La Dryade de toute émotion purgée,Défendit la racine qu’elle avait essayé de couper,Temps passa, ses souvenirs premiers se perdaient,Tant et tant qu’elle tua même son frère qui la cherchait,Le prenan…
Trois hommes attirés par l’appat du trésor de leurs rêves,
Ne laisseront à la robe de dame nature aucune trêve,
Fouillant, creusant sans cesse comme des fourmis affamées,
Ils détruisirent lierres, racines et fourrés,
Le quatrième plus discret, mirait un médaillon s’ouvrant sur un portrait au fusain,
Il restait calme, respectueux, loin des autres bandits de grands chemins,
Ce comportement intrigua la Dryade qui les observait depuis longtemps,
Elle l’aborda dès qu’il fut isolé un moment,
Que viens tu chercher ta mort ici, si ce n’est pour l'appat du gain ?
Ton comportement suicidaire n’est pas de ceux qui creusent en vain ?
Ton horizon serait il écho d'un autre tourment ?
Tu ne ressembles pas aux autres, cela trouble mes sentiments.
Madame, je pense avoir trouvé la cible que je me suis fixé,
Car enfin vous voilà, devant moi prête à me parler,
Je n’osais croire que la quête de ma famille depuis sept générations,
Touchait enfin à son dénouement après tant de dévotion,
Observez-moi, regarder mes traits, mon physique en entier
Dites moi, voyez vous des éléments qui vous paraissent familliers.
Il est vrai que ta silhouette fait écho à une ombre,
Comme privée de ma mémoire de jours plus sombre.
Qui es tu ? Parle avant que je ne t'inflige le même sort,
Que celui que vont subir tes consorts.
Je suis votre neveu, si je puis dire,J'espère que cela calmera votre ire,Enfin pour préciser la nature de nos liens,Vous êtes là soeur du grand-père, du grand-père, du miens.Le plus jeune du trio de …