02 juillet , par R.Th

Trois hommes attirés par l’appat du trésor de leurs rêves,Ne laisseront à la robe de dame nature aucune trêve,Fouillant, creusant sans cesse comme des fourmis affamées,Ils détruisirent lierres, racin…




Chapitre 24: 03 Juillet, par R.Th

Je suis votre neveu, si je puis dire,

J'espère que cela calmera votre ire,

Enfin pour préciser la nature de nos liens,

Vous êtes là soeur du grand-père, du grand-père, du miens.

Le plus jeune du trio de votre fratrie a réussi à engendrer,

Une des plus prospère et ramifiée lignée,

Depuis sa création votre père nous a transmis le conte de votre village laissé,

Et le tableau de sa fille chérie perdue, abandonnée,

Si fait, regardez dans le creux de ce médaillon de bois,

La peinture de vous qu’il légua à la postérité ici-bas,

Avec la consigne de ce cesser de chercher à savoir,

Si pour vous il restait la moindre parcelle d’espoir,

Détaillant la fillette au tablier blanc qui lui souriait dans ce miroir,

Dryade sentit remonter à la surface les souvenirs et impressions noyées dans le noir.

Jadis, elle fut bien cette fillette frêle et douce,

Avant que le lierre dans ses cheveux ne pousse.

Oh arbre bien-aimé, sur qui je veille depuis des années, pourquoi m’avoir fait celà sans procès ?

Ta malédiction est plus sévère que mon crime qui n'était que de tenter de nourrir ma famille de tes mets.

Alors l’arbre envoya en la mémoire de la jeune fille de jadis,

Les images des fourmis, oiseaux, insectes et champignons qu’il nourrit.

Chaque brindille de vie, creusait alors son chemin pérenne,

Dans les sillons de l’écorce du père de tous les chênes.

Il ne pouvait te laisser partir, commença le faune non loin,

Car il a besoin de toi pour vivre c'est certain.

La Dryade laissa s’échapper une larme qui nourrit la terre en actes,

Avant de songer à proposer un pacte.




04 Juillet, par R.Th

Arbre de vie je ressens ta solitude sans fin,Mais une part de moi ne peut accepter ce destin,Tu as beau crier sans bruits, les images que tu envoies ne trouvent écho,Dans ce monde duquel tu te protèg…