Paradoxal, par sadnfear

Je quittai le bureau de Stanley accompagné de Margaret,  le coeur lourd. Je ne savais absolument pas comment les aider et ils n’avaient pas l’intention de me lâcher, surtout Margarette. Ses yeux me s…




Chapitre 5: Le cas Emilie Watson, par sadnfear

– Tu veux voir une anomalie en vrai? Me dit Margaret après de départ de l’agent.

– ici? Dis-je, surpris.

– Oui, nous avons un centre de divertissement au deuxième étage. Suis-moi.

Nous y descendîmes au pas de course. Eliot était déjà sur place entouré d’agents en blouse blanche. En nous voyant arriver, il prit conger et nous fit signe de le rejoindre.

Pendant que nous traversions un long couloir, qui me rappelait un service quelconque dans un hôpital, il nous expliqua la situation.

– La patiente s’appelle Emilie Watson, elle a dix-neuf ans. Elle est venue seule ce matin à son rendez-vous, pris la semaine dernière par ses parents. Les examens préliminaires n’ont rien décelé de spécial. La séance de rêve s’est passé normalement et elle semblait très satisfaite au moment d’oser le casque. Elle est partie dans le vestiaires pour se rhabiller, mais n’en est pas sorti.

Une autre cliente l’a découverte assise part terre le regard dans le vide. Elle semblait complètement sonnée. Notre équipe post-rêve l’a prise immédiatement en charge. Il arrive des fois que des clients prennent plus de temps avant de se déconnecter de leur rêve. Mais Emilie a montré des signes inquiétants. Elle semblait suivre quelque chose des yeux. 

– où est elle en ce moment? Dis-je inquiet.

– dans une salle spéciale. Nous y sommes presque. Nous avons prévenu ses parents. Ils seront là dans trente minutes. Nous avons intérêt à trouver une explication et vite. Sa maman n’est autre que Sarah Watson, la présentatrice de la chaine Sept.

– Je n’aime pas cette peste. Elle a l’habitude de mettre son nez partout, surtout là où ça ne la regarde pas, dit Margaret, excédée. Maintenant, elle est on ne peut plus concernée. Ell ne nous lâchera pas.

–concentrons-nous sur le cas de la fille, nous nous occuperons de la maman après, dis-je surpris de moi-même. Je venais sans m’en rendre compte d’accepter de les aider. Et je commençais à comprendre pourquoi ils m’avaient sollicité, moi.

Quand nous entrâmes dans la salle, gardée par un autre vigile à la carrure dissuasive, Emilie était allongée sur un lit et regardait vers la fenêtre, enfin je le croyais. 

Une jeune femme en blouse s’affairait à ajuster l’intraveineuse. 

– Marla! Tu es là dieu merci, dit Margarette, soulagée et intriguée à la fois. 

– Bonjour Margaret, dit Marla en se retournant, puis me tendant la main non sans m’avoir bien regardé,  vous devez être le professeur Black. Enchantée de vous rencontrer, enfin. Margarette m’a beaucoup parlé de vous.

Je souris benoitement, les joues empourprées,  comme à chaque fois que je croise la beauté et la jeunesse chez une femme. Margarette et Marla semblaient par le gestes et leurs regards complices entretenir une relation particulière. Je me demandais laquelle.

– Je n’ai encore rien trouvé d’anormal, dit-Marla notre légère interruption. La patiente est en état de réveil et l’activité de cerveau est toute qu’il ya de plus ordinaire. J’ai analysé les enregistrements de son casque moi même. Tous les tracés montrent qu’elle avait quitté son sommeil paradoxal de façon progressive et maitrisée. 

–Se pourrait-il que ça soit un effet secondaire de la pilule qui continuerait à perturber le cortex préfrontal de telle sorte à altérer le jugement de cette fille? Demandais-je. 

– Je ne pense pas, répondit aussitôt Marla. La dose administrée est calculée avec précision de sorte que l’effet s’estompe complètement à la fin du cycle de sommeil.

– Pourquoi cette question? demanda Margaret.

– Tout à l’heure, vous m’aviez dit Eliot et toi que vous aviez tout vérifié, le materiel, les logiciels et les scénarios. Mais rien sur l’adjuvant.

–Je m’en suis personnellement occupée. La formule n’a pas changé et la production est sous haute surveillance. Comme vous l’avez très sûrement deviné, le pouvoir psychotrope de cette molécule est énorme. Elle est très dangereuse si mal utilisée. 

J’arrêtai mes questions, apparemment gênante si je me fie au rictus de Margaret,  et me rapprochai d’Emilie pour l’ausculter.


 




Le doute s'installe, par sadnfear

Ma conversation avec Emilie fut des plus déroutantes. Après avoir mis dehors Margarette et les autres, je m’efforçai de mettre la jeune fille à l’aise. Puis je déroulai le protocole que j’avais inven…