Les évènements du début d’année m’ont laissé dans un état d’épuisement que j’ai mis des semaines à surmonter. Apr&egrav…
Sept jours de plus, et toujours les épouvantails me hantent. Comme leurs silhouettes grotesques se dessinant dans chaque coin sombre, à chaque clignement de mes yeux. Et le...
Le...
Qu'est-ce que je disais déjà ? Faut que je me reserve un verre.
Ce soir-là, rentrant d'une énième escapade à vélo, je m'affale dans mon fauteuil usé. La lumière tamisée de la lampe peine à percer l'obscurité qui engloutit la pièce. Une nouvelle bouteille attend sagement à mes côtés, promettant un semblant de réconfort. Mais alors que je tends la main pour la saisir, un étrange vide attire mon attention. Mes dessous de verre, ceux que je préfère, ont disparu.
Écarquillant les yeux, je fouille la pièce du regard, espérant apercevoir les fuyards. Rien, nada, zéro trace. Ils sont bel et bien volatilisés. Seuls les épouvantails... Les épouvantails ont du venir chez moi. Se sont-ils invités sans mon accord ? Ont-ils pris mes dessous de verre ? Qui d'autre ?
Me redressant d'un bond (sans tomber !), une tempête de colère et de peur s'éveille en moi. Ils m'ont pris mes dessous de verre, ils me volent mes nuits de quiétude. Trop, c'est trop.
Je décide de prendre les choses en main, de mettre un terme à ce cauchemar. Enfilant ma veste d'un geste vif, je saisis ma vieille carabine de chasse et sors dans la nuit, bien décidé à retrouver ce qui m'a été volé.
Promis, je vous raconterai ce qu'il s'est passé dès que je peux !