Le jour se lève, par BanjiBanjo

Le jour se lève sur le petit village de Thiercelieux. Un corps est retrouvé sur les pavés d'une ruelle. Le mien, mais je suis toujours en vie. C'est le palefrenier qui m'a aperçue par hasard, alors q…




Chapitre 5: Lune de sang , par Déa

J’ai peur de ne pas y survivre. C’est simple. Le forgeron ne doit pas ébruiter mon secret : le loup-garou, c’est moi. 
Mais j’exècre, chaque nuit de pleine lune où je me transforme en cette bête. 
Esclave de la lune de sang, je ne contrôle plus rien. Une pulsion destructrice s’empare de moi. 
Grand-mère m’avais pourtant prévenue de la malédiction pesant sur notre famille depuis plusieurs générations. Un secret bien gardé grâce à de nombreux déménagements ainsi qu’une vie d’ermite en pleine forêt. 
Mais je suis fatiguée de devoir me cacher. Surtout maintenant que j’ai découvert qu’il y en avais d’autres comme moi. D’autres bêtes traquées et portées fièrement la tête au bout d’une pique. Hors de question que ça m’arrive ! 

Sous le ciel voilé de la nuit, je me glisse près de la maison du forgeron. 
La lumière est allumée dans ce qui semble être son salon. Je m’en approche, le cœur battant à tout rompre. Il me semble faire plus de bruits que les pochtrons sortant du tripot deux rues plus loin. Je prends mon courage à deux mains et m’approche de la fenêtre. 
Le forgeron fait face à une personne ligotée sur une chaise. Elle semble amorphe, sa tête penche sur le côté. 
J’essaye de l’identifier jusqu’à apercevoir avec horreur le tatouage sur son avant-bras : un chardon, aussi présent sur le blason de notre famille. 
Grand-mère ! 




aux abois, par Νάουσα

— Dis moi où sont cachés les enfants, monstre, ou je t’écorche !Le forgeron tient en main un tison dont la pointe rougeoie. Grand-mère a les yeux exorbités de terreur ; non pas à cause de l’homme, ma…