Vous refermez la porte en toute discrétion, afin d’attendre que la bagarre se termine. Les deux hommes en pleine bataille attirent toute l’attention, personne ne vous a remarqu&eac…
Vous rentrez dans la taverne. L'agitation initiale semble s'être évaporée comme par magie, et un calme inquiétant vous saute au visage.
Vous vous rendez compte qu'il fait assez sombre, et distinguez mal le fond de la grande pièce.
A part les deux personnes louches sur la table de droite, qui s'arrêtent de parler à votre entrée et vous scrutent en biais, personne ne semble vous avoir remarqué.
Vous vous approchez du comptoir, et glissez sur une flaque de sang. Vous vous retrouvez cul à terre, une douleur au postérieur et à l'amour propre. Deux des quatre joueurs de cartes d'une table un peu plus loin lèvent un oeil inquisiteur dans votre direction. Vous entendez un léger murmure. Comme si quelqu'un se moquait de vous. A moins que cela ne vienne de l'étage, en haut de l'escalier en bois que vous venez à peine de repérer.Quelqu'un allume quelque part une pipe et tire un longue taffe, brisant le pesant silence qui s'était installé. Vous vous relevez piteusement, regardant les tables alentours. Vous n'arrivez pas à savoir si les gens vous ont vu ou non. Ou font semblant de vous ignorer.Une voie rauque vous fait sursauter : "Et qu'est-ce que j'lui sers, au nouveau v'nu!"
Vous vous retournez pour voir le comptoir et un dessus de crâne roux. Le barman semble ranger quelque chose sous le comptoir, puis fait apparaitre sa tête de nain du replat en bois en montant sur un escabeau. "Hey, faut pas avoir peur, mon p'tit gars, j'vais pas vous manger! Héhé. Alors, qu'est que vous voulez?"
Le barman vous regarde avec un large sourire, il vous répond: "Je vois qu'on a affaire à un gros dur ici!". Quelques rires gras viennent ponctuer sa réplique. Vous le regardez f…
— Non ! Je ne suis pas venu ici pour me saouler, ou pour me la péter avec des expressos sans sucre, j’ai des questions à vous poser à propos d’un Li…