11 juin, par R.Th

Nouveau départ, Nouveaux paysages qui défilent, L'horizon verdoyant au loin se barre,Au son de voisins, de vraies piles.Les chemins rouillés céderont peu à peu,Laissant place à des géants de verre,En…




Chapitre 3: 12 Juin, par R.Th

Trente-huit degrés à l'ombre,

ils le vivaient en été, les voilà en hiver.

Les glaces ont bientôt fini de fondre,

les arbres et les villes ont cédé au désert.



 

Du sable, partout du sable brûlant,

il ne me reste que peu d’eau à transpirer,

à travers mes lèvres fendues en sang

et les plaies par la chaleur laissées.



 

À quelques jours de poussière,

l’eau salée et polluée de la mer,

ne peut plus rien désaltérer,

ni m’offrir de substance à manger.



 

Depuis cinq printemps je n’ai prononcé une parole,

Si les propos ne le font, l’eau s’envole.

Les mots ont-ils encore un sens,

Quand il n’y a plus d’âme pour les accueillir que le silence ?



 

Fruit du hasard, quelque part un vaisseau se brise,

une flaque rouge se répand sur ma matière grise,

mon corps refuse le prochain pas,

engourdi comme un agréable souvenir du froid.



 

Ce sera bientôt fini,

un rêve par le soleil évanoui,

alors qu’il incarnait nos espoirs,

c’est ce dieu adoré qui nous plongea dans le noir.



 

S’il reste quelques bactéries ou charognards, dans le coin,

profitez, appréciez, délectez-vous de cette chair,

de ce sang, cette fois sera la dernière,

que vos papilles goûtent de l’humain.



 

Si la vie éclot de nouveau un jour ici-bas,

soyez plus forts, plus malins que nous.

Que vos rêves ne suivent pas nos pas,

ne creusez pas comme nous votre propre trou.

 

Passé depuis des jours, l'envie de vous en vouloir,

de mon dernier souffle, je vous destine ce miroir,

ne pleurez pas sur mon sort,

depuis ma naissance, je suis déjà mort.
 




13 juin, par R.Th

Les couleurs chatoyantes du printemps,Reflété par l’onde calme de l’ocean,La douceur de la brise qui chatouille nos visages,Fait écho à la beauté du paysage. Ta main dans la mienne diffuse ta chaleur…