Bienvenue sur The Root Book Cher·e utilisateur·rice, vous voici sur The Root Book, notre plateforme dédiée à l'écriture collaborative. Ce lieu est con&ccedi…
Journal de bord du Capitaine Karl : entrée du 18 juillet 2348
- Bon, je suis obligé de continuer à faire ces rapports stupide. Ça fait quoi… 6 ans qu'on est partit ? Je sais même plus vraiment.
On a encore remisé une planète au placard. TS 800 quelque chose, je sais plus et je m'en cogne. Elle avait de bon résultats, de l'eau liquide, des continents, bonne distance à son étoile, mais on y rien trouvé. On s'est demandé pourquoi, et on a compris. Toute sa surface a été rasée par une supernova pas si loin. Maintenant, c'est devenu un pulsar, qui continue de balayer la surface de la planète régulièrement. Elle est morte.
On en a testé des centaines, mais rien à faire. À ce rythme là, on trouvera jamais rien à temps.
Pour sûr, des planètes, y en a un paquet, mais des planètes pouvant abriter la vie, et encore plus spécifiquement la vie humaine, ça y en as pas tant. On s'en rend bien compte ici. L’excitation des premiers jours a laissée place à l'ennui, et l'espoir, à l'abandon.
Je même étonné que personne ne se soit encore flinguer lui-même.
Je suis même étonné de pas l'avoir encore fais moi-même…
Enfin bon, on a encore tout un tas de cailloux et de déserts stériles à visiter, alors va falloi…
- Capitaine !
- Quoi ?! Je fais mon rapport !
- On nous attaque capitaine ! On nous att…
Connexion interrompue
Enregistrement de l'entrée 2268
Un tremblement secoua la cabine, manquant de faire tomber le capitaine. Ce dernier courut vers le sas, et l'activa. Il s'ouvrit en deux, se retirant dans le sol et le plafond.
De l'autre côté se tenait l'armurier Sath, l'air visiblement paniqué.
- Capitaine, un vaisseau non identifié a ouvert le feu sur nous, le flanc gauche est endommagé !
- Et les unités de réparage ?!
- HS capitaine ! Le cerveau de contrôle des unités est totalement coupé de son alimentation !
- Une idée de qui nous attaque ?
- Aucune capitaine, le vaisseau ne ressemble à aucun vaisseau connu, et il ne répond à aucun appel !
- Quelles sont nos options de défense et d'attaque ?
- Les boucliers sont totalement inutiles face à certaines de leurs attaques ! Il faudra se défendre avec nos réserves de fusées, ou charger des tourelles d'abattre les projectiles ennemis ! Mais cela réduirais le nombre de tourelles dédiées à la riposte !
- Je veux un rapport complet des dégâts du vaisseau, et de nos possibilités de riposte, en attendant , concentrez toutes nos forces sur la protection !
- Oui capitaine !
Sur ces mots, l'armurier partit en courant vers la section armée du vaisseau.
Un nouveau tremblement se fit sentir, et le capitaine courut vers le cockpit.
En y arrivant, il vit à travers les immenses vitres le bâtiment qui se trouvait devant eux.
Le capitaine devint blême, son cœur s’accéléra, et une sensation qu’il n’avait pas connu depuis nombres d’années l’envahit.
- Capitaine, vous êtes là !
C’était Reyl, le commandant en second, un ami de longue date de Karl. Quand ce dernier vit son ami aussi blanc, il s’inquiéta.
- Capitaine ? Karl, tu vas bien ?
Entendant son nom, le capitaine reprit conscience. Il regarda Reyl dans les yeux.
- Il sont revenu…
- Ils ? Tu veux dire ?…
- Oui…
À ces mots, le commandant en second ressenti la même sensation que son ami, avant de comprendre que le capitaine était trop sous le choc pour agir assez vite. Reyl se précipita sur le micro central, et hurla à l’intention de l’équipage.
- Ici le capitaine en second ! Tous à vos postes de combats ! Ce n’est pas un exercice ! Je répète, tous à vos postes de combats, ce n’est pas un exercice ! Préparez vous à être abordés ! Fermez toutes les issues ! Tirez à vue !
Le message résonna dans tout le bâtiment, réveillant les malheureux qui prenaient leur repos, interrompant les repas et les pauses.
Pour tout le monde, cette annonce était tout, sauf un jeu.
Entendant résonner le message de son second dans le cockpit, le capitaine se reprit. Il devait tout faire pour s'en sortir. Pour faire en sorte que tout le monde s'en sorte indemnes. Bien évidemment,…