29 juin, par R.Th

Passent les temps mornent et tristes, les visages esseulés,Comme des fantômes passifs, d’une vie qu’ils voient passer,Plus un regard complice, plus de jeux d'enfants inventés,Tout la joie produite, p…




Chapitre 21: 30 Juin, par R.Th

Mon père me racontait autrefois dans ses bonnes heures,

Une histoire ancienne, devenue légende, mythe puis rumeur,

Dans un pays tellement ancien et lointain que seul en songes on y parvient encore.

Une jeune fille, au milieu des champs de blés, deux nattes aux cheveux d’or,

Attendait patiemment que labeur se passe et que la vie vienne à elle,

Qu’au-delà des animaux et des corvées, elle se transforme en belle,

Elle rêvait de princes charmants, chevaliers et autres noble destinée,

Certainement pas de ce mariage que ses pairs s’empressaient de lui arranger,

Alors qu'elle essuyait sur son tablier souillé des litres de terre,

Sur son front noirci, sali, s'entassaient des couches de poussière,

Elle tomba sur une racine qui ne voulait pas céder la bataille pour s’en aller,

Elle avait beau forcer, creuser, pelleter, la racine profonde ne voulait casser,

Exténué la jeune fille se reposa un instant sous un soleil de plomb,

Quand derrière elle surgit une voix moqueuse au timbre profond.

Petite idiote, la racine que tu essaies de briser appartient à l’arbre monde,

Sans lui, plus de vie, plus de fête plus aucune ronde.

Elle se tourna apercevant un faune à l'allure difforme,

Pattes de bouc, buste d’homme, cornes et haut de forme.

Allure étrange parmi le bestiaire immonde de cette création,

La pucelle se vit arracher un rictus qui rendit l'autre grognon.

Ah c’est comme ça que tu le prends, de moi qui suis venu te prévenir tu te gausses,

Tes airs de pureté, ta naïveté, ta bonté, toutes ces qualités étaient donc fausses,

Moi qui t’ai observé un moment me serais-je trompé ?

Il vient probablement le temps de t’éduquer.

Prononçant ces mots énigmatiques, le faune commençant à jouer de sa flûte enchantée,

Sentant son sang bouillir, ses tripes se battre et sa peau tirer, la fillette en Dryade fut changée,

C’est ainsi que son histoire débuta à l’aube de ses douze ans,

Demain, je vous conterai la suite des développements.




01 juillet, par R.Th

La Dryade de toute émotion purgée,Défendit la racine qu’elle avait essayé de couper,Temps passa, ses souvenirs premiers se perdaient,Tant et tant qu’elle tua même son frère qui la cherchait,Le prenan…