Chapitre 2: Zacharias, par chlo_M_Molina

31 Octobre 2019.

“Eveillez-vous, élevez-vous et montez sur le trône des enfers, vous, les descendants d'Hadès.”  

Nous nous trouvions dans une immense pièce où sept trônes s'élevaient fièrement. Je crois que la voix provenait du babouin. Je ne comprenais rien à ce qui s'était passé. La seule chose que je savais c’etait que Hadès m’avait arraché la langue avant de me tuer. Mais de toute évidence j’étais plus fort que le dieu de la mort car j’étais vivant ! En fait, j’étais plus fort que la mort elle-même.

Comme d’un seul homme nous nous dirigeâmes vers les trônes. Mes jambes étaient en mode automatique.

La nana du début fut la première à s'asseoir, ses iris bleus étaient devenus entièrement noir. 

“Maya, fille d'Hadès, l'œil de la mort, nous nous prosternons devant l’envie.” s’exclama le babouin en frappant trois coup sur le sol de marbre noir.” 

Le babouin se prosterna devant elle, trop chelou. Pourquoi c’était elle d’abord, la première à s'asseoir sur son trône? 

“Damien,- continua le babouin- , fils d’Hadès, la caresse mortelle,  nous nous prosternons devant l’orgueil.”

Sur les avant-bras du mec se trouvaient des lignes noires, je ne l'avais pas remarqué avant. Le tatouage ressemblait à une marque laissée par un blessure provoqué par la foudre. 

“Charlie, fille d’Hadès, le sinistre limier, nous nous prosternons devant l’avarice.” un trai noir barait son nez, elle était trop frèche, elle ressemblait à une princesse gerrière. 

Le babouin se tourna vers moi. Ah ! c’était enfin mon tour ! J’espère qu’il me vénèrera plus que les autres. 

“Zacharias, fils d'Hadès, la langue perfide, nous nous prosternons devant  la gourmandise.”

La gourmandise? C’est tout pourris comme pouvoir. Je voulais parler et dire à tout le monde que j’étais le meilleur que je méritais plus que la “gourmandise”, que maintenant c’était moi leur roi, mais je ne produisis qu’un sifflement. Ma langue était différente, je le sentais, c'était comme si j’avais une langue de serpent. 

“Sacha, fille d’Hadès, l’écho des défunts, nous nous prosternons devant la luxure,.” 

Je remarquai que les oreilles de Sacha étaient à présent pointues et leurs pointes étaient sombres comme celle d’une elfe des ténèbres. Une elfe avec une grosse poitrine. 

“Antony, fils d'Hadès, le nécromancien, nous nous prosternons devant la paresse.”

Antony lui n’avait pas l'air d’avoir changé physiquement, mais je ne pouvais en être certain sachant que je ne l’avais vue que quelques minutes. 

“Noah, enfant d’Hadès, la mémoire de l’âme, nous nous prosternons devant la colère.” finit le babouin. 

Noah avait des traits bizarres sur le front, c'était trop moche. Je riais ouvertement en le fixant puis, je détournai les yeux et remarquai que la salle des trônes n'avait pas de mur, elle ressemblait plus à un hôtel ou un temple grec. Devant nous s'étendait une foule d’être en tout genre. Ils se prosternèrent tous devant nous. Je compris que nous n’étions pas simplement leurs rois et reines, nous étions leurs dieux. Je commençai grave à y prendre goût.