Le train, par Laurent

Le train était là, devant moi.Je restais devant, silencieux, pendant de longues minutes.C'était un vieux train à vapeur, massif, noir. Les vitres étaient tintées. On ne pouvait pas voir l'intérieur s…




Chapitre 2: Départ vers l'inconnu, par Boudzan

Tous les passagers étaient maintenant dans le train mais il y régnait une sensation oppressante de solitude. 

J'avançais lentement le long du couloir sombre à la recherche de mon compartiment. Je me sentais comme attiré dans une direction comme si j'étais guidé par celui-ci. 

Mon regard traversa à nouveau la fenêtre : le ciel s’était brusquement obscurcis et les nuages étaient teintés d’un gris rougeoyant, l’atmosphère semblait comme chargé d’électricité. Mon malaise se transforma en angoisse.

« Ne m’abandonne pas !»

Je me retournai brusquement mais le couloir était désert. Avais-je rêvé ces paroles  murmurées à mon oreille ? Menace ou avertissement ?

Frissonnant j'attrapai mon sac qui me sembla étrangement léger comme s’il flottait dans l’air. Enfin je trouvai mon compartiment et me laissai tomber, soulagé, sur mon siège. Les fauteuils étaient en vieux velours rouge sombre et une très faible lueur tombait du plafonnier. L’endroit était quasiment vide…

En face de moi était assis une fille d’environ mon âge. Elle portait un chapeau qui lui cachait le visage. Elle leva la tête et dans ses yeux passa une étrange lueur. Elle essaya de sourire et son visage pale, s’éclaira un bref instant. Je l’observai à la dérobée : ses yeux  étaient vert sombre, tout comme le fond de l’océan. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules. Elle était vêtue d'un imperméable bleu marine assorti à son chapeau et qui faisait ressortir la couleur de ses yeux et de longues bottes noires.

Je n'osai rompre le silence malgré mon désir d'engager la conversation. Un peu plus tard peut-être…. De toute façon nous n'étions pas prêts d'arriver à destination !

Enfin le chef de gare donna le signal du départ. 

Le train glissa silencieusement sur ses rails et il quitta bientôt la ville, laissant derrière lui un nuage de fumée, comme une dernière trace de son existence.




Ma mystérieuse voisine, par Boudzan

Je me décidais à m'installer confortablement. Après tout il allait se passer plusieurs heures avant d'arriver à destination… Je me demandais si le train ferait quelques arrêts pour prendre d'autres p…