Au milieu de la nuit, Rozenn se réveilla, mal à l’aise. Elle ressentait un poids sur l’estomac, qu’elle attribua au repas un peu trop riche. Elle se maudit ne pas avoir résisté aux bananes flambées. …
Le lendemain, affaiblie, Rozenn décida d’adapter son alimentation. Elle sentait confusément que la viande était à l’origine de son problème, elle commençait à lui inspirer du dégoût. Elle prévint donc sa famille qu’elle optait désormais pour un régime végétarien. Le résultat ne se fit pas attendre : ses douleurs disparurent, elle retrouva le sommeil.
Les jours s’écoulaient, chacun travaillait sur son propre projet, celui de Katell relatif au sort des chiens et chats errants avançait bien. Epaulée par la Société Protectrice des Animaux, elle avait créé son association : Stop abandon, dont le but était de proposer l’adoption d’un animal aux réunionnais partant vivre dans l’Hexagone : un moyen de maintenir un lien avec leur île.
Un matin, alors qu’elle dépouillait le courrier de l’organisation, une lettre anonyme attira son attention. Elle frissonna à sa lecture : on l’informait qu’un trafic d’animaux errants sévissait dans la région. L’auteur prétendait qu’ils étaient capturés, tués, leurs cadavres conditionnés et vendus aux restaurants et commerces en tant que denrée comestible !
Après s’être ressaisie suite à ce coup de massue, elle jugea prioritaire de procéder à l’analyse d’échantillons de viande et plats dans les établissements potentiellement touchés par cette escroqueri…