Je me tenais à l'entrée du sentier, mon sac à dos lourd sur les épaules. Chaque sangle semblait peser des kilogrammes de souvenirs et d'espoirs. Les feuilles mortes crissaient sous mes pas, et l'air …
Le sentier semblait s’épaissir à mesure que j’avançais, les arbres s'entremêlant pour créer une voûte naturelle au-dessus de ma tête. L’air était frais, chargé de l'odeur de terre humide et de bois en décomposition. Chaque pas me faisait découvrir une nouvelle texture sous mes pieds : des cailloux, des branches mortes, de la mousse. Le murmure d’une rivière invisible résonnait au loin, ajoutant à l’atmosphère paisible, mais étrange, qui régnait.
Soudain, un bruit inhabituel me sortit de mes pensées. Un craquement, proche. Je m’arrêtai, les sens en alerte. Le silence retomba aussitôt, pesant, comme si la forêt elle-même retenait son souffle. Mon cœur battait à tout rompre, et malgré moi, je posai une main sur mon sac à dos, comme pour me rassurer.
Je restai immobile, guettant le moindre mouvement autour de moi. Puis, à travers les arbres, quelque chose attira mon attention. Une forme inhabituelle se dessinait à quelques mètres du sentier. Mon instinct me poussait à m'approcher, malgré l'inquiétude qui grandissait en moi.
Je m'écartai légèrement du chemin, mes pas légers sur le sol couvert de feuilles. Ce que je découvris me laissa sans voix : à demi cachée sous des racines noueuses, une vieille boîte en métal, rouillée par le temps, attendait là, comme si elle m'était destinée. C'était la même boîte dans laquelle je cachais mes figurines quand j'étais enfant.
Alors que je parcourais le surface de métal et ses dessins colorés, un éclat de peinture chuta au sol arrachant à Mario un bout de salopette rouge. Avec émotion, j'ouvrais la boîte en faisant sauter …