Trente-huit degrés à l'ombre,ils le vivaient en été, les voilà en hiver.Les glaces ont bientôt fini de fondre,les arbres et les villes ont cédé au désert. Du sable, partout du sable brûlant,il ne me …
Les couleurs chatoyantes du printemps,
Reflété par l’onde calme de l’ocean,
La douceur de la brise qui chatouille nos visages,
Fait écho à la beauté du paysage.
Ta main dans la mienne diffuse ta chaleur,
Je rêverai de voir s’allonger les heures,
Mais déjà là-bas, arrive la nuit,
Qui ne tardera pas à nous faire quitter cet ici.
L humidité et la température intensifient les parfums,
Suaves, exotiques des fleurs alentours,
Sous la lune, tous se promènent main dans la main,
La vie ne s'arrête plus au jour.
Hibiscus, bec de perroquets et frangipaniers,
Se mêlent comme la promesse d’un bel été,
Où leur fragrance se mêlera à celle de ta peau salée,
Quand tu te dresseras sur la pointe des pieds,
Te penchant sur moi pour une promesse, un baiser,
Une offrande discrète pour me permettre de rêver.
Tu pars devant, pendant que j’admire un instant le firmament,
Les étoiles, l’univers nous éclairent comme pour guider nos pas,
Un message aléatoire construit siècle après siècle, lentement,
Pareiodolie qui nous crie, tu as une place, elle est là.
J’emprunte les briques, une à une pour rentrer chez nous,
La porte entrouverte ne laisse apparaître sur l’ombre,
J’entre et referme lentement, nous isolant du monde,
Tu m’attends non loin, ton parfum famillier et ton corps me rendent fou.
La première caresse invisible électrise mes sens,
Ce soir nous célébrerons la vie dans la plus ancienne danse,
Doucement, lentement, comme si c'était la première fois,
Se redécouvrir, s’offrir un cadeau, un acte de foi.
Confirmer, physiquement ce que nos esprits se répètent,
L'un et l’autre, à deux heureux, on se complète.
Géant majestueux,Dont la vue ravie nos yeux,Parfait enchevêtrement chimique,Pour la plus belle machine biologique. Un peu de terre et beaucoup d’eau,Pour que tu t’élèves légère un peu plus haut.Terre…