yeah ! Un retour de l'Auteur(e) ! :3 (je suis là depuis genre une semaine et demi, qu'on me laisse m'enthousiasmer de tout et n'importe quoi :D)
Hm... j'entends ce que tu dis et c'est vrai qu'initialement, j'avais prévu d'aller un poil plus loin que ce constat de l'arbre qui risque d'être totalement submergé.
Ce qui veut dire que j'ai volontairement tronqué : je me dis que chaque personne, avec sa sensibilité va vouloir tirer une conclusion différente de ce constat et travailler sur cette émotion spontannée.
Je crains qu'en revenant sur la pensée de Sylvie, je verrouille la suite sur une émotion donnée et élimine plusieurs champs de possibilités, ce qui ne me semble pas judicieux parce qu'il faut que l'histoire tienne encore sur 2 parties pour être complète selon les termes du concours ;)
saule , le 15 septembre 2023 20:25
Je comprend ta crainte, j'y ai pensé en écrivant mon commentaire... Dans tous les cas, c'est toi qui vois ! ;)
Dis, quelque chose qui m'intrigue et qui pourrait être embêtant : je suis une quiche en solfège mais il me semble que la blanche est une valeur de note (au même titre que la noire, la croche et la ronde) et que le silence est marqué par un soupir. Ou y a-t-il une homonymie quelque part ?
Lyn , le 15 septembre 2023 21:44
Oh my bad, il y a eu une petite embrouille de ma part (ça, tu vois, c’est quand tu es très bigleuse, et que sur tes 9 ans de violon, t’as attendu 7-8 ans pour trouver une solution pour que tu puisses lire les partitions^^).
Mais, on va remédier à tout ça.
Après, tout, qu’on appelle cette vague la blanche ou le soupir ne change pas grand-chose au lien que je veux faire au final (après tout, ça reste du vent le fait de soupirer^^).
Et ça relie sans doute aussi plus naturellement le fait que je voulais parler de particules grises et c’est pas à hasard par rapport à ce que tu as proposé avant, ça non plus.
Bref, du coup tu auras peut-être constaté les modifications :)
saule , le 18 septembre 2023 16:55
Vu ! Ça rend bien :) ouf, je craignais que ce soit plus compliqué que ça !
Petit bémol sur la dernière phrase (hé, tu m'as lancée en mode chipoteuse^^) :
Je trouve qu'elle fait un peu trop énoncé d'évidence, alors que c'est une fulgurence pour Sylvie. Je me dis qu'il y aurait moyen de faire ressortir ce côté prise de conscience et ainsi donner plus de ressort à ta fin, par exemple en jouant sur la ponctuation. Du genre : "Du silence, comme... un soupir en solfège !" Bon, une idée comme ça, à toi de voir ce que tu en fais :)
Lyn , le 18 septembre 2023 17:08
J'ai un peu modifié la dernière phrase (ohohoh, un bémol, bien joué ;) )
Mais tu as tout à fait le droit de chipoter ! Je veux dire, toute amatrice que je sois, j'ai pas mal fait mes armes en bêta-lecture, donc le chipotage, ça me connaît !
saule , le 10 octobre 2023 15:52
Zut, je croyais t'avoir répondu mais j'ai juste dû y penser très fort !
À court de chipotage ^^, c'est super comme ça :).
Et maintenant je fais quoi ?
— Hey… ? fit-elle, espérant une réponse de la petite. Hé oh, t’es où ?
Sylvie s’aventura hasardeusement autour de l’arbre, dans l’espoir de retrouver la fillette ou un quelconque indice sur la marche à suivre.
— C’est pas très poli de s’en aller en pleine conversation !
« Conversation ! »
« … versation ! »
« ... tion ! »
« … tion… ! »
« … tion… »
…
Seuls les échos de sa propre voix lui parvinrent.
Depuis quand était-ce si silencieux ? Une minute plus tôt, elle entendait encore le gazouillis des oiseaux ! Quoique, pouvait-elle vraiment affirmer que la forêt soit totalement silencieuse ? Elle percevait comme un vrombissement autour d'elle, un bruit sourd et ténu. De petits gravillons cliquetaient subtilement à ses pieds. Bientôt il lui sembla que l’air vibrait. Il fait chaud.
La brise environnante avait beau jouer avec ses cheveux emmêlés, l’atmosphère lui apparaissait moite, de plus en plus étouffante. Il fait super chaud.
Le vent suffoquant faisait claquer ses vêtements. J’ai trop chaud.
Une bourrasque la poussait avec une puissante telle que la jeune femme peinait à rester sur place. Je vais m’envoler, là !
Sylvie se cacha derrière l’arbre, espérant que, malgré son allure frêle comparativement à la flore locale, sa large circonférence fasse rempart à la rafale brûlante. Elle se blottit entre ses racines, écrasa son flanc contre le tronc, ses ongles plantés dans l’écorce. Ce paravent improvisé avait beau lui épargner le gros de la déferlante, Sylvie souffrait du manque d’oxygène, avalé par le souffle ardent. C’est quand que ça s’arrête ! Il fallait que ça s’arrête. Ça ne pouvait être qu’un cauchemar, un deux ceux d’où on se réveille au moment de mourir.
***
Quand Sylvie rouvrit les yeux, elle crut, et voulut, retrouver la moiteur de son appartement citadin et tressaillit lorsqu’elle tomba nez à nez avec les prunelles étincelantes de la fille de tout à l’heure. Toi !
— Ouf ! Il ne t’a pas emportée.
La jeune femme pesta, désenchantée en retrouvant la moiteur de la sylve et de son pyjama détrempé de sueur.
— De quoi tu parles ? maugréa-t-elle. Et c’est quoi ces histoires !
— Le Soupir.
L’enfant recula, laissant tout le loisir à Sylvie de contempler chaque arbre, chaque buisson, chaque rocher, tout versant de toute chose ayant fait front aux affres de la vague recouvert d’une couche de pellicule d’un blanc sale, gris.
— Le Soupir ?
— Une vague qui arrive sans prévenir. Toujours un peu plus haute à chaque fois.
Sylvie avisa la cime des arbres géants encore verdoyante, sûrement là où la petite s’était perchée pour échapper à la vague, puis celui qui l’avait abritée, pratiquement enseveli.
La jeune femme aurait volontiers objecté qu’elle ne voyait pas le rapport entre le phénomène et sa dénomination, quand un son sec la fit sursauter.
Tactactactac !
En levant le nez au ciel, elle observa un oiseau coloré au bec effilé martelant un tronc d’arbre.
Tactactactac.
Le bruit lui sembla alors moins puissant à présent. Sans doute l’avait-il été en comparaison à l’absence de bruit pendant cet instant de suspens.
Du silence... Genre comme un soupir au solfège ?